Evolution et répartition spatiale de l’effectif au Sénégal
Analyse sectorielle : Evolution et répartition spatiale de l’effectif au Sénégal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar patheos • 5 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 6 977 Mots (28 Pages) • 923 Vues
LE PEUPLEMENT ET LE PROFIL DE LA POPULATION
Les sources documentaires (deja vu)
Grace a ces sources, le Senegal dispose d’un patrimoine statistique appreciable fournissant une connaissance assez fiable sur la population et les mecanismes demographiques a partir desquels des projections peuvent etre faites sur l’evolution future.
Taille et repartition de la population (deja vu)
1 – Evolution et repartition spatiale de l’effectif
L’effectif global a evolue’ ainsi qu’il suit :
- 1960 : 3110 000 habitants
- 1970 : 3906 000 habitants
- 1976 : 4958 000 habitants
- 1988 : 6881 000 habitants
- 2002 : 9858 000 habitants
- 2013 : 12 873 000 habitants.
Au cours de ces dernieres decennies, le taux moyen de croissance annuelle a evolue d’une facon irreguliere qui s’explique sans doute par des anomalies statistiques notamment entre 1970 et 1976, periode qui a marque’ dans la technique des denombrements le passage de la methode des sondages a celle des recensements :
- entre 1960 et 1970 : 2,3%
- entre 1970 et 1976 : 4,2%
- entre 1976 et 1988 : 2,7%
- entre 1978 et 2002 : 2,5%
- entre 2002 et 2013 : 2,5%
2 – L’evolution des densites
La densite moyenne de population a atteint 65,6 hab/km2 en 2013 apres avoir ete de :
- 1960 : 15,8 hab/km2
- 1970 : 19,2 hab/km2
- 1976 : 25,2 hab/km2
- 1988 : 35,0 hab/km2
- 2002 : 50,0 hab/km2
Cette augmentation de la densite’ au plan national s’observe egalement sur la longue duree au niveau regional, comme le montre le tableau ci-apres :
Regions 1958 1976 1988 2002 2013
Dakar 452 1711 2707 4147 5404
Diourbel 42 97 142 220 294
Fatick 30 42 64 80 100
Kaolack 16 42 51 70 75
Kolda 11 26 28 41 46
Louga 6 14 17 27 34
Matam / / / 15 18
Saint-Louis 6 12 15 37 45
Tambacounda 2 5 6 11 12
Thies 47 102 143 196 256
Ziguinchor 25 26 54 61 71
Historiquement c’est dans la moitie occidentale du territoire que sont identifiees les densites les plus elevees, avec un effet de concentration maximale sur les regions centrales. Aujourd’hui pres d’un senegalais sur quatre habite dans la region de Dakar et un peu plus de 50% de la population totale du pays est recense’ dans les trois regions de Dakar, Thies et Kaolack. Le tableau 3 sur la part des regions dans l’effectif national (en %) illustre cette repartition :
Regions 1976 1988 2002 2013
Dakar 19,0 21,8 22,0 23,0
Diourbel 7,7 9,0 10,7 11,0
Fatick 8,3 7,4 6,2 5,3
Kaolack 12,1 11,7 10,9 11,3
Kolda 8,9 8,6 8,3 5,0
Louga 8,5 7,1 6,9 6,4
Matam 3,4 3,2 4,3 4,2
Saint-Louis 6,9 6,3 7,1 7,0
Tambacounda 5,8 5,6 6,2 6,2
Thies 13,6 13,6 13,4 13,2
Ziguinchor 5,9 5,8 4,2 7,4
Senegal 100% 100% 100% 100%
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