Devoir Sur La Guerre D'Algérie

La Guerre d'Algérie

(1er novembre 1954 - 19 mars 1962)La Guerre d'Algérie

Résumé :

La guerre d'Algérie a longtemps été une "guerre sans nom". Ce conflit qui fut qualifié de "maintien de l'ordre" est le plus gros conflit de décolonisation. Par la violence de ses affrontements, elle a opposé Français et Musulmans et a divisé l'opinion publique.

Ce conflit débute en 1954, principalement dû au fait que l'Algérie est une colonie soumise à la métropole et que la crise du Nationalisme algérien prive la France de représentants. L'accumulation des problèmes sociaux et économiques additionnés à un réel sentiment de soumission vont pousser les Algériens à se révolter contre la France.

Dans la nuit du 30 octobre au 1er novembre 1954, une trentaine d'attentats éclatent simultanément sur le territoire algérien. C'est la première action du FNL (Front de Libération Nationale), encore inconnu, dont le nom annonce clairement le projet d'indépendance. En août 1955, les Français rendent la guerre irréversible et la guerre d'Algérie ainsi que l'expédition de Suez détériorent la situation internationale de la France. La guerre d'Algérie est un facteur de déstabilisation économique et social et fait éclater la majorité de Gauche, paralysant ainsi le pouvoir. Ce conflit renforce alors les opposants au régime.

L'émeute algérienne du 13 mai 1958 entraîne la chute de la IVème République. Dès 1960, De Gaulle entame des pourparlers avec le FLN, aboutissant aux accords d'Evian, reconnaissant alors l'indépendance de l'Algérie le 18 mars 1962.

De 1954 à 1962, la guerre déchire l'Algérie. Dans cette ancienne colonie française, les Algériens n'ont pas les mêmes droits que les Européens. C'est principalement pour cette raison qu'ils se sont rebellés avec la création de groupes comme le FLN, vers une indépendance qui semblait loin d'être facile à obtenir. C'est dans une région fragile au bord de la rupture économique et sociale que les troupes françaises sont intervenues pour mettre fin à ce que l'Etat refusait de voir comme une guerre.

Chronologie à compléter :

8 mai 1945 : les émeutes de Sétif et ses conséquences (elles consacrent la rupture définitive entre les musulmans et les pieds-noirs d'Algérie et annoncent la guerre d'indépendance)

1er novembre 1954 : Toussaint rouge

20-21 août 1955 : massacre à Philippeville et ses conséquences (tuerie perpétrée par le FLN contre 140 personnes et en représailles par l'armée française et des civils pieds-noirs armés. Ces massacres étaient perpétrés contre les pieds-noirs, les musulmanes loyalistes, ainsi que contre les notables musulmans modérés)

6 février 1956 : la "journée des tomates" à Alger ou journée du recul

12 mars 1956 : vote des pouvoirs spéciaux

1955 : le contingent est mobilisé dans le conflit (un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie)

19 juin 1956 : exécution d'Ahmed Zabana

22 octobre 1956 : arrestation d'Ahmed Ben Bella

26 juillet 1956 : crise de Suez

7 janvier 1957 : bataille d'Alger

28 mai 1957 : massacre de Mélouza (crime de masse perpétré par le FLN contre les 303 habitants du village de Mélouza sous prétexte qu'ils soutenaient le MNA, rival du FLN. Par le biais de tracts de propagande, le FLN a accusé l'Armée française d'avoir commis le massacre à sa place)

8 février 1958 : bombardement de Sakiet Sidi Youssef (opération menée par l'armée française sur le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef le 8 février 1958. Depuis, chaque année la Tunisie et l'Algérie commémorent conjointement cet événement)

13 mai 1958 : putsch d'Alger (coup d'État mené à Alger par l'avocat et officier parachutiste de réserve Pierre Lagaillarde, les généraux Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Jean Gracieux, l'amiral Auboyneau avec l'appui de la 10e division parachutiste du général Massu et la complicité active des alliés de Jacques Soustelle)

28 septembre 1958 : les Français approuvent la Constitution de la Vème République par référendum

16 septembre 1959 : discours sur l'autodétermination (de Gaulle, dans un discours radiotélévisé, énonce le principe fondamental de sa politique à l'égard de l'Algérie : l'autodétermination)

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