La Méditerranée Antique

Le monde Grec en Méditerranée

Thucydide cherche à rapporter exactement les faits du passé : il cherche des sources pour un récit scientifique, différent des grands récits d’Hérodote qui impliquaient les dieux (il écrivait avoir combattu avec de grands monstres mais que les dieux l’avaient aidé).

On assiste ici à l’éveil de l’esprit scientifique (observation, hypothèse, preuves, etc…) fondé sur la raison.

A/ Le monde Grec en Méditerranée

La présence des Grecs est surtout marquée, en Italie du Sud ou en Sicile donc sur les régions littorales, orientales et septentrionales de la mer. Leur présence est confirmée par la découverte de cités.

1/ Un monde de cités

Une cité est un territoire (-> espace délimité et approprié à quelqu’un ou quelque chose) qui concentre les fonctions culturelles, religieuses, économiques et politiques (la PNYX), etc… des cités qui se distinguent par des régimes politiques différents. Par le partage politique, de la monarchie à la démocratie (un seul qui dirige -> la masse qui dirige) en passant par l’oligarchie (quelques dirigeants). La démocratie est différente sur la transmission du pouvoir (héréditaire -> voté), le tyran est celui qui accède au pouvoir de façon illégitime.

2/ Une cité originale et démocratique : Athènes

Au VIe et Ve siècle, Athènes invente progressivement un nouveau système politique : la démocratie.

Quels sont au Ve siècle avant Jésus-Christ les caractéristiques et les limites politiques qui accompagnent l’apogée de leur cité ?

1. Un système original

Périclès, auteur de la démocratie. Thucydide rapporte le discours de Périclès. Selon lui, c’est « un régime exemplaire » car il satisfait les intérêts du plus grand nombre.

Les citoyens sont égaux : « nous intervenons tous personnellement » chaque citoyen est considéré en fonction de sa valeur et non de sa richesse. La loi garantit cette égalité et ce système est effectivement : Athènes est une cité très riche.

L’un des grands acteurs de la démocratie est donc partisan et d’autant plus à ce moment de risque pour lui. L’égalité de démocratie politique est l’isonomie.

1. La citoyenneté à Athènes

La filiation est l’appartenance à un dème.

L’Attique (région tout autour d’Athènes) a été divisée en 3 grandes régions, 130 dèmes, 30 trittyes, à cela s’ajoutent 10 tribus regroupant chacune 3 trittyes d’origines différentes. Athènes est la partie ville de l’Attique !

Le citoyen est caractérisé par une hérédité, l’appartenance à un dème et à une tribu (une fonction militaire). Pour devenir citoyen, il faut avoir 18 ans, être fils de citoyen et d’une mère dont le père est citoyen et avoir accompli l’éphébie.

L’éphébie est une formation citoyenne où l’on apprend la vie civique et militaire pendant 2 ans, elle est validée lors d’une cérémonie importante (sous serment) devant l’Assemblée.

Les citoyens sont des privilégiés, ils ont des droits exclusifs (civiques, religieux et juridiques). On ne peut pas voir de terre à Athènes si on n’est pas citoyen, on ne peut pas non plus épouser une Athénienne. Ils sont aussi à l’abri de l’esclavage et de la torture.

Il peut aussi avoir une vie politique : il peut être tiré au sort à l’Ecclésia, peut être membre du conseil ou d’un tribunal -> lui seul peut exercer une magistrature.

« Le citoyen c’est l’homme politique » selon Aristote.

Les citoyens forment donc un petit groupe masculin privilégié dont l’accessibilité se réduit encore sous Périclès (loi 451).

Parmi les devoirs citoyens, le respect de la loi, Socrate est condamnée à mort injustement mais il accepte sa peine par respect pour la loi. Les citoyens riches doivent aussi financer les dépenses publiques : l’impôt et les liturgies d’un navire de guerre ou d’un chœur de théâtre.

Mais il doit défendre et financer le fonctionnement de la cité ainsi que la participation à la vie religieuse.

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