La démocratie athénienne vue par Aristophane, étude critique du document
Étude de cas : La démocratie athénienne vue par Aristophane, étude critique du document. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lila_07 • 28 Octobre 2019 • Étude de cas • 607 Mots (3 Pages) • 1 549 Vues
Note obtenue 15/20
Le document étudié est l’extrait d’une pièce de théâtre. L’auteur de celle-ci est Aristophane. Aristophane est un poète comique athénien qui vit au tournant du Ve et du IVe siècle av J-C. La pièce que nous allons étudier se nomme « L’assemblée des femmes » et a été écrite vers 392 av J-C. Cette période nommé période classique correspond à un moment important de la démocratie Athénienne. Plusieurs régimes politiques s’y succèdent : Tyrannie, Démocratie, Oligarchie puis à nouveau démocratie. Au moment où la pièce fut écrite, Athènes venait de reprendre le régime démocratique et la démocratie athénienne est affaiblie et en crise, après la capitulation dans la guerre du Péloponnèse. Dans cette pièce Aristophane dénoncera certaine failles et égarement de la démocratie.
Le texte nous apprend d’abord que l’assemblé d’Athènes se déroule au Pnyx « j’ai habitée au Pnyx avec mon marie. Là, je me suis instruite en écoutant les orateurs ». On devine qu’elle n’est constituée que d’homme « C’est aux femmes dis-je qu’il faut abandonner la cité »et de toute façons, on sait que pour participer à l’assemblée, il faut être citoyens et seul les hommes peuvent être citoyen en ce temps-là. Durant l’assemblé, aussi appelé l’ecclésia, les hommes délibèrent sur le fonctionnement de la cité dans le domaines de la vie politique extérieure et intérieure. Ils : votent des lois, la guerre ou la paix, ils peuvent également ostraciser un citoyen. C’est une procédure permettant de bannir un citoyen si l’Assemblée décide qu'il constitue une atteinte à la paix de la cité.
Peu à peu on comprend que l’auteur fait passer un message à travers les plaintes de Praxagora
Elle reproche aux citoyens de choisir de mauvais chefs (allusion à la corruption et à l’incompétence des dirigeants) «je la vois toujours employer des chefs mauvais ; s’il en est un de bon pendant un jour, il devient mauvais pendant dix ». Elle reproche au citoyens de l’assemblée d’être ignorant est facilement manipulable. En profitant de leurs dons d’orateurs, les chefs prennent le pouvoir pour satisfaire leurs intérêts personnels «recevant en salaires l’argent public, vous n’avez en vue que votre intérêt particulier, chacun songeant à ce qu’il gagnera». Elle reproche aussi l’absence de femmes et alors qu’elles sont plus efficaces, on ne leur confie pas de place à l’assemblée. « Aussi bien dans nos maisons, leur confions-nous les fonctions de surveillance et d’intendance. » « Que leurs mœurs valent mieux que les nôtres, c’est ce que je montrerai. Car tout d’abord elles trempent leur laine dans l’eau chaude à la mode antique, toutes tant qu’elles sont, et on ne les verra pas essayer de changer » « quand même elle se trouverait bien de quelque pratique, ne se croirait pas sauvée si elle ne s’ingéniait à faire quelque innovation ».
On se rappelle alors que les femmes de la cité athéniennes, à cette époque, n’étaient pas considérées comme citoyenne elle était seulement reconnue comme femme ou fille d’un citoyens. C’est là que l’on trouve le cotés comique de la pièce, à cette époque il était réellement inconcevable de voir des femmes à l’assemblée.
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