La Famille
Analyse sectorielle : La Famille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar audette • 23 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 371 Mots (2 Pages) • 552 Vues
La famille
A-t-on besoin d'avoir toujours plus pour être heureux ? L'interrogation n'est pas nouvelle, certains se la posent depuis belle lurette mais la crise aidant, elle revient en force. Et inspire ici et là des actes de rébellions. Ce challenge des 100 objets en est un, comme l'explique Sophie Dubuisson-Quellier, chercheur au CNRS et à Sciences Po. «C'est une forme de militantisme. Avec un but précis : Porter un message sur la place publique. Vivre avec 100 objets, cela tient presque du slogan. Ça parle aux gens tout de suite...»
Définir les objets prioritaires amène à des questions existentielles du genre : faut-il se limiter en livres ? En sous-vêtements ? Et que faire du canapé du salon ? Dave a décidé d'exclure tout les «biens partagés» (lit, table de la salle à manger...) pour ne décompter que les objets strictement personnels. En s'accordant quelques libertés comme pouvoir changer un objet par un autre. Ou compter les caleçons dans un même groupe, comme un seul objet. Idem pour les chaussettes.
Un peu trop facile au goût de Colin, beau gosse baroudeur, qui raconte sur son blog, photos à l'appui, comment il a réussi à tomber à 72 puis 51 objets, pour être libre comme l'air et déménager à la vitesse de l'éclair. Dans son règlement, précise-t-il, les lunettes de vue et son étui ne font qu'un, le papier toilette et la nourriture ne comptent pas.
Plus pragmatique, le blog de Rowdy Kittens propose des conseils pratiques pour décrocher en douceur: «commencer petit, en donnant par exemple dix objets par semaine à une association caritative», «fuyez les galeries marchandes» et «les pubs à la télé» pour ne pas être tenté. Autre moyen de résister : se répéter chaque fois que nécessaire que «moins d'affaires simplifie le ménage» et que «le désordre est une forme de procrastination».
Sur sa liste, la blogueuse ne compte tout de même qu'un seul objet pour ses élastiques à cheveux. Elle affirme que «le challenge des 100 choses peut paraître arbitraire mais au fond, c'est un bon exercice. Il nous oblige à faire l'inventaire de tout ce qu'on a, nos buts dans la vie. Le plus gros défi est de décider ce qui compte et ce qui ne compte pas.»
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