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La Grèce antique

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Par   •  7 Février 2018  •  Cours  •  5 496 Mots (22 Pages)  •  658 Vues

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Le monde grec classique Ve et IVe avant J-C

cours 1: les structures du monde grec

intro:

- langue différente, différentes pensées (guerres omniprésentes), mais cette civilisation n’est pas étrangère. Une durée extrêmement longue car elle débute au 2e millénaire avant JC, mais considérée comme purement grecque avec la christianisation (3e après jc)

-plusieurs événements: 508/7 av jc-> réformes de Clisthène (législateur) à Athènes (démocratie); 490-> guerres médiques, et un marathon pour annoncer la victoire contre les Perses; 338-> bataille de Chéronée; 336-> Avénement (=arrivé au pouvoir fort) d’Alexandre.

PB: quelles sont les grandes structures du monde grec? Comment définir une cité et ses citoyens?

I la cité grecque

-il n’y a pas d’Etat unifié, les grecs sont divisés politiquement en de nombreux Etats indépendants (=cités < polis, poleis), impossible de savoir le nombre de cités, qui varie selon l’expansion du monde grec (250 av j c, cités grecques de la Catalogne espagnole jusqu'en Afghanistan). Dans l’Antiquité, il existait 700 cités (environ) et 300 cités étalées dans le bassin méditerranéen, ce monde de cités est nommé le monde grec poliade. La Grèce balkanique avec la mer Egée (Est) et la mer ionienne (Ouest), la Grèce de l’Asie mineure (sens poli) nommée l’Anatolie avec les 12 cités d’Ionie, la Grèce égéenne (la Crête, l’Esporade, le Sporade, les Cyclades…). La Grèce coloniale (colonisation à l’époque archaïque: en VII et VIII). Le Sud de la bote italienne= la grande Grèce (En France, Nice était nommée Nikaia, aussi Agde, et Marseille).

La Cyrénaique, présente en Libye, est une cité grecque; Chypre; les cités du Pont ou du Pont-Euxin (la mer noire), importantes car de grandes plaines céréalières et l’importance du détroit qui permet la liaison entre la mer noire et le reste du bassin méditerranéen.

-> C’est un monde étendu, divers, mais se trouvant avec des facteurs d’unités.

-la langue et la religion. La langue apparait comme un signe de l’appartenance a une communauté culturelle et identitaire. (Herodote, barbare= celui qui ne parlait pas grec). Cpdt, il existe des dialectes: le grec de Doriens, l’Eoliens… La religion est la marque la plus sensible d’unité des grecs, ils partagent des mythes qui sont semblables. Ils ont des rites, des sanctuaires communs panéléiques. La cité grecque est la forme économique et politique du monde grec (les royaumes ont disparu), mais ce n’est pas l’unique forme politique: il y a des grecs vivant dans le cadre de l’ethné (ethnos) se symbolisant par un peuple, se trouvant dans l’Ouest et le monde balkanique, avec des populations répartis en villages (=komai). Les komai étaient considérés comme des villages éloignés de la vie civique, plusieurs historiens antiques se retrouvent alors à les critiquer et à les représenter comme des sauvages.

II qu’est-ce qu’une cité grecque?

-cité<polis = Etat, forme originale d’établissement humains, désignant la partie haute de la ville (l’acropole), c’est un groupe humain indépendant.

c’est une communauté humaine de citoyens, une société qui réunie les H libres, la collectivité des citoyens reste ensemble (VIIe av: Alcée: ceux ne sont pas les pierres qui font la cité, ceux sont les hommes), ils peuvent migrer mais ils restent ensemble, cité= composition humaines pouvant être privée de leurs bases géographiques. Les phocéens fuyaient les Perses, ils se déplacent et veulent localiser leurs cités. (Aristote: citoyens vivant ensemble, un choix= un groupe d’H réunit par un parti pris de vie communes). collectivité humaine, aucunes frontières (uniquement de manières indécises), ils gouvernent des H.

c’est une communauté indépendante, avec ses propres lois, qui se gouverne comme ils l’entendent, et frappe leur monnaie (avec une iconographie qui permet de reconnaitre l’origine de la pièce, productivité principale ou l’image du dieu protecteur, ex Athena et son symbole la chouette; Corinthe) l’athénien doit changer sa monnaie pour aller dans une autre cité (les monnaies ne se valaient pas toutes). La cité choisit son propre model politique, sa propre constitution<la politeia, 3 familles de constitution: tyrannique (confié et légitime mais c’est un pouvoir reconnu par la cité), oligarchique (quelques personnes) et démocratique (demos<le peuple), et chaque cité possède ses propres institutions. Elle a une assemblée du peuple<l’Ecclesia, la boulé(conseil pour les lois), la gerousia (conseil des Anciens). Chaque cité a son propre calendrier, les noms des 12 mois sont différents d’une cité à l’autre, calendrier très complexe (à Milet (asie mineure) année commence en fin mai = le 1 mois Taureion, à Samos fin juin = 1 mois Pelunion. Dans le monde grec, les cités veulent garder leur autonomie<autonomia= possibilité de se diriger avec ses propres lois; et à leur liberté<eleutheria, politiquement.

elle est liée à un territoire: 3 éléments essentiels: l’asty=la ville, l’agglomération urbaine, avec des commodités (sanctuaires, agora= colline fortifiée, théâtre), elle peut être enclose dans des murailles, elle peut être reliée à un port<epineion (à Athènes, le Pirée; Sparte, le Gythéion). 2 le plat-pays= la campagne<la chôra, domaine de l’agriculture, des sanctuaires extra-urbains, des petits villages<kômaï (tjs dans la cité) (des dèmes à Athènes); l’asty a besoin des produits de la chôra-> continuité, et/ou opposition: ils existent des tensions. 3 l’eschatiè, il y a des forets, montagnes, des délimitations, des forteresses, des sanctuaires ou tombes, habité par des bergers. Les cites ont un idéal autarcique, dépendre uniquement de soi.

Ils existent des micro-cités, à Amorgos (123 km2) au IVav, il y a 3 cités: Minoa, Aigialè et Arkénisè; ils existent des grandes cités: Thébes (1000km2), Athènes (2400km2) et Sparte (8500km2). 90% des cités < 800 km2; 75%

La polis est avant tout un territoire d’hommes qui ont choisis de vivre ensemble, qui peuvent s’affranchir de leurs frontières géographiques.

III Les citoyens

-Les citoyens sont appelés les politès, qui possèdent la politéia (=la citoyenneté). Un citoyen habitant

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