Lettre de Pline le jeune à Trajan
Commentaire de texte : Lettre de Pline le jeune à Trajan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maryloulou • 16 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 1 124 Mots (5 Pages) • 3 950 Vues
La préservation de l'empire nécessite une juste et morale appréciation des menaces supposées. Ainsi, c'est dans cette optique que Pline le jeune, alors administrateur de la province du Pont-Bithynie comme légat extraordinaire, intérroge l'empereur Trajan dans une lettre datant du 111-112.
Dans cette lettre, on condamne les chrétiens qui le revendiquent et qui renient les Dieux impériaux.
A cette époque, le christanisme est prohibé au sein de l'empire. cependant, il s'étend jusqu'en Asie mineure. La présente lettre de Pline le jeune est adressée à Trajan afin de définir les conditions de condamnation à employer.
Le christianisme est en plein essors et cela effraie en politique. il convient d'y remédier au plus vite seulement la question est de savoir de quelle manière.
De quelle façon peut-on appréhender le christisnisme au sein de l'empire ?
Pline le jeune songe à la nécessité de lutter contre une religion en expenssion, le christianisme, qui aurait vocation à devenir une menace sur le plan politique. cependant, l'élimination des membres de cette religion doit se faire en accord avec la justice.
Dans un premier temps, nous examinerons la lutte menée contre le christianisme puis, dans un second temps, nous envisagerons cette lutte prise sous un angle judiciaire.
plan :
I - Une lutte contre le christianisme :
le christianisme devient une menace pour l'empire qui voit le culte de ses Dieux délaissé au profit d'un nouveau Dieu.
A - reconnaissance d'une menace
1 - le succès du christianisme
Le christianisme est en plein expenssion grâce, notamment, à la forte et éfficace diffusion de cette religion par les apôtres et les disciples eux-même. Le message se fait universel et évoque enfin l'existence d'une vie après la mort. les chrétiens sont remarquables par leur résistance aux condamnations et leur religion est louée car elle n'impose pas de rituel trop exigent comme la circoncision par exemple.
Pline, dans sa lettre, évoque certain rituel chrétien qu'il ne parvient pas à appréhender comme la messe dominicale des chrétiens qui ont "l'habitude de se réunir à jour fixe avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu" ainsi que l'eucharistie qui consiste à "se réunir encore pour prendre leur nourriture" et aux 10 commandements envers lesquels il faut "s'engager par serment non à perpétrer quelque crime mais à ne commettre ni vol ni brigandage ni adultère, à ne pas manquer à la parole donnée".
2 - reproches adressés au christianisme
Les chrétiens étaient crains notamment en raison de leur aliance avec des esclaves hommes et femmes. cette religion, qualifiée de "superstition" par Pline, est considérée comme étant trop pacifique ce qui les empêchent d'être soldats. ils sont, aux yeux de l'empire, de mauvais citoyens. Pline dénonce leur excès d'assiduité dans le culte chrétien et, par conséquent, leur laxisme dans le culte de l'empire.
B - l'empire désarçonné face à l'essors du christianisme
1 - recherche d'une solution
l'empire fait face à une religion jusqu'alors inconnue et le Dieu de celle-ci tend à "prendre la place" des Dieux de l'empire. cela suppose l'existence d'une faille de l'empire sur le contrôle de la cité. Pline ne sait comment procéder face à ce fléo qui ne cesse d'enfler. il en vient à intérroger l'empereur Trajan sur la marche à suivre.
2 - poursuite
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