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Rome, la République en crise (-133 à -27)

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Par   •  31 Mars 2017  •  Cours  •  1 781 Mots (8 Pages)  •  849 Vues

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Chapitre 2 : La république en crise

Introduction

        Équilibre idéal entre les pouvoirs du peuple, des magistrats et du sénat,  depuis l’avènement de la république en -509  ; ce modèle rentre en crise après la deuxième guerre punique ; tentatives de réformes vouées a l’échec à cause d’un parti noble possessif et égoïste.

                

                I- Les institutions d’une république oligarchique.

        

        A- Le «  métier de citoyen » à Rome.

        

        Trois institutions fondamentales :

- les assemblées populaires, les comices ( tributes, regroupés selon le lieu de résidence, curiates, regroupés selon l’appartenance familiale, centuriates, regroupés selon leur richesse)

- les magistratures

- les conseils (curie et sénat)

        Les patriciens  monopolisent les magistratures et les plébéiens constituent les classes moyennes

        trois catégories d’homme, les citoyens romains ( droits : suffragium, droit de vote, honores, accès aux magistratures, connubium, droit de contracter un mariage, commercium, droit de posséder de vendre et de rédiger un testament, provocatio ad populum, droit de faire appel ; devoirs, impôts sur la succession, fonctions civiles à exercer, service militaire dans l’armée romaine) les citoyens de droit latin (droits partiels) et les non-citoyens (sine suffragio).

        Recensement tous les cinq ans (lustrum), indicateur du potentiel militaire et fiscal.

        Trianomina : praenomen+gentilis+cognomen. 

        Droit des femmes : Gestion domestique

        Le cursus honorum : mandat d’un an

-questeur : gèrent les finances et lèvent les impôts,

-édile : donnent les jeux, font respecter les fêtes religieuses prennent de la popularité à leur frais pour achever le cursus, assure la sécurité,

-prêteur : pouvoir judiciaires, juges,

-censeur : chargé du recensement, évalue les richesses

-consul : au nombre de deux, chefs du pouvoir exécutif,

-(dictateur) : circonstances exceptionnelles (guerres) tous les pouvoirs sont remis aux mains d’un homme pour six mois.

        Le tribun de la plèbe, fonction clef, issu de la plèbe, support du peuple, puissance inviolable, droit de veto.

        Sacerdotes, sont des nobles (obtenir l’attention et la faveur des dieux), les pontifes, qui président les cérémonies religieuses (2× 8) et les augures, qui lisent l’avenir.

        

        B- Le pouvoir de l’oligarchie.

        Gouvernement des meilleurs (+ riches), la nobilitas (au moins un  ancêtre consul ) peuple et élite partagent des valeurs communes (mos majorum : Fides, Virtus, Pietas, Frugalitas, Clementia, Justicia), lex claudia ( interdiction aux sénateurs de cumuler des revenus commerciaux), société pas cloisonnée (clientélisme, services), cohésion du tissu social qui équilibre la société.

        Le sénat : gère les finances et la diplomatie, décide des entrées en guerre et de la paix, (princeps senatus, fonction morale ou vieux sage…)

        Ordre équestre : pas d’élection, inscrit par les censeurs (grade militaire déterminé censitairement), gèrent la levée des impôts et autres questions financière.

        L’aristocratie monopolise le pouvoir publique.

                II- Des réformes gracchiennes à l’avènement du principat : l’agonie de la république (-133 à -27).

        

        A- Les facteurs de désagrégation de la république aux IIe siècle avant JC

        

        Il ya six facteurs pour expliquer cette désagrégation :

- la démographie : la deuxième GP a fait une saignée d’environ 300 000 morts, la population romaine passe de 270 000 à 214 000 citoyens. L’agriculture manque de main d’œuvre et la levée militaire est excessive et lassante.

- Les tensions avec les cités alliées qui se rangeaient en fonction des vents durant la 2 GP.

- La durée de la mobilisation est difficile à vivre.

- Les soldats sont pauvres et ne retrouvent pas foyer à leur retour.

- Le flot d’or qui se déverse est un cadeau empoisonné.

- Paulus Aemilius ramène, pour exemple, 120 millions de sesterces de sa courte campagne en Macédoine… Les caisses de l’État ont au moins 610 millions de sesterces et un grave phénomène d’inflation se fait sentir avec la suppression du tributum. Les pauvres en pâtissent.

        Cette crise est liée au processus de conquête, crise de croissance.

        En -149, la lex calpurnia crée un tribunal spécial pour les magistrats verreux… (ex : Verrès)

        B- Les tentatives de réforme gracchiennes et leur échec (-133 à -122)

        

        L’obsession, qui est aussi la solution, est de reconstituer la classe des petits citoyens.

        Les Gracchi incarnent cet esprit de réforme,ils sont issus de la haute noblesse et sont les petits fils du grand Scipion l’africain. Ils ont donc une bonne assise sociales, mais ils sont aussi de bons orateurs avec un bon prestige politique. Recherche d’une certaine forme de « communisme », pour éviter que l’ager publicus soit accaparé par les Grands ( pas de propriété d’une superficie de plus de 500 jugères~ 125 hectares).

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