Crise économique 1930

Après la crise économique des années 1930, L'URSS fut l'un des seuls États qui ne fut pas touché par la grande vague de chômage. Il ne fut pas touché car c'était le seul pays communiste et qu'il vivait presque en autarcie. En effet, suite à la révolution Russe en 1917, les bolcheviks avaient pris le pouvoir. Ces derniers, sous la direction de Lénine, avaient instauré le communisme dans le pays. A cause de la guerre civile, Lénine instaura le Nouvelle Politique Économique (NEP). Elle permis de libéraliser un peu l'économie soviétique, A la mort de Lénine (1920), Joseph Staline lui succéda. Il avait l'intention de mettre fin à la NEP et de rendre le pays vraiment communiste. Son but, qu'il espérait atteindre à l'aide de son plan quinquennal, était d'industrialiser l'URSS et de collectiviser les terres dans les campagnes.

Peu de temps après s'être débarrassé de Trotski et de s'être installé au pouvoir, Staline mit en exécution son premier plan quinquennal en 1927, ce plan était basé sur ces objectifs de la collectivisation des terres. Dès le début de 1928, Staline remit en cause la politique vis à vis des paysans. Pour lui, ces derniers menaçaient l’activité économique et le ravitaillement des villes. Dès 1929, la collectivisation devint prioritaire dans les campagnes. Cependant, les koulaks (paysans riches) restaient réticents à cette idée. Staline décréta alors qu’il fallait éliminer les koulaks et faire la collectivisation de force. Plusieurs brigades d’ouvriers et d’étudiants furent envoyées par Staline dans les campagnes pour essayer de convaincre les paysans, parfois avec la force, d’adhérer aux kolkhozes. L’offensive contre les koulaks fut lancée en même temps. Ils furent emportés ou envoyés de force dans les chantiers pour des travaux forcés. Grâce à cette initiative, les paysans qui ne voulaient pas être associés à eux adhérèrent rapidement aux kolkhozes. En 1 an, la collectivisation à considérablement augmentée. On peut donc dire que Staline utilisa l’instrument répressif pour faire adhérer les gens aux fermes collectives. Il dut cependant ralentir ses pressions car le peuple commençait à gronder. Même si ce ne fut que de courte durée. Staline revint à la charge, après peu de temps. Il ne pouvait pas laisser les paysans quitter ainsi les kolkhozes. Dès le début de 1931, il recommença à mettre de la pression sur les paysans . Cette fois-ci le collectivisation devenait irréversible. En 1932, il y avait déjà 61% de la paysannerie qui avait adhéré aux kolkhozes. Ce n'était pourtant que le début de la fin de la possession privée de la terre par les paysans en Union Soviétique. Staline mis en place une loi qui pouvait mener jusqu'à 10 ans de travaux forcés ou à la peine de mort pour ceux qui faisaient une escroquerie ou un préjudice au kolkhoze. (Il imposa même des sanctions contre la négligence au travail, les pannes de tracteur ou le vol d’épis de blé.)

La collectivisation eut plusieurs conséquences néfastes sur la population et entraîna un grand nombre de morts. L’agriculture socialiste devint moins rentable et entraîna beaucoup de gaspillage de la part des paysans. Le blé pour la consommation devint vite insuffisant, surtout lors des mauvaises récoltes. Il y eut une hausse de la mortalité chez les enfants et les personnes âgées. Des famines touchèrent les paysans. La famine fit dans le pays un total de 5 à 10 millions de morts. Les paysans abattirent le bétail pour ne pas le livrer aux kolkhozes. Le suicide ou la liquidation était parfois préférée par les paysans plutôt que de tout céder à la collectivisation. Les purges fut l’un des éléments le plus important de la terreur sous le régime Stalinien. Ce système permettait d'éliminer toute possibilité d’opposition. Les premières purges de Staline eurent lieu entre 1928 et 1933 (visait surtout les fonctionnaires).

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