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Cours Histoire des idées politiques

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Par   •  5 Octobre 2014  •  10 101 Mots (41 Pages)  •  1 198 Vues

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Histoire des idées politiques

Monsieur DELAIGUE

Amphi J

Vendredi

Retourner derrière soi = toujours bénéfique.

Jury des concours = questions générales, pas techniques.

Examen : QCM ou moitié QCM (dizaines) et moitié question (question de synthèse : 1 ou 2 pages max).

Question synthèse (10 pts) {2pages max = 1 feuille} + 10 questions (10 pts).

AVANT-PROPOS

Ce cours intervient après les cours d’histoire des institutions, abordée le fonctionnement des institutions politiques. Ici, approcher un peu plus près le phénomène politique.

Une idée ou la pensée (politique): ce sont des termes neutres (généraux). C’est la représentation qu’on peut se faire dans l’esprit humain d’un phénomène déterminé (ici c’est la politique), i.e. on va pouvoir discuter du pouvoir et de l’obéissance. De ce point de vue, termes généraux proche de la philosophie. Réfléchir sur le pouvoir et sa nécessité et sur l’obéissance (pourquoi on obéit à un pouvoir à un moment donné ; question de la légitimité et son support).

Doctrine : on utilise ce mot lorsqu’on porte un jugement sur des faits, i.e. c’est en soi un système de pensée qui repose sur une analyse théorique. On prend une situation donnée (ex : politique ou économique ou sociale à un moment donnée) et on va essayer de savoir le pouvoir du comment nous sommes arrivés là. A partir de cette analyse de faits, on va essayer dégager un certain nombre de projets de réformes (soit pour améliorer le système ou on est contre). C’est un facteur essentiel de la vie politique, car chaque acteur est amenée, à un moment donnée, à procéder à une analyse de sa propre situation (ex : pourquoi l’Etat en est là ? Que faire pour que cela aille mieux ?) : soit chacun va avoir une solution individuelle ou après avoir sa propre analyse, on va pouvoir se ranger dans telle ou telle doctrine (quelle doctrine m’apporte les réponses ?). autrement dit, la doctrine n’est jamais neutre, elle est une interprétation très subjective. Par conséquent, avoir à l’esprit l’aspect subjectif de l’analyse des faits et des solutions proposées. Le travail de l’historien sera de rester le plus objectif possible face au subjectivisme de la doctrine. D’où l’intérêt de placer la doctrine dans son contexte.

Théorie : Elle est un élément de la doctrine. On devrait la laisser à la systématisation de la situation (aspect scientifique). La théorie contribue la connaissance de la réalité politique (exemple : je sais qu’un suffrage censitaire va contribuer à renforcer un régime de type conservateur, faire appel à des propriétaires (des gens les plus aisés)).

Idéologie : c’est un ensemble de concepts qui ont pour vocation à se propager/se diffuser. En ce sens premier, on employait l’idéologie dans le sens d’une doctrine qui avait pour vocation à persuader l’autre à rejoindre la doctrine professée. On a pu dater la fin de l’idéologie à la fin des années 1980 (avec la chute du mur de Berlin). Mais en réalité, les idéologies perdurent, nous continuons à discuter.

Les idées politiques font partie des sciences humaines, avec une difficulté qui est la question de l’objectivité dans la mesure où le politologue est immergé lui-même dans la politique à un moment donné ; il est partie intégrante de doctrines, de théories, pensées comme étant vrai à un moment donné. Il est très difficile d’avoir une analyse totalement objective.

Politique : vient du grec polis = la cité (= communauté de citoyens qui vivent à un moment donné selon des règles/lois et soumis à un pouvoir).

Etudier les idées politiques revient à réfléchir sur le pouvoir. Cette réflexion commence durant la Grèce antique (- 5 siècle). Est-ce que les civilisations précédant la Grèce ? C’est délicat. Par exemple, dans l’Egypte antique, étroite relation entre les hommes et la religion : testologie. Toutes les questions qu’on se pose vont trouver leurs réponses dans la religion. Dans les autres religions, nous n’arrivons pas à voir le phénomène politique hors de la religion, nous avons l’impression qu’il n’y a pas de place pour la réflexion de l’homme et qu’il y a que des réponses religieuses possibles. Opérer une réflexion sur le pouvoir qui se dégage des doctrines religieuses. Le rapport est fondamental.

Etudier l’organisation du groupe social.

Examiner les conditions dans lesquelles ceux qui exercent le pouvoir sont choisis et dans quelles conditions ils exercent la contrainte.

Les idées politiques vont nous permettre de répondre à des questions :

- Quels sont les fondements du pouvoir ? Réflexion sur la nécessité du pouvoir : les hommes ont-ils besoin de se soumettre au pouvoir ? Et pourquoi ?

- En quoi consiste la souveraineté ? Qu’est ce qui fait qu’un groupe ou un seul (qui détient la puissance) d’exercer la force de contraindre à celui qui n’est pas d’accord, que ce groupe ou ce prince a fixé?

- Quelles sont les finalités du pouvoir ? Plus largement, quelles sont les finalités de la société ou des sociétés (Qu’est-ce qu’on vise ? Idée du bonheur, par exemple ? Bonheur collectif (objectifs assignés vers lesquels on voudrait tendre) ou individuel ? cf. philosophes des Lumières) ?

- Quelles sont les différentes formes de gouvernement (typologie) ? Existe-t-il une forme idéale ? Est-ce qu’on peut trouver une forme politique idéale ? Les grecques vont apporter des réponses, nous sommes restés sur ces réponses.

Les questions et les réponses varient suivant les époques, les lieux et les auteurs. Globalement, d’une manière universelle et intemporelle, nous sommes posés le même genre de ces questions. Aujourd’hui, on se pose de moins en moins ces questions, nous

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