Le Reve de la monarchie elliniste
Analyse sectorielle : Le Reve de la monarchie elliniste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Trufi • 7 Juin 2013 • Analyse sectorielle • 1 965 Mots (8 Pages) • 913 Vues
CM D'HISTOIRE ANCIENNE
20/02/13
CALIGULA, 37-41, LE RÊVE D'UNE MONARCHIE HÉLLÉNISTIQUE
Caius Caligula, fils de Germanicus (lui même fils adoptif de Tibère). Il est né en +12 alors que son père se trouve en Germanie. En 14 avec sa mère il le rejoint. Ambiance des camps. Ensuite il part en Syrie où il va accompagner son père (qui lui va y mourir). Tout jeune enfant il a été kidnappé avec sa mère par les légionnaires révoltés. Mais rien de grave et du coup Cali est devenu la mascotte des soldats qui l'on surnommé Caius Caligula en raison des bottines de soldat qu'il portait qui sont des Caligae. Caligula veut dire mot à mot petites bottes.
En 31 à 19, il rejoint Tibère à sa demande à Capri. Il va y résider pndt les dernières années.
I – L'accession au pouvoir et le début du règne
Avait commencé son règne très populaire en raison de sa jeunesse peut-être et aussi qu'il était le fils de Germa qui avait laissé un excellent souvenir au près des romaines. La succession s'est faite sans trop de difficultés. Claude, l'oncle de Cali était considéré comme quelqu'un d’incompétent, moqué de tous même de la famille impériale. Donc pas un conquérant sérieux. Et Tibérius Gennellius était trop jeune.
Sur Cali, on a réunit quasi tous les pouvoirs d'un seul coup (impérium pro-consulaire, puissance tribu, grand pontificat), un peu plus tard le titre de père de la patrie. Importants car se sont des titres qu'Auguste avait mis des années à rassembler et pourtant il n'avait pas la même légitimité qu'Aug ou Tibère. Cali avait pour lui que d'être le fils de Germa et le 1er des héritiers privés de Tib.
Le principat change un peu déforme du coup, il ne s'agit plus d'une lente consécration personnelle comme pour Auguste et Tib. Ça devient une institution monarchiques, accéder au titre de princeps s'est accéder à l'ensemble des pouvoirs.
Au départ, il promet de tenir compte des conseils du Sénat. Il va d'ailleurs condamner devant le Séant certains actes de Tib, revenir sur ses lois. Les prisonniers que Tib avait fait mettre en prison ont été libérés et réhabilités. Les exilé sont rentrés à Rome. Fin des division alors. Cali avait déclaré qu'il serait sourd à la délation. Il va faire pas mal de donc en argent voir de vêtements à la Plèbe. Il va organiser de nombreux jeux. A son avénement, la Plèbe va recevoir un Congiaire, don en nature (Ex : distribution de blé, d'huile, …). elles sont faites en raison exceptionnelle. Mais devient plus un don en argent. Et pour les soldats un donativum, distribution exceptionnelle en argent.
On lui a proposé d'être consul chaque années, mais il a refusé. Il a tout de même en 37, 39, 40 et 41 été consul.
Les choses ont vite basculé, sa popularité n'a pas duré, il va vite devenir un prince exécré de tous. Changement coïncide avec la mort d'Antonia (sa grand-mère) morte en 37 et qui avait sur Cali un influence bénéfique. En oct 37, il est tombé gravement malade peut-être une grave dépression nerveuse. Ensuite il va montrer un tout autre visage. Il est possible que la mort de sa sœur Drusilla en juin 38 est joué un rôle dans sa folie naissante "empereur fou".
Il est apparu dès lors complètement déséquilibré. Se dégrade aussi peut-être en raison de sa jeunesse, son inexpérience. En raison de la griserie du pouvoir, d'un entourage mal choisis, … Tout cela peut expliquer les actes dont il s'est rendu coupable par la suite.
De la fin de l'année 37, printemps 38, premiers signes de cruauté qui apparaissent chez lui, il va se montrer extravagant, inconstant, versatile, … Portrait physique et psychique typique du Tyran. De Cali on a souvent retenu une citation transmise par Suétone " qu'il me haïssent pourvu qu'il me craignent".
II - La figure du Tyran
Il occupe avec Néron un e place de choix dans l'imagerie des perversions antiques. L'apparence reflète les vices de l'individu. On a le sentiment que la nature tyrannique de Cali était visible sur son corps. Les bustes ne sont pas digne de confiance, pas forcément fidèles car célébration esthétique de l'empereur.
Cali était laid (comme tous les tyrans), d'un "physique à décourager le désir", repoussant. Il était mal proportionné, il avait un corps énorme mais un cou et des jambes très maigres → caractéristiques de mauvaise augure. Car dans la physiognomonie grecque, sorte de science, qui est censé discerner les traits de caractère d'un individu à travers ses caractéristiques physiques. Corps signe de la malignité (terme qui désigne quelqu'un qui cherche à nuire à autrui mais de manière dissimulée).
Ces caractéristiques ne sont pas celles d'un bon dirigeant, la malignité s'oppose à l'idée de père de la patrie. Manque de virilité. Visage laid et il aimait accentuer cela en faisant des grimaces quand il donnait audience. Suétone dit que celles ci terrorisaient ces personnes. Pilosité de Cali très importante qui accroissait sa laideur. Pour les romains, la pilosité abondante rapproche l'H du bouc (sexualité rustique, primaire violente → hyper sexualité). Chevelure clairsemée par contre. Mais pour les anciens, la calvitie était l'un des tempéraments libidineux.
Cali enfreint la decence par ses soins corporels. Il est quasi tjrs vêtue comme un prince oriental (orient symbole du luxe, mollesse). Manteaux brodés, couverts de pierres précieuses. Il revêtait parfois un tunique transparente en étant dans le même temps couvert de bijoux. Aucune tenue digne d'un citoyen romain qui doit en publique se rêvétire de la toge. Il porte des sandales grecques, des Cothurnes. Sandales qui montent haut sur le mollet et qui ont une semelle en liège très épaisse. Il portait des mules de femmes, des bottines en perles. Vêtements en rupture avec l'idéal de masculinité.
Cali
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