Mikhaïl Gorbatchev
Lettre type : Mikhaïl Gorbatchev. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Janvier 2014 • Lettre type • 733 Mots (3 Pages) • 732 Vues
Mikhaïl Gorbatchev fait un discours télévisé le 25 décembre 1991, il y annonce sa démission des fonctions officielles qu’il exerce à la tête de l’URSS. Il s’exprime ici dans un contexte de crise politique intérieure et de tensions a l’intérieur des républiques soviétiques, mais aussi alors que l’affrontement avec les EU est définitivement clos (intervention commune dans la guerre du golfe). Il s'agit pour lui d’annoncer officiellement sa démission en tant que chef de l'Etat tout en justifiant ses actions.
Agé de 54 ans, Mikhaïl Gorbatchev est nommé secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique en 1985. Conformément aux institutions, il devient donc le dirigeant du pays. Après avoir tenté de réformer le modèle soviétique de manière radicale et renouveler des bases de relations avec les Etats-Unis, provoquant ainsi une « énorme tension », M. Gorbatchev se heurte rapidement à de multiples oppositions internes. Durant l’été 1991, il est même victime d’une tentative de putsch. Celle-ci a été faite par les nostalgiques, au sein de l’Armée rouge notamment, du modèle soviétique tel qu’il existait du temps de Brejnev. Pour qualifier ses adversaires, il évoque les « forces du passé moribond et réactionnaire ». Il est sauvé de justesse par le président de la Russie, Boris Eltsine, M. Gorbatchev sort discrédité de cette épreuve politique malgré son prix Nobel obtenu la même année. Bien qu’il ait été élu président de l’URSS en 1990, il est contraint à quitter le pouvoir.
Parvenu au pouvoir après l’immobilisme maintenu par Léonid Brejnev en URSS durant plusieurs décennies, Mikhaïl Gorbatchev s’est imposé à la tête du parti communiste avec le projet d’engager des réformes profondes. Pour lui, il s’agit de faire table rase des « anciennes structures du parti (…), de nos préjugés idéologiques (…), de notre psychologie parasitaire ». Lorsqu’il arrive au pouvoir, M. Gorbatchev, communiste réformateur, porte donc un regard très critique sur le modèle soviétique tel qu’il s’est développé depuis Staline (1928 – 1953). En effet, au début des années 80, le système économique et social de l’URSS ne fonctionne plus vraiment : insuffisance de la consommation, retard technologique par rapport au monde occidental, transports et agriculture déficients, niveau de vie moyen moindre. De plus, dans le domaine politique, le modèle soviétique semble être aussi dans une impasse : montée de la dissidence (La dissidence est l'action ou l'état de ceux qui s'écartent de l'opinion ou de la doctrine admise par la majorité, qui ne reconnaissent plus la légitimité d'une autorité établie et qui cessent de lui obéir. C'est aussi l'état de ceux qui se séparent de la communauté, de l'organisation ou du parti auquel ils appartenaient. : A. Soljenitsyne, A. Sakharov), revendications indépendantistes de plusieurs républiques ou nationalités de l’Union, contestations internationales de plus en plus vives, y compris en provenance des pays alliés (Pologne). En fait, le système se maintient essentiellement en place par la répression.
Mikhaïl Gorbatchev engage donc un programme de mesures très audacieuses au regard des dogmes marxistes. En ce qui concerne la politique, on parle de « glasnost » (transparence). Il s’agit de libérer l’opinion
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