Etude de documents sur les historiens et le devoir mémoriel de la guerre d'Algérie.
Commentaire de texte : Etude de documents sur les historiens et le devoir mémoriel de la guerre d'Algérie.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Florian Crtr • 6 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 785 Mots (4 Pages) • 1 309 Vues
DM D'Histoire
De 1954 à 1962, l'Algérie déclare la guerre à l'occupant Français afin d'obtenir son indépendance. Cette guerre, perdue par la France en fait un événement douloureux tant pour les expatriés que pour les combattants ( harkis, pieds noirs etc.). Les mémoires de ces évènements sont un objet qui entraine alors conflits et douleurs mais qui restent en silence jusqu'en 1980. Un texte a été proposé concernant la loi du 23 Février 2005 et voté par la France appelé "loi mémorielle" en lien avec la guerre d'Algérie . Cette loi porte donc majoritairement reconnaissance aux personnes qui ont combattu pour la France lors des évènements d'Algérie. Toutefois elle impose que l'historien donne une vision positive de la colonisation Française en Algérie qui peut s'avérer contraire aux mémoires des partisans du FLN et oubliant également les tortures procurées par la colonisation. Il convient ainsi de se demander en quoi ces documents influent-ils dans un conflit entre les historiens et la loi mémorielle ? Pour répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps le conflit des mémoires . En deuxième temps nous étudierons l'évolution des autorités politiques face à la guerre d'Algérie. Et en troisième temps nous étudierons pourquoi les débats sont suscités par les historiens.
Un conflit de mémoire est procuré par ces deux documents . En effet la loi mémorielle instaurée en 2005 nous montre que la France doit une entière reconnaissance aux soldats qui ont combattu pour que l'Algérie reste Française. Toutefois, la loi mémorielle indique que les historiens doivent privilégier les mémoires des combattants français aux mémoires des combattants pour une Algérie indépendante. L'État semble rester encore fermé sur elle-même pour parler en détail des mémoires des combattants pour une Algérie indépendante, quoique cette guerre soit terminée depuis plus de 54 ans. Même si ces conflits de mémoires restent vifs, l'État a dû évoluer afin que les Français connaissent en détail les mémoires et la vérité sur cette guerre cachée.
Face à la guerre d'Algérie, les autorités politiques ont nié l'existence d'une guerre, ainsi que la réalité de la torture. Les mémoires des pieds noirs, harkis, anciens soldats du contingent, des partisans du FLN ou de l'OAS furent réduite au silence de 1962 à 1990. Puis en 1992, l'état, suite à la volonté de connaissance des Français, ouvrit ses archives militaires afin de mieux comprendre ce passé douloureux en Algérie. En 1999, le terme de " guerre d'Algérie" fut reconnu par l'État français et ainsi en 2005 instaurer la loi mémorielle afin de partager les mémoires de combattants français. L'autorité Française oppose alors vainqueurs et vaincus, et s'exprime par la puissance des revendications mémorielles.
Les historiens débattent cette loi mémorielle. Elle remet en cause la neutralité scolaire et le respect de la liberté de pensée en instaurant dans les programmes scolaires uniquement le rôle positif de la présence française en outre-mer et en Afrique du Nord. Cette pensée fait ainsi oublier les crimes commis par les colonisateurs français. On peut noter qu'avant la guerre d'Algérie, les Français possédaient majoritairement les richesses et avaient plus de privilèges que la population algérienne. Les historiens cherchent ainsi à rejeter cette loi mémorielle afin d'obtenir une histoire non pas officielle mais une histoire historienne, qui pourrait partager les différentes mémoires de chaque combattant plutôt que d'en favoriser une seule : La France. La reconnaissance pourrait être faite par le rôle éducatif : les livres scolaires, l'aspect pédagogique, scientifique et civique pouvant être inculquée en milieu scolaire. Il devient alors de la responsabilité des historiens d'émettre et de promouvoir une histoire historienne de cette guerre.
...