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La présence des Etats-Unis en Irak depuis 1990

Commentaire de texte : La présence des Etats-Unis en Irak depuis 1990. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  682 Vues

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Depuis le début de la Guerre du Golfe, les États-Unis se situent encore

de nos jours en tête d'affiche de nombreux conflits rythmant le monde

politique. Cette guerre, oppose, du 2 août 1990 au 28 février 1991, l'Irak à

une coalition de 35 États, dirigée par les États-Unis à la suite de l'invasion

et l'annexion du Koweït par l'Irak. Grâce à l'aide du document 1, nous

faisant part du discours du président américain Georges H. W. Bush (1989-

1993) devant le Congrès, le 6 mars 1991, à la fin de la guerre du Golfe et le

document 2, nous montrant une photo de son fils, George W. Bush , lui aussi

président américain de 2001 à 2009 et de son annonce de la fin des combats

en Irak, en 2003, que nous analyserons cette problématique : dans quelles

mesures ces deux documents rendent-ils compte de la présence des ÉtatsUnis en Irak depuis 1990 ? Nous nous pencherons dans une première partie,

sur les conflits régionaux ayant provoqué la Guerre du Golfe (1990-1991) et

les tentatives de paix exercées par les États-Unis suite à leur victoire puis

nous analyserons, dans une deuxième partie, les raisons ayant poussé ces

derniers à déclencher la guerre d'Irak tout en mettant encore une fois en

relation, les différentes tentatives de paix mises en place.

Après de nombreuses années de tensions entre les États-Unis et l'URSS

baptisée sous le nom de Guerre Froide et à la suite de quelques baisses de

tensions entre les deux plus grandes puissances mondiales, c'est en 1990, où

Saddam Hussein envahit et annexe le Koweït. Les conflits internationaux

vont alors prendre part aux conflits régionaux déjà présents, notamment

depuis la guerre Iran-Irak (1980-1988). En effet, après le soutien à l'Irak de

la part nombreuses puissances telle que la France, l'URSS ou les États-Unis

lors de la guerre les opposant à l'Iran, cette invasion du Koweït va faire

basculer toutes les alliances, déjà assez fragilisées malgré tout. Saddam

Hussein accuse le Koweït, de pomper illégalement le pétrole situé à cheval

sur la frontière entre les deux pays. En réalité, son objectif est triple : Il est

dans un premier temps financier. Le Koweït détient 122 milliards de

capitaux investis en Occident qui rapportent énormément, et Saddam

Hussein se doit de payer ses multiples dettes, suites à la guerre contre

l'Iran. De plus, il est pétrolier. Après l'augmentation du prix du pétrole de

manière unilatérale par le Koweït, cela va provoquer une chute importante

pour l'Irak et ses revenus, ce qui va d'autant plus valider le souhait de

Hussein à détenir les réserves du Koweït. Enfin, c'est aussi un enjeu

stratégique car depuis longtemps, l’Irak revendique un accès au Golfe et le

contrôle de certaines îles koweïtiennes permettrait à l'Irak de se constituer

un véritable port de mer. Dans son discours de fin de guerre (document 1),

George H. W. Bush cite Saddam Hussein comme « l'agresseur » et le Koweït

comme « la victime ». Il va ordonner dans son premier et troisième point,

cette notion de paix, de stabilité avec « la présence d'une force navale

conséquente dans la région » afin d’assurer une stabilité. C’est surtout

dans la menace que l’Irak fait peser sur les intérêts stratégiques et

économiques du monde industrialisé qu’il convient de rechercher la clef de

la détermination américaine. Le surarmement de l’Irak, sa puissance

destructrice réelle (armes conventionnelles et chimiques) et potentielle

(armes nucléaires) sont une menace pour les deux alliés traditionnels des

États-Unis : l’Arabie Saoudite et Israël. Dans son deuxième point, George H.

W. Bush va donc mettre l'accent sur cette gestion d'armement irakienne afin

de ne pas reproduire ce genre d'invasion par l'Irak, auquel il « requiert une

vigilance particulière » et ordonne « aucun accès aux moyens de la

guerre ». Il y a d'une autre part le facteur pétrolier qui donnerait à l'Irak de

nombreux pouvoirs comme le contrôle d'une partie des réserves mondiales.

Le président américain va d'ailleurs citer, dans son quatrième et dernier

point, ces ressources comme inexploitées, et nous fait une fois de plus part

de sa volonté à vouloir la paix, mais aussi le progrès. Tous ces points

auxquels le président George H. W. Bush fait référence ne font que justifier

l'opération « Tempête du désert » exercée par les américains, dans la nuit

du 17 janvier 1991, avec le bombardement massif des cibles stratégiques

irakiennes. Le 28 février, quand le gouvernement irakien accepte, sans

condition, toutes les résolutions de l’ONU, les opérations militaires cessent.

Saddam

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