Guillaume le Conquérant et sa conquête de l'Angleterre

Les invasions normandes en Angleterre

Des invasions normandes bien avant Guillaume le Conquérant :

L’influence normande est présente bien avant 1066 et la bataille d’Hastings. Cette bataille n’est en fait qu’une conclusion de décennies d’influence venant du continent, des jeux de pouvoir qu’ont mené à l’invasion par Guillaume le Conquérant. Les raids vikings qui ont commencé au 8ème s. avec l’attaque de l’abbaye de Lindisfarne en 793, au moment desraids vikings, l’Angleterre est divisé en 7 royaumes cela s’appelle l’« Heptarchie ». Ces royaumes ont donc leurs propres rois, leurs propres rois etc…                         Logiquement cette heptarchie provoque de fortes dissensions et de fortes rivalités entre les rois et les peuples.

Ces raids successifs détruisent peu à peu les différents royaumes jusqu’au dernier le Wessex gouverné par Alfred le Grand, celui-ci arrête les Danois à sa frontière est réussi à unifier les royaumes anglo-saxons du Sud et de l’Ouest. Alfred le Grand signe un traité avec Guthrum qui donne aux Danois une terre appelée le « Danelaw » littéralement « Loi des Danois ».

Contexte propice à une invasion :

A sa mort en janvier 1066, Édouard le Confesseur laisse la couronne d’Angleterre à trois héritiers qui sont :

- Guillaume de Normandie (le Conquérant) fils du cousin d’Edouard

- Harold Godwinson, plus riche et puissant noble de la cour anglaise mais aussi beau-frère d’Édouard

- Harald Hardrada, Roi de Norvège revendique aussi la couronne

Édouard aimait promettre sa couronne au gré des besoins. Il promet sa couronne à Guillaume quand il est en exil en Normandie à la suite du Massacre de la Saint-Brice où Aethelred II père d’Édouard avait ordonné le massacre de tous les danois se situant en dehors du Danelaw car il pensait payer un tribut trop élevé.                                                          Il lui promet sa couronne car Guillaume l’aide en lui envoyant des nobles et des prélats pour les postes importants du Royaume.

À la suite d’accords politiques Édouard promet sa couronne à Harald. Mais à la suite de la Bataille de Stamford Bridge, où il est vaincu par Harold et meurt à cette bataille logiquement il n’est plus prétendant au trône.

Sur son lit de mort Édouard donne la couronne à Harold. Néanmoins les attaques d’Harold notamment la Bataille de Stamford Bridge ont usé les forces d’Harold cela aide fortement Guillaume lors de son invasion. À la suite de la Bataille d’Hastings Harald meurt et laisse donc sa place à Guillaume qui se fait maintenant appeler « le Conquérant ».

L’invasion normande :

Guillaume réunit ses barons à Lillebonne en mars 1066 et annonce sa décision de revendiquer le trône d'Angleterre par les armes. Les préparatifs durent plusieurs mois car il faut réunir une armée assez forte d'une et construire une flotte suffisamment grande pour la transporter. Son armée, se réunie à Dives-sur-Mer, puis à Saint-Valery-sur-Somme, elle est composée non seulement de Normands, mais également de contingents venus de Bretagne et de Flandre, entre autres. Certaines chroniques normandes attribuent également à Guillaume des préparatifs diplomatiques, avec notamment l'envoi d'une bannière par le pape Alexandre II en signe de sa bénédiction. Néanmoins, les récits contemporains n’évoquent pas cette bannière, qui n'est citée que par Guillaume de Poitiers bien après les faits.

Les sources contemporaines fournissent des chiffres allant de 14 000 à 150 000 soldats pour l'armée de Guillaume, et une liste d'époque parle de 776 navires fournis par 14 barons normands, un chiffre surement exagéré. Les historiens modernes donnent des estimations plus modestes : entre 7 000 et 8 000 soldats, dont 1 000 à 2 000 cavaliers, pour Matthew Bennet ; 7 500 soldats pour Christopher Gravett ; 8 000 combattants pour Pierre Bouet ; 10 000 hommes, dont 3 000 cavaliers, pour Peter Marren. L'armée se compose de fantassins, de cavaliers et d'archers ou d'arbalétriers.

Les forces de Guillaume peuvent traverser la Manche aux alentours du 12 août, mais la traversée est retardée pendant de nombreuses semaines. Les chroniqueurs normands expliquent que ce délai est dû au mauvais temps, mais il est plus probable que Guillaume ait préféré attendre qu'Harold renvoie sa flotte pour avoir une traversée plus facile. Les Normands débarquent définitivement le 28 septembre à Pevensey, dans le Sussex. Guillaume fait bâtir un château en bois à Hastings, d'où il lance des assauts sur la région. Des fortifications sont également construites à Pevensey.

Pendant ce temps, Harold, après avoir abandonné une grande partie de ses forces dans le Nord, avec les comtes Morcar et Edwin, se dirige vers le Sud à marche forcée. Il apprend probablement la nouvelle de l’arrivée normande. Son armée marche pendant les 320 km qui la séparaient de Londres en l'espace d'une semaine, soit 43 km par jour. Harold passe ensuite quelques jours à Londres. La nuit du 13 octobre, il bivouaque avec son armée sur la colline de Caldbec, à une quinzaine de kilomètres du château bâti par Guillaume à Hastings.

Les sources donnent des chiffres très distincts pour l'armée d'Harold : des sources normandes font état de 400 000 à 1,2 million d'hommes, alors que la majorité des sources anglaises donnent des chiffres très faibles, peut-être pour rendre la défaite plus acceptable. Les historiens offrent des évaluations allant de 5 000 à 13 000 combattants, la plupart tournant autour de 7 000 à 8 000 combattants, en comptant aussi bien le fyrd, une troupe de fantassins qui forme le gros des troupes, que les housecarls, des soldats professionnels qui servent de garde rapprochée au roi et constituent la structure de son armée. On ne connaît qu'une vingtaine d'individus ayant combattu du côté anglais, dont deux des frères du roi, Gyrth et Léofwine.

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