Le Brésil

Pays émergeant d’Amérique latine, le Brésil  atteint un niveau de  développement proche des pays du nord.

Il est aujourd’hui devenu la sixième puissance économique mondiale ce principalement par l’essor de son agriculture qui représente à elle seule 1/4 de son PNB et 40% de ces exportations.

Véritable puissance agricole, surnommé parfois « le ferme du monde », le Brésil ne parvient toutefois pas par exemple à nourrir toute sa population.

Comment expliquer ce paradoxe ?

Pourquoi peut-on dire que le Brésil est  un géant agricole en difficulté ?

• Vaste étendue  8,5 millions de km² (16 fois la superficie de la France)
• Population qui a plus que doublé en 50 ans aujourd’hui elle s’élève à 209 millions d’habitants 5éme mondiale
• Surface et eau
• 1er producteur mondiale  de sucre, café, orange  2eme mondiale soja (introduit en 1973) éthanol  et viande bovine 3eme en maïs et viande de volaille
•  1 er exportateur de café sucre et viande bovine
• 4eme exportateur de produit agricole mondial, juste devant la France
• Balance commerciale agroalimentaire de plus de 56 milliards d’euros en 2014
• Production de bioéthanol 1/3 de l’éthanol mondiale  qui lui assure une indépendance énergétique
• Développement d’un puissant complexe agroindustriel
• Agriculture productiviste avec usage d’engrais chimique, pesticide, fertilisant voir d’OGM
• mécanisation poussée voir automatisée
• ingénieur agricole et économiste pour mettre en valeur les terres
• Grand domaine d’exploitation agricole, les latifundia,  dans les mains de gros propriétaire terriens comme Carlos Ernesto Augustin l’un des premiers producteur de graine de soja au Brésil
• Augmentation des surfaces cultivées en déboisant la forêt amazonienne
• Effort de productivité (exemple production de céréales multiplié par 2,74 en 20 ans alors que la superficie cultivée n’a augmenté que de 50 %)
• 1er secteur avec 19% des emplois

Alors que sa population ne cesse de croitre, le Brésil possède cependant une agriculture intensive principalement dédiée à l’exportation et cultive prioritairement des productions non destinées à l’alimentation locale (éthanol, café, soja, tabac).

L’agriculture vivrière (haricot, manioc, riz) est une agriculture essentiellement familiale, non mécanisée bien que représentant 85% des exploitations du pays n’arrivent à fournir que 70% des aliments consommés

Sur 4,3 millions d’agriculteurs, 3 millions exploitent une surface inférieure à 25 ha et ils n’exploitent que 5,1% de la surface agricole seul 1,3millions dégagent un revenus suffisant et 1,5 millions sont très pauvres bénéficiant du programme de lutte contre la pauvreté « Brasil sem miseria »

Ainsi on constat au Brésil un accès inégal à l’alimentation, la part des ménages en situation d’insécurité alimentaire atteignant 30,2%, et jusqu’à 64,6% dans les régions plus pauvres du nord et du Nordeste

¼ des Brésiliens ne mangent pas à leur faim et 6.5% souffrent de sous-nutritions

Les propriétés des terrains d’exploitation sont  détenues  uniquement  par environs 300 propriétaires terriens, laissant des millions de paysans sans terres confrontés à la misère et ils sont à l’origine de nombreux mouvement sociaux  

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