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Les femmes durant l'Antiquité Romaine

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Par   •  3 Novembre 2017  •  Cours  •  2 561 Mots (11 Pages)  •  1 342 Vues

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Les femmes dans la Rome Antique

Leur naissance :

Le jour où l'enfant romain naît, son père décide soit de le garder, soit de l'abandonner, soit de le tuer. Souvent, quand l'enfant est une fille, on choisit de l'abandonner car la fille coûtera trop cher notamment avec la dot.

Ensuite si l'enfant est handicapé ou mal formé on le tue. Dans le cas contraire le père doit le reconnaitre pour être légitimement reconnu.

L’éducation des filles

Dès  l'âge de six ans, quelques jeunes filles sont choisies pour devenir vestale (Une vestale (en latin virgo vestalis) est une prêtresse de la Rome antique dédiée à Vesta) 

Leur éducation était faite par leur mère même si elles se rendaient quelques fois à l'école . Elles possédaient néanmoins une éducation de base de sept à douze ans où elles apprenaient à lire et à écrire sur des tablettes de cire. A partir de douze ans les filles de conditions aisées étaient confiées à un précepteur pour étudier les auteurs classiques grecs et latins tandis que les autres filles de conditions plus modestes avaient très peu accès à l'école.

Toutefois, en dehors de l'école, toutes les jeunes filles reçoivent un apprentissage par leur mère qui leur apprend le rôle de future mère consistant à s'occuper, en l'occurrence du foyer et d'apprendre l'art de la couture et de la cuisine.  Les instruments tels que la cithare et la lyre étaient des moyens d'évasion pour ces jeunes filles.

Les filles de douze ans qui se trouvaient dans des écoles secondaires appelées " grammaticus " étudiaient l'histoire, la géométrie, le latin et le grec. Elles étaient bien évidemment séparées des garçons.

Les femmes romaines étaient donc reconnues et valorisées pour le nombre d’enfants qu’elles portaient mais aussi pour leur rôle dans leur éducation, destinée à former de bons citoyens.

Au Ier siècle, les nourrices se substituaient souvent aux mères dans les catégories sociales supérieures.  Si une femme (souvent de pauvre condition) était dans l’incapacité de subvenir aux besoins de son propre enfant, elle avait la possibilité d'obtenir la bienfaisance de nourrices proposant d’offrir leur lait aux plus démunies.

Style vestimentaire :

Les habits :

Les femmes romaines pauvres portaient une double tunique de laine ou de lin, parfois elles s'habillaient de manteaux. Au contraire, les femmes riches de Rome se drapaient de soie chinoise ou de coton indien. Puis, les femmes mariées mettaient par dessous leurs tuniques une longue robe appelée stola ornée de bordures en or, en signe d'un haut classement dans la société. Elles se paraient notamment de bijoux.

Les yeux : Elles utilisent du charbon (sous forme de poudre).  

Le teint : Elles accentuent la blancheur du teint grâce à de la craie ou du blanc de céruse. Toutefois, ce matériau issu du plomb n’est pas sans danger pour la santé. On rougit les joues avec des plantes ou encore avec de la mûre écrasée.
Les tempes, elles, sont bleuies grâce à des crèmes colorées.

L'appartenance de la femme

Dans les temps les plus anciens, le mariage "cum manu" la fait passer de l'autorité (manus) paternelle à l'autorité maritale. Il s'agit toujours de l'autorité absolue (patria potestas) du chef de famille (pater familias) qui a droit de vie et de mort sur tous ceux qui habitent sous son toit. Il peut punir de mort son épouse pour adultère ou simple goût de la boisson. Il peut faire ''disparaître'' ses cadettes et ne garder que sa fille aînée s'il le souhaite, car avoir une fille est beaucoup moins prestigieux, plus cher (dot) que d'avoir un garçon.  

Ce n’est qu’à la fin IV siècle le droit de vie ou de mort leur est retiré.  

Une fille n’a pas de prénom personnel, comme les esclaves; elle garde généralement celui de son père.                                      

Bien qu’elle fût considérée comme une citoyenne romaine, la femme obtenait sa position seulement à travers son mari. Les hommes seuls portaient ce signe distinctif de leur appartenance à la citoyenneté romaine.

A partir de 445 avant J.C., les plébéiens ayant obtenu le droit de mariage avec les familles patriciennes, celles-ci font triompher progressivement le mariage "sine manu": l'épouse reste alors, même après le mariage, sous l'autorité du père qui désigne pour lui succéder un tuteur dit "légitime"                                                                                                                                                                      

A partir du IIe siècle avant J.C., la "patria potestas" est progressivement limitée; la tutelle "légitime", affaiblie par les lois d'Auguste, sera complètement supprimée au IIe siècle après J.C.                                                      Le mari peut répudier son épouse notamment pour stérilité, tentative d'avortement, à condition de restituer la dot à la famille de celle-ci. Les femmes n'acquièrent le droit au divorce qu'au début de l'empire

Une fois veuve ou divorcée, la femme rentrait au domicile du père (ou frère) toujours pour honorer les dieux du foyer. Dans l'hypothèse où la femme devait ou choisissait de rester seule, elle ne dépendait plus des dieux du foyer et par conséquent pouvait faire les mêmes choses qu'un homme libre. Si le père mourait sans vœux, la fille recevait autant que le fils même si les lois du IIe siècle av. J.-C. voulaient limiter ce droit.

Les conditions de mariage d’une femme:

Chez les plus riches, le mariage était en général arrangé pour des raisons sociales et économiques.

La condition sociale du mari est égale ou supérieure à celle de l'épouse.

A l'époque républicaine,on ne se marie pas par amour mais pour avoir des enfants et accomplir ainsi un devoir religieux (continuation du culte des ancêtres) et civique.

C’était bien sur un mariage monogame dont toute manifestation publique de tendresse entre époux était condamnée.

A l'origine, seuls les patriciens ont le droit de se marier légalement (jus conubii) Les plébéiens ne l'obtiennent qu'en 450 avant J.C., les étrangers et les esclaves en seront toujours privés. Les mariages les plus anciens étaient des mariages "cum manu": ils faisaient passer la jeune épousée de l'autorité "manus") du père à celle du mari.

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