Corps et travail au Moyen-Age.
TD : Corps et travail au Moyen-Age.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marquise1 • 31 Mars 2016 • TD • 507 Mots (3 Pages) • 957 Vues
Oral pratiques corporelles au Moyen-âge
Intro :
Le Moyen Âge s'étend sur environ mille ans. Selon les auteurs, le début du MA concorde avec la chute de l’empire romain en 476 ou en 496, date du baptême de Clovis.
Il finit, selon les historiens, soit en 1453, prise de Constantinople par les Turcs et fin de l'Empire romain d'Orient, soit en 1492, date de l'accostage de Christophe Colomb sur le continent américain.
Période durant laquelle les pratiques corporelles subissent des changements, des évolutions
Au moyen âge, le cheval : un combattant :
Les chevaliers comme les chevaux sont lourdement recouverts d’armures, ce qui les rend plus puissant. Ce sont les activités basées sur la force de l’individu qui prédominent au Moyen-âge. En effet on vise le développement de la masse musculaire, on cherche à développer la préparation physique du combattant.
Par conséquent, le cavalier ne pouvait d’ailleurs diriger sa monture, étant donné son équipement, que par des commandements brutaux. Des éperons puissants et des mors pesant plusieurs livres étaient nécessaires. La nature de l’équipement des chevaliers du Moyen Age montre que l’équitation ne devait pas être très perfectionnée et subtile.
Pour les déplacements ou la promenade, on choisit des chevaux plus légers.
Au Moyen Age, entre deux guerres, les chevaux sont également utilisés dans les tournois, sortes de fêtes guerrières où les accidents mortels sont très nombreux ; mais progressivement des «armes courtoises » (épée sans pointe ni tranchant, masse d’armes sans pointes), moins dangereuses, sont introduites, les espaces d’évolution changent. C’est l’apparition des règles et des codifications pour éviter que les chevaliers s’entre tuent, éviter les blessures graves car au début « le tournoi et la guerre, c’est un tout », très peu de spectateurs…
→ Volonté de faire reculer la violence
Evolution technique conséquente :
Sous le règne de Charlemagne, la place de la chevalerie et l’équitation de guerre évoluent : les conditions de combat changent. En effet, l’équitation montre son ascendant grâce à une évolution technique. La sellerie acquiert les éléments qui la constituent encore aujourd’hui (selle, étriers, mors de bride, ferrure, etc.) et perfectionne ceux qui existaient déjà. Ces innovations apportent une meilleure stabilité du cavalier et un développement important du combat à cheval, avec des conséquences tactiques dans la conduite de la guerre.
L’équitation devient « un art équestre » :
Fin de la cavalerie lourde : les charges brutales avec de lourds chevaux sont devenues inutiles, car bien trop vulnérables aux boulets. Des chevaux plus légers, plus agiles, plus rapides sont utilisés : équitation plus technique, plus méthodique.
Exemple d’innovation technique : le « Caracol » en Italie qui permet de reprendre un ascendant sur le champ de bataille –technique du « feu » puis roulement des cavaliers) → déplacement rapide, manœuvre basée sur l’aisance,
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