L'affaire Dreyfus.
Fiche : L'affaire Dreyfus.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1688 • 12 Février 2017 • Fiche • 843 Mots (4 Pages) • 759 Vues
Affaire Dreyfus
L’affaire Dreyfus est une affaire d’espionnage entre allemands et français qui débuta en 1894 et prit fin en 1906. M. Dreyfus Albert est un officier juif qui effectuait un stage à l’Etat-major. Il est né en 1859 et avait donc 35 ans lorsque l’affaire a débutée.
Le 13 Octobre 1894, Alfred Dreyfus est convoqué au Ministère de la guerre. Il est reçu par le commandant Picquart, puis par un officier qui se présente comme « commandant du Paty de Clam ». Ce dernier l’accuse d’avoir livré des informations secrètes aux allemands. A l’origine de cette trahison, se trouve un document dérobé à l’Ambassade d’Allemagne, nommé le bordereau, soit disant écrit par Dreyfus et remis aux Allemands. Le procès, mené par Paty de Clam, s’ouvre à huit clos *non ouvert au public* le 19 décembre 1894. M. Dreyfus est condamné à la déportation à vie. Avant de s’en aller, il subit le déshonneur suprême, la dégradation en public qui se passe le 5 janvier 1895, dans la cour de l’école militaire. Il part ensuite pour l’Ile du Diable en Guyane le 22 février 1895.
En 1895, personne ne doute de la culpabilité de Dreyfus, seuls sa femme nommée Lucie et son frère Mathieu sont persuadés de son innocence. Ils tentent de convaincre des personnages littéraires ou politiques, mais en vain.
C’est en Mars 1896 qu’arrive un rebondissement très important. Durant ce mois de Mars, un télégramme non posté appelé « petit bleu » est remis au commandant Picquart. Ce télégramme est signé de la main d’un certain commandant Esterhazy. C’est un compte issu de la noblesse hongroise qui était criblé de dettes. Le 30 juillet 1896, en consultant le dossier Dreyfus, Picquart s’aperçoit que l’écriture du petit bleu écrit par Esterhazy est la même que celle du bordereau et il se rend compte que Dreyfus a été condamné injustement.
En Juillet 1897, la famille Dreyfus contacte le président du Sénat afin de montrer la fragilité des preuves de l’accusation. Le doute commence à naitre chez les politiques et les intellectuels.
En Novembre 1897, de nouvelles preuves sont trouvées contre Esterhazy, mais aidé par le commandant Paty de Clam, le procès qui doit le condamner échoue. Esterhazy est acquitté malgré toutes les preuves contre lui alors qu’il est coupable. Ni les pouvoirs publics, ni le parlement ne souhaitent rouvrir cette enquête.
Mais l’écrivain Emile Zola, convaincu de l’innocence de Dreyfus, s’engage lui aussi dans la lutte et publie le 13 janvier 1898, dans le journal l’Aurore, une lettre ouverte au président de la République intitulée « j’accuse ». En quelques heures, plus de 200 000 exemplaires de cette lettre sont vendus.
Zola donne à l’affaire Dreyfus, une dimension nationale.
En 1899, le premier jugement condamnant Dreyfus est cassé par la cour de Cassation mais un nouveau procès s’ouvre à Rennes et Dreyfus est de nouveau condamné à 10 ans de travaux forcés.
En parallèle s’ouvre le procès de Zola qui le condamne à 2 mois de prison avec sursis et une amende de 2000 francs pour sa lettre au président.
Esterhazy sera acquitté et s’exilera en Angleterre ou il passera le reste de ses jours.
Le 5 Juin 1899, grâce à la mobilisation
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