L'histoire Du Fascisme Italien
Analyse sectorielle : L'histoire Du Fascisme Italien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar John • 27 Avril 2014 • Analyse sectorielle • 401 Mots (2 Pages) • 853 Vues
Les vainqueurs de la 1e Guerre mondiale avaient lutté pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et pour la démocratie. Or, quatre ans seulement après la fin de cette Guerre, en 1922, l'un des pays vainqueurs, l'Italie, inaugure un régime non démocratique, le fascisme, qui va durer 23 ans et avoir beaucoup d'imitateurs, ce qui est une des causes principales de la 2ème Guerre mondiale! Et ce mot inventé par Mussolini, fascisme, est toujours utilisé pour désigner une attitude politique. Comment expliquer la facilité avec laquelle cet homme, passé de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, a accédé au pouvoir et imposé son régime? Surtout par l'histoire.
- L'unité nationale de l'Italie était récente, fragile et peu satisfaisante.
1° A cause du souvenir de l'Empire romain, Rome avait été vue très long temps comme la capitale non pas de l'Italie, mais de la Chrétienté. En attendant l'impossible restauration de l'idéale Unité chrétienne et mondiale, l'Italie dans l'Ancien Régime, dépourvue de sentiment national, était morcelée en une dizaine d'Etats, et aliénée, c'est-à-dire entre des mains étrangères : dès le XVIe s., il y avait mainmise des Habsbourgs sur le Nord et le Sud de la péninsule ; le centre formait les Etats pontificaux. Sauf dans le royaume de Sardaigne (cap: Turin), il n'y avait chez les Italiens nulle tradition de service de l'Etat.
2° La Révolution française et l'expansion napoléonienne amenèrent en Italie (comme en Allemagne) une unité et une égalité civile (relatives !). Mais à la chute de Napoléon, avec la Restauration de l'ancien régime (1815), le poids des Habsbourgs s'accrût (le Royaume lombard-vénitien est à l'Autriche, les duchés de Toscane, Parme et Modène à des dynasties parentes des Habsbourgs, le royaume des Deux-Siciles aux Bourbons d'Espagne sous la protection de Vienne). Alors, chez les jeunes Italiens instruits s'affirma une aspiration à l'unité nationale et à la liberté. En 1848, dans la vague révolutionnaire qui balaie l'Europe, l'Italie se souleva. A Rome, Mazzini proclame la République, et le roi Charles-Albert de Sardaigne engage une guerre «sacrée» anti-autrichienne. Mais c'est l'échec. Donc jusqu'au milieu du XIXe s., le nationalisme était généreux, révolutionnaire, de gauche ; son plus célèbre héros est Garibaldi, avec ses Chemises rouges. Ils échouent dans leur entreprise d'unité nationale, et en restent frustrés. Mussolini saura, quand il le jugera bon, se rattacher à cette tradition de gauche combattante.
3° L'unité de l'Italie fut réalisée par le Piémontais Cavour, ministre du roi de Sardaigne Victor Emmanu
...