La grande illusion, Georges-Henri Soutou
Commentaire d'oeuvre : La grande illusion, Georges-Henri Soutou. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alban girault • 23 Septembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 015 Mots (5 Pages) • 710 Vues
Titre : La Grande Illusion – Quand la France perdait la paix 1914-1920
Auteur : Georges-Henri Soutou
Edition : éditions Tallandier, 2015 (1ère édition)
1ère de couverture :
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Présentation de l’auteur :
Georges-Henri Soutou est né en 1943 (72ans)
Il enseigne à la Sorbonne (université Paris IV) depuis 1988 et à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 2005. Ses recherches se portent principalement sur les relations internationales au xxe siècle, en particulier sur la Première Guerre mondiale et les relations Est-Ouest après 1945. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en décembre 2008. Il est président du Comité d'organisation de l'association des internationalistes, ainsi que membre du club Le Siècle. Il est directeur de la Fondation Thiers.
Bibliographie de l’auteur :
-La Défense de l’Europe, codirigé avec Thierry de Montbrial, Hermann, 2015
-L’Europe de 1815 à nos jours, PUF, collection « Nouvelle Clio », 3ème édition, 2015
-Les puissances mondiales sont-elles condamnées au déclin ?, Hermann, collection « Debat public », 2013
-La Guerre froide (1943-1990), Fayard, collection « Pluriel », 2011
-Henri Hauser (1866-1946). Humaniste, historien, républicain, codirigé avec Séverine Marin, Presses de l’université Paris-Sorbonne, collection « Mondes Contemporains », 2006
-La guerre de Cinquante Ans. Les relations Est-Ouest (1943-1990), Fayard, 2001
-L’Alliance incertaine. Les rapports politico-stratégiques franco-allemands (1954-1996), Fayard, collection « Pour une histoire du XXe siècle », 1996
-L’Or et le Sang. Les buts de guerre économiques de la Première Guerre mondiale, Fayard, collection « Grandes études historiques », 1989
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Traité de St-Germain et Trianon : traités annonçant le démantèlement de l’Empire Austro-hongrois. L’Autriche se retrouve inviable car peuplée de 6 millions d’hab. dont 2 en capitale, et n’a pas le droit de rejoindre l’Allemagne. Le traité de St-Germain autorisait une union douanière entre les anciens états membres, afin de les mettre à l’abri de l’influence bolchévique et de réduire la tentation d’Anschluss avec l’Allemagne.
Ces traités sont assez controversés en France car deux camps s’opposent sur la désignation de la principale menace, à savoir, les Bolchéviques ou les Allemands.
Suite à la guerre Russo-polonaise de 1920, Millerand alors président du conseil concentre ces efforts dans la lutte contre le bolchévique en passant même par une phase offensive. Toutefois, les alliés ne souhaitaient pas suivre Millerand dans sa croisade antibolchévique tout comme à Paris où le personnel politique et diplomatique ne le suivait pas non plus. Le 23 septembre, il devient président de la République, il est donc mis à l’écart de la gestion de la politique extérieure. Le traité du Trianon fut appliqué vigoureusement.
Le traité de Sèvres :
Wilson était hostile au partage de l’empire ottoman en zones d’influence. On adopte donc le principe du mandat. La différence réside dans le fait que les territoires sous mandat accèderaient de ce fait à l’indépendance, sauvegardant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Il y avait, au sujet du partage territorial un différend franco-britannique. Clemenceau concéda la zone de Mossoul avec ses pétroles aux Anglais contre 25% des parts d’Irak Petroleum Company. Il avait compris grâce à la guerre à quel point le pétrole était important économiquement et stratégiquement parlant. Cela marque d’ailleurs le début de la politique énergétique française. Cette concession lui permettait d’avoir l’appui de Londres sur la question allemande.
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