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La famille Calas.

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Par   •  25 Mai 2015  •  533 Mots (3 Pages)  •  835 Vues

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19 mars 1698 : naissance à Lacabarède, près de Castres, de Jean Calas, de famille protestante; l'enfant reçoit quatre jours plus tard le baptême de pure forme de l'Eglise catholique.

19 octobre 1731 : Jean Calas épouse Anne-Rose Cabibel, protestante comme lui. Il est installé depuis 1722 comme marchand lingier rue des Filatiers à Toulouse. Le couple aura quatre fils (Marc-Antoine, Pierre, Louis et Donat) et deux filles, Anne et Anne-Rose.

7 novembre 1732 : Baptême de Marc-Antoine Calas.

1756 : Conversion au catholicisme de Louis, peut-être due à l'influence de la servante très pieuse Jeanne Viguière.

18 mai 1759 : Marc-Antoine Calas, reçu bachelier en droit, ne peut obtenir des autorités ecclésiastiques le certificat nécessaire à la soutenance des actes de licence. Il se résigne mal à vivre dans la maison paternelle.

24 janvier 1761 : Lettre du subdélégué de Toulouse à l'intendant du Languedoc faisant état de la mauvaise volonté de Jean Calas à subvenir aux besoins de son fils Louis, qui ne vit plus sous le toit familial.

13 octobre 1761 : Après le dîner auquel les Calas l'ont convié, le jeune Gaubert Lavaysse, fils cadet d'un avocat ami de la famille, prend congé vers 22 heures. Pierre l'accompagne. Au bas de l'escalier, les deux jeunes gens découvrent Marc-Antoine pendu à un billot installé sur les deux battants de la porte de la boutique. Accouru, Jean Calas dépend le corps auquel on essaie en vain de redonner vie.

14 octobre 1761 : L'émoi est grand toute la nuit rue des Filatiers. Le capitoul David de Beaudrigue mène l'enquête. Il est peut-être vite influencé par la rumeur attribuant le meurtre à la fureur de Jean Calas, motivée par une prochaine conversion de son fils au catholicisme.

15 octobre 1761 : Interrogatoire sur écrou de Jean Calas, de son fils Pierre, et de Gaubert Lavaysse. Les accusés soutiennent d'abord la thèse du meurtre par un inconnu, puis, sur le conseil de leurs avocats, révèlent avoir trouvé Marc-Antoine pendu. Ils auraient maquillé ce suicide en meurtre et menti aux enquêteurs pour épargner au défunt la honte d'un crime contre soi-même.

6 novembre 1761 : Marc-Antoine Calas reçoit des funérailles catholiques solennelles, organisées par les Pénitents blancs qui affectent de le considérer comme un des leurs : un immense catafalque blanc, surmonté d’un squelette, portant les mots « Abjuration de l’hérésie », est promené à travers la ville, suivi d’une foule fanatique réclamant justice.

18 novembre 1761 : Sentence des Capitouls affirmant la culpabilité des accusés, Jean, Anne-Rose, Pierre Calas, Jeanne Viguière et Lavaysse. Ceux-ci plaident leur innocence et font appel devant le Parlement de Toulouse.

6 mars 1762 : Publication de La Calomnie confondue où La Beaumelle, alors en résidence à Toulouse, dénonce le caractère diffamatoire du monitoire fulminé dans toutes les églises de la ville.

9 mars 1762 : Le Parlement, jugeant d'après les éléments d'enquête des Capitouls, disjoint cependant les cas des accusés et, après hésitation, par huit voix sur treize, condamne au supplice le seul Jean Calas.

10 mars 1762 : Après avoir été torturé (questions ordinaire et extraordinaire), Jean Calas meurt roué, place

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