Star Wars en Antiquité

Star Wars Day

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine…

Un jeune padawan essaya de comparer l’univers Star Wars à celui de l’antiquité romaine et à celui du III Reich. Ce jeune padawan fera tout pour protéger et éviter qu’il y ait une autre attaque future sur le système Nar Kreeta….

1. 1/ Des inspirations historiques

1. A) Rome influence les épisodes I, II et III, c’est évident !

Pour réaliser cette deuxième trilogie, George Lucas s’est inspiré de la Rome antique. Dans l’épisode I, dès le générique du premier épisode, on nous annonce que « Le trouble s’engouffre dans la République Galactique ». Le régime républicain rencontre certaines difficultés à gérer un territoire galactique immense, regroupant des centaines de systèmes différents. Le régime républicain a également des difficultés à maintenir l’ordre dans tout le système surtout ceux situés dans la bordure extérieure. Rome avait aussi du mal à gérer son immense empire et devait faire face à certaines résistances. Mais la référence la plus marquante dans cet épisode est la course de module qui a lieu sur la planète Tatooine qui rappelle évidement les courses de chars romains, et on retrouve tout : sable, bousculades et bien sûr les tours du circuit qu’il fallait pour gagner. De plus, on pourrait rapprocher le rôle du Conseil Jedi de celui des magistrats romains qui avaient pour tâches d’assurer la gestion des affaires publiques de la cité.  

Dans l’épisode II, la présence de l’arènes à Géonosis pour l’exécution de Padmé, Anakin et Obi-Wan, reflète les exécutions communes dans l’Empire Romain, ainsi qu’aux combats de gladiateurs.

A la fin de l’épisode III, Palpatine déclare l’avènement d’une « nouvelle République galactique impériale ». Nous pouvons noter ici le choix de ces mots : Palpatine laisse croire qu’il est le « sauveur » de la République alors que la présence du terme « impériale » ne laisse guère de doute quant au bouleversement politique qu’il est en train de créer. Cela n’est pas sans rappeler Auguste qui, après avoir vaincu Marc Antoine en Egypte, s’était posé comme le « restaurateur » de la République romaine suite aux guerres civiles alors qu’en réalité, le régime glissait déjà vers un système monarchique.

1. B) Et si l’on comparait Palpatine à quelqu’un d’encore moins sympathique que lui ?

Pour réaliser la première trilogie, George Lucas s’est inspiré de la Seconde Guerre Mondiale, surtout de la montée du nazisme.

Intéressons-nous d’abord au personnage Palpatine. Il convient de noter que, comme Hitler, Palpatine parvient au pouvoir dans la plus simple légalité ; dans l’épisode I, le sénat décide de l’élire Chancelier (un titre évidemment pas anodin), puis dans l’épisode II, le sénat lui confère les pleins pouvoirs. Il n’est évidemment donc pas question d’un quelconque coup d’Etat qui achèverait la République Galactique qui se meurt à petit feu. Comme Hitler en son temps, Palpatine s’avère être un manipulateur hors-pair. En effet, il parvient à justifier sa prise de pouvoir en accusant les Jedi d’avoir manigancé un complot pour renverser la République. L’incendie du temple Jedi fait assurément penser à celui du Reichstag le 27 février 1933, Hitler avait alors accusé les communistes d’être responsables de la tragédie. L’application de l’ordre 66 (purge des Jedi), dans l’épisode III, est un parallèle à « la Nuit des longs couteaux » quand, en 1934, Hitler a par le biais d’assassinats fait liquider les SA au profit des futurs SS.

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