Reforme Gregorienne Du XIe Au XIIe Siecle
Documents Gratuits : Reforme Gregorienne Du XIe Au XIIe Siecle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LAPAIX • 26 Mars 2013 • 383 Mots (2 Pages) • 929 Vues
reforme gregorienne du XIe au XIIe siecle
2- L’action de la société féodale sur l’Eglise
Si l’Eglise, suivant sa mission, s’efforça d’agir sur la société, la société, comme il était inévitable, réagit sur l’Eglise. Ses dignitaires entrèrent dans la hiérarchie féodale. Ses membres, et particulièrement les évêques et les prêtres, se laissèrent envahir par ce qu’on appelait << l’esprit du siècle >> et prirent les mœurs de la société a laquelle ils etaient mêles.
3- Les dignitaires ecclésiastiques devenus des dignitaires féodaux
Les évêques et les abbés étaient propriétaires, non en leur nom personnel, mais au titre de leur église ou de monastère, de domaines étendus. De ce fait, ils étaient devenus des seigneurs féodaux, ayant suzerain et vassaux, soumis aux mêmes aux obligations, jouissant des mêmes pouvoirs que les seigneurs laïques. Les choses en étaient arrivées a ce point que leur caractère de dignitaire ecclésiastique tendait à s’effacer derrière leur caractère de seigneur féodal, et semblait n’en être plus que l’accessoire. C’était du prince son suzerain que l’évêque ou l’abbé recevait simultanément la double investiture, celle qui faisait de lui le chef temporel d’une seigneurie et celle qui faisait de lui le chef spirituel d’une église ou d’une communauté.
2- L’action de la société féodale sur l’Eglise
Si l’Eglise, suivant sa mission, s’efforça d’agir sur la société, la société, comme il était inévitable, réagit sur l’Eglise. Ses dignitaires entrèrent dans la hiérarchie féodale. Ses membres, et particulièrement les évêques et les prêtres, se laissèrent envahir par ce qu’on appelait << l’esprit du siècle >> et prirent les mœurs de la société a laquelle ils etaient mêles.
3- Les dignitaires ecclésiastiques devenus des dignitaires féodaux
Les évêques et les abbés étaient propriétaires, non en leur nom personnel, mais au titre de leur église ou de monastère, de domaines étendus. De ce fait, ils étaient devenus des seigneurs féodaux, ayant suzerain et vassaux, soumis aux mêmes aux obligations, jouissant des mêmes pouvoirs que les seigneurs laïques. Les choses en étaient arrivées a ce point que leur caractère de dignitaire ecclésiastique tendait à s’effacer derrière leur caractère de seigneur féodal, et semblait n’en être plus que l’accessoire. C’était du prince son suzerain que l’évêque ou l’abbé recevait simultanément la double investiture, celle qui faisait de lui le chef temporel d’une seigneurie et celle qui faisait de lui le chef spirituel d’une église ou d’une communauté.
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