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Le Boycotte Des Jo

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Par   •  30 Janvier 2014  •  2 002 Mots (9 Pages)  •  1 226 Vues

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Intro

En avril 1933, une politique d'aryanisation fut mise en œuvre dans toutes les organisations sportives allemandes. Les sportifs «non aryens» - Juifs, demi-Juifs ou Tsiganes - furent systématiquement exclus des associations et des centres sportifs allemands.

Par un geste factice visant à calmer l'opinion internationale, les autorités allemandes autorisèrent l'escrimeuse demi-juive Hélène Mayer à représenter l'Allemagne aux Jeux olympiques de Berlin. Aucun autre athlète juif ne concourut pour l'Allemagne

En 1936, les organisations juives, le mouvement ouvrier international et plusieurs associations démocratiques et humanitaires appelèrent à boycotter les Jeux du Reich." Ce mouvement a existé durablement, significativement, s’inscrivant dans la continuité de celui lancé quelques années auparavant contre l’Allemagne nazie. En effet, l’importance des Jeux olympiques de Berlin dans l’histoire du nazisme et les efforts visibles des opposants à mobiliser les citoyens américains cachent souvent le Boycott, concernant les biens, les entreprises et les initiatives de l’Allemagne Nazie.

Il débute en 1933 comme une conjonction de plusieurs initiatives de la communauté juive américaine, il se développe s’étend, et gagne en popularité. L’appel à un boycott international est officiellement lancé mais il manque cruellement de fonds, de personnels, de relais. Il souffre d’un manque d’unité.

Avant de voir les raisons de la faiblesse du Boycott des Jeux Olympique et se qu'elles ont permis à l'Allemagne d'Hitler de faire, il faut rappeler que Le Boycott Nazi a fonctionné de manière largement significative dans plusieurs pays.

Les raisons

En France, Léon Blum que le Front Populaire vient de porter au pouvoir est partisan du boycott, mais pressé par l'urgence, ne percevant pas le danger et désireux de détourner l'attention des médias et du peuple des réformes, il finit par donner son accord à la participation des athlètes français.

Le débat sur la participation est très animé aux Etats-Unis. En effet, Le au Comité Olympique américain, combat ardemment en faveur de la tenue des Jeux, considérant que la politique ne doit pas interférer avec le sport. Il faut permettre à l’Allemagne d’intégrer les autres nations au lieu de la marginaliser. Pourtant, les observateurs ont noté depuis longtemps les manquements aux libertés constitutionnelles du régime. Le Boycott contre les magasins juifs, la répression qui s’abat, les violences et même les meurtres dans les rue, tout est connu. Quelques pays et organisations pacifistes proposent qu’une telle mesure soit prise. Car Lors des Lois de Nuremberg et de celles régissant l’ordre public, le régime nazi n’a nullement caché sa politique totalitaire en supprimant les partis, en appliquant une censure totale. Les principes antidémocratiques, racistes et inégalitaires s’opposent totalement à l’esprit olympique.Ce qui apparaît comme une faible mobilisation est la résultante d’un activisme trop souvent considéré par l’opinion publique comme une affaire ne concernant que les juifs ou comme l’émanation d’une propagande de gauche. En face, les actions conjuguées du comité olympique américain et de son président, prêts à toutes les concessions et les manœuvres pour que les Jeux aient lieu, ainsi que le travail très performant des lobbies pro-allemands, affaiblissent le désir de contrecarrer le régime nazi. Dans d’autres pays, les militants de gauche, les groupes antifascistes agissent avec une plus ou moins forte mobilisation.

En Europe, dans les démocraties, la question du boycott n’est pas, de loin, la priorité face aux crises économiques, au chômage, aux risques de conflits. Pourtant, l’Allemagne nazie, si elle dispose d’adeptes et d’admirateurs, est loin de faire la majorité dans les principales démocraties. Des mouvements prônant le boycott des Jeux olympiques de Berlin apparurent aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Suède, en Tchécoslovaquie et aux Pays-Bas. En 1935, un sondage réalisé aux États-Unis par l’Institut Gallup démontre que 43% du peuple américain se déclare favorable à un boycott.

Des sportifs juifs décident de suivre le mouvement de boycott mais ces actes personnels perdent leur représentativité dès lors qu’en décembre 1935 l’Union américaine des athlètes amateurs, se déclare favorable à la participation. Alors que les militants en faveur du boycott se révèlent plus nombreux à la suite des Lois de Nuremberg en 1933, considérant que cette politique comme inconciliable avec l’idéal olympique, les influences des pro-jeux ainsi que le travail de sape du Comité Olympique Américain et de son président Brundage, ont un rôle décisif dans le renversement d’opinion.

D'ailleur, pour lui le débat semble n’être qu’un conflit local entre Juifs allemands et nazis, il pèse de toute son influence pour conduire à l’échec le mouvement de boycott. De retour d’un voyage en Allemagne, ce dernier déclare qu’il n’existe aucune discrimination contre les athlètes juifs (alors que les lois anti juives ont déjà suivi Le Boycott des commerces en 1933…). En mobilisant les milieux d’affaires (soulignant les risques économiques d’un tel conflit), les universitaires (au cours des premières années du Troisième Reich la plupart des grandes institutions maintiennent des liens confraternels avec les universités allemandes, celles qui expulsent les enseignants et les étudiants juifs, qui ferment les yeux lors des autodafés réalisés par leurs propres étudiants), les groupes d’influence pro-allemands, surtout sur la côte Est, il sait marginaliser le conflit. il déclare que c'est une « affaire entre juifs et allemands », une conspiration entre les juifs et les communistes pour exclure les États-Unis des Jeux.

Les Grandes universités (Havard, Yele etc ..) refuse tout soutien aux actions de boycott menées par des étudiant. Elles défendent la participation et condamnent Le Boycott en tant qu’absurdité.

Les directions des grandes universités américaines ne furent pas d’un grand courage, encore moins d’une grande justesse dans l’analyse des valeurs réelles du nazisme. Le silence des autres était-il une forme de lâcheté ou de désintérêt pour un sujet qui, effectivement, ne semblait pas alors passionner les Américains ?

Certains partisans du boycott soutenaient des "contre-Jeux", dont les plus importants étaient les Olympiades du Peuple, prévues pour l'été 1936 à Barcelone. Elles furent annulées après le début de la Guerre d'Espagne, au mois de juillet, alors que des milliers de sportifs

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