Dissertation traité de Versailles

VEIGAS FERNANDES Nathalie        

L2HI0142

Commentaire : La journée du 7 mai à Versailles

« Le monde doit être sécurisé pour la démocratie. Sa paix doit être installée sur les fondements éprouvés de la libertés politique. » Tels sont les mots prononcés par le président Woodrow Wilson. C’est dans la continuité de ses paroles que le président américain organise une conférence de la paix à Versailles en 1919.

Le document à commenter ici est un extrait d’un article issu du journal mensuel politique nommé Revue des deux mondes. Il s’agit d’un article paru lors du tirage de Juin 1919 en France écrit par le journaliste Gaston Deschamps. La Revue des deux mondes constitue un journal non seulement politique mais aussi littéraire puisque des écrivains tels que George Sand, Victor Hugo, ou Honoré de Balzac ont pu mettre leur plume au service du journal mensuel. Mais dans cet extrait le journal tend plutôt du coté politique avec une vive description de la journée du 7 mai 1919 à Versailles, faite par le journaliste Gaston Deschamps. Gaston Deschamps est un archéologue, journaliste et professeur au Collège de France. Mais c’est en qualité de journaliste qu’il témoigne ici des faits et qu’il nous décrit les événements qui se sont déroulés au château de Versailles en cette journée d’après guerre du 7 Mai 1919.

En effet à cette date celle qu’on appellera plus tard La Grande Guerre, s’est terminée depuis déjà six mois avec l’armistice du 11 Novembre 1818. A cette date les pays alliés sont ravagés par la guerre. La France a subi de lourdes pertes démographiques et une partie de la zone Nord Est a été détruite. les perdants comme les vainqueurs pansent leurs blessures et traitent les différents accords de paix. C’est dans cette optique de reconstruction et de remboursement des ravages causés par la guerre que les représentants des différents pays se sont réunis à Versailles lieu symbolique dans lequel l’empire allemand a été proclamé le 18 Janvier 1871, afin d’aborder et de négocier les sujets du traité de paix.

Cette journée nous est relaté à travers les yeux d’un journaliste contemporain des faits puisqu’il est lui même témoin des événements qu’il décrit. Cet extrait constitue le début de l’article composé par Gaston Deschamps, il y fait une description précise du début des négociations du traité de paix.

Quelle image des négociations de la conférence de Versailles l’auteur nous expose-t-il ?

Afin de répondre à cette question il sera nécessaire dans un premier temps d’aborder l’influence qu’ont eu les défaites antérieures sur les négociations du traité. Dans une deuxième partie il sera question de traiter du portrait avantageux que nous fait l’auteur de la France. Enfin il sera question d’évoquer le fait que les représentants allemands restent sur leur garde.

1. Les blessures du passé

1. Le choix d’un lieu symbolique

Dès la première ligne du texte l’auteur évoque Versailles et notamment le « Trianon Palace » pour aborder les négociations de paix. Ce choix est évidement symbolique et lourd de sens puisqu’il s’agit d’un lieu chargé d’histoire symbole de la puissance française mais aussi de la résistance française puisque cette salle a été le théâtre du sauvetage des troupes car il s’agissait de l’hôpital pour les soldats britanniques. On constate avec ceci que le choix de Versailles n’a pas été fait au hasard. En effet la château fut aussi le lieu de de création de l’empire Allemand le 18 Janvier 1871 après la défaite de France contre la Prusse à la bataille de Sedan durant laquelle Napoléon III avait été fait prisonnier. Ce choix du château de Versailles s’inscrit donc dans la volonté des alliés de montrer la puissance de la France et notamment le retournement de situation qui s’est opéré.

1. Une défaite antérieure amère

On remarque à travers la plume de Gaston Deschamps que la défaite de la guerre de 1870 est toujours présente dans les mémoires , et qu’une sorte d’amertume subsiste. C’est le cas notamment avec l’utilisation du terme « triomphe insolent » à la ligne 15.

Nous avons vu que le passé avait un rôle prépondérant dans la constitution de cet acte final de la Première Guerre Mondiale. Nous allons dorénavant évoquer en quoi ce texte met en avant la puissance de la partie française.

1. Une France puissante

1. Vainqueurs et vaincus

Avec ce texte on constate une prédominance des puissances alliées. On le voit avec le fait que Georges Clemenceau agit en qualité de président du conseil des ministres français en étant le premier à être présent et en prenant la parole en premier. Avec ceci il aurait tendance ouvrir la cérémonie des négociations.

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