Les Relations féodo-vassaliques
Cours : Les Relations féodo-vassaliques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar diablebarbie • 10 Novembre 2012 • Cours • 624 Mots (3 Pages) • 3 277 Vues
Au 11 ème siècle, l’obtention du fief n’est plus la conséquence, voir l’accessoire de l’engagement vassalique comme pouvait l’être l’ancien bénéfice carolingien , il en est devenu la condition première . C’est en vue d’obtenir un fief que le vassal prête hommage et serment à son seigneur. Par conséquent ,les vassaux multiplient donc les hommages pour accumuler les fiefs. Quand deux seigneurs ayant un vassal en commun entrent en guerre. On pensa à la solution de l'hommage lige , si il ya plusieurs hommages liges alors le plus ancien prime.
La relation de vassalité occasionnait le plus souvent une concession en fief du seigneur à son vassal ce qui représente un lien réel comme on le voit à la ligne 13 du texte ou il est question de la concession d’un bénéfice en échange de l’aide, du conseil et de la fidélité du vassal. A l'origine, c’était en l'accueillant chez lui, en le nourrissant et en le vêtissant ;plus tard, en lui donnant un fief. Le fief est une source de revenus et de pouvoir. Le fief peut être une terre avec tous les droits qui y sont attachés (le droit de rendre la justice par exemple) que le vassal tient de son seigneur et qui doit lui permettre de mieux le servir en fournissant au vassal l’entretien et les moyens de subvenir à ses besoins (revenu stable pour vivre, s’entraîner et s’équiper) .
Mais le fief n’est pas toujours terrestre, mais il peut s'agir aussi de droits de péage, de droits de justice ou d'une simple somme en argent que l‘on surnomme « fief-rente ». Cette concession prend effet par l’investiture. Elle a généralement lieu après le serment de fidélité. Par cette investiture, le seigneur vê son vassal. Lors de la cérémonie, le seigneur remet symboliquement à son vassal un don comme une motte de terre, de la paille ou un objet .Lorsque la terre n’est pas loin, le seigneur fait la montrée du fief, il lui montre la terre concédée. A partir du milieu du 12 ème siècle cette montrée est remplacée par un document écrit faisant un inventaire détaillé du fief, c’est l’aveu et dénombrement .Cet acte deviendra obligatoire au 13 ème siècle. Le fief reste la propriété éminente du seigneur, dont le vassal a l'usage réel. On parle de propriété éminente pour le seigneur suzerain qui est directement le propriétaire des terres concédées au vassal. Et on parle de propriété utile pour le vassal, c’est-à-dire le droit d’exploiter le fief pour son propre compte.
Il est important de préciser que même si le seigneur, dans la majorité des cas, concède un fief à son vassal, il n’en est pas toujours le cas. Il arrive parfois que le vassal jure fidélité à son seigneur en l’échange de sa protection sans que ne lui soit attribuer un fief. Cependant, la pratique de la concession en fief s’est vite généralisée et ce genre de cas constituait une exception. C’est pour cela que la vassalité est considérée comme jumelée à la concession en fief et que l’on dit que la fidélité est double. Le fief devient l’élément essentiel du lien féodo-vassalique. Au XIe siècle, les fiefs se patrimonialisent : s'ils sont théoriquement viagers, dans les faits, ils deviennent héréditaires, moyennant le paiement du relief lors de la mort du seigneur ou du vassal (renouvellement du lien à chaque génération),ce qui renverse la relation entre le seigneur et le
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