Compte rendu des « Rendez-vous de l’histoire »
Étude de cas : Compte rendu des « Rendez-vous de l’histoire ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar henri43 • 22 Janvier 2020 • Étude de cas • 1 086 Mots (5 Pages) • 508 Vues
Henri Lapierre
Licence 1 Histoire
Compte rendu des « Rendez-vous de l’histoire »
Dans le cadre des « 22ème rendez-vous de l’histoire » à Blois, nous allons mener un compte rendu sur la conférence « Les matchs de football France-Italie, de 1910 à nos jours » présenter par Mr François Da Rocha Carneiro, professeur d’histoire-géographie, docteur en histoire médiévale, docteur en histoire contemporaine et vice-président de l’APHG, auteur et coauteur de «Croix, la mémoire d’une ville » et de «L’alimentation à la fin du Moyen Âge ». Mr Da Rocha Carneiro, nous propose d’analyser la mémoire collective des 39 rencontres entre la France et l’Italie de 1910 à 2018 à travers le prisme du regard français.
I) Une journée particulière
Selon le conférencier, le football France-Italie à chacune de ces confrontations constitue une « journée particulière », en effet à un rythme régulier, en un siècle, il y eut près de 39 rencontres, les seules périodes creuses étant les guerres. Le premier match se déroule en 1910, à Milan en Italie, à l’époque, il ne suscite pas les passions suite au précédent contexte de guerre des fédérations du football de 1908, le football était encore peu médiatisé associé à la distance à parcourir pour aller couvrir le match. Un journal « L’Auto » retrace ce match sans grande précision, il ne représente qu’un tiers de colonne, l’Italie gagne 6-0 mais le match ne marque pas les esprits. À partir de 1911, la suivie médiatique est plus travaillé, les équipes de football devenant plus réputé, certains matchs ne montrent cependant pas de réels enjeux comme la rencontre de 1927 qui se clôt par une égalité, le match se déroule pourtant en France. Les médias mettent en place un portrait du match avec des analyses, des critiques quant à la formation de l’équipe, plus le match approche, plus la construction médiatique est visible, le jour même un quart de page est dédié au match puis plus les jours passent, plus ce dernier sort des esprits. Suite à la Première Guerre Mondiale, s’ajoute une mise en spectacle, une représentation par la photo mais aussi par les enregistrements vidéo, les caméras sont au bord du terrain, la visualisation du match est incomplète et n’est pas fluide, seuls les moments forts sont représentés et cadrés, les commentaires sont absents. Aujourd’hui, le recours à l'assistance vidéo et autorisée, les matchs sont représentés par tous les médias, la construction médiatique permet à chaque match la contextualisation d’une journée.
II) Une famille
De même le conférencier pense que ce football renvoie à la notion de « famille », l’Italie est en effet considérée comme une « nation sœur », elle reste toutefois peu connue et éloignée. En 1910 le football étant peu médiatisé, il y a l’impression d’un monde restreint, avec deux pôles principaux, au nord-ouest, la France avec Paris et ces alentour et au sud, l’Italie, les seuls adversaires en 1920 sont la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. Le voyage est donc un passage obligé du match, en 1937 il dure une nuit pour aller à Naples. La durée du voyage se réduit plus les années passent, les équipes pouvaient vivre des moments de sociabilité durant ce dernier et visiter des sites touristiques, en 1927, l’équipe italienne a pu visiter l’Arc de Triomphe. Le football italien n’use pas de modèle technique particulier tout comme le Français, jusqu’à en 1948 en usant du « Catenaccio », système technique d’origine autrichienne, basé sur la défense avec une formation 1-2-2-5, qui permet de nombreuses victoires italiennes, le football français lui se base dessus et l’adapte en 1998 et à la coupe du monde 2006. Aujourd’hui, elles l’ont abandonné au profit du modèle plus offensif. L’idée de famille est très présente dans l’impression est que l’Italie est la grande sœur à battre dans ce football, elle est le maître étalon de la France la volonté d’obtenir la victoire met en valeur plusieurs détails, Michel Platini est un petit-fils d’immigré italien, c’est un joueur qui a évolué dans les deux footballs. Les guerres sont des périodes de deuil à cause de la disparition de jouer. La catastrophe de Superga décime une partie de l’équipe italienne en 1949. En 1993, la France est éliminée par la Bulgarie et ne pourra se confronter à l’Italie en Amérique pour la coupe du Monde 1994, les dirigeants démissionnent. Cette rivalité se poursuit avec la renaissance de la foot italienne et française, dans le recrutement des joueurs, la diaspora italienne permet le recrutement d’uruguayens et d’argentins, ce qui inspire les clubs français, de même de nombreux joueurs français évoluent dans le football italien, Lilian Thuram, Zinedine Zidane et Didier Deschamps à la Juventus de Turin, Youri Djorkaeff à l’Inter Milan et Christian Karembeu à la Sampdoria de Gênes.
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