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La Diversite Des Espace De Production

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Par   •  28 Avril 2013  •  2 316 Mots (10 Pages)  •  1 197 Vues

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LA DIVERSITE DES ESPACES DE PRODUCTION

La France fait partie des grandes puissances du monde actuel . Son insertion dans l’espace économique européen et mondial entraîne des conséquences sur l’organisation des espaces de production et sur les paysages. Cette puissance repose sur le développement d’activités réparties dans différents secteurs de l’économie :

-l’agriculture : puissance agroalimentaire, la France est le 1er pays agricole de l’union européenne et le 2ème exportateur mondial de produits agricoles ;

-l’industrie de haute technologie : l’espace, l’industrie nucléaire, le matériel militaire, les moyens de transport, les grands travaux ;

-les services : (2èmes exportateur mondial), qui occupent plus de 70% des actifs : tourisme, services financiers, télécommunications, santé, logistique…

Les mutations de l’économie, tant au niveau européen que mondial, affectent la répartition des activités sur le territoire national. La recomposition des espaces d’activités se traduit par une diversité des situations

I / LES ESPACES AGRICOLES

Les espaces ruraux ont longtemps été façonnés par l’activité agricole, qui a marqué les paysages et dominé l’organisation sociale des villages. Les paysages restent marqués par l’agriculture mais évoluent, du fait de la modernisation de l’agriculture, de l’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles activités. L’espace rural est devenu polyfonctionnel . C’est un espace marqué par l’agriculture, mais aussi l’industrialisation, la périurbanisation et le développement du tourisme. Quels sont les caractères des zones agricoles

A/Jusqu’aux années 60, la France était une mosaïque de paysages agraires. De nos jours il est possible de distinguer quelques grands types de paysages agraires.

Les régions de champs ouverts ou openfield dominent le Bassin Parisien, l’Est et le midi de la France. Aucune parcelle n’est entourée de haies. L’habitat est groupé en villages. Ce sont des espaces dévolus aux cultures : blé et autres céréales, maïs, cultures industrielles (betteraves), oléagineux (tournesol, colza), légumineuses et plantes fourragères. Les parcelles sont vastes du fait du remembrement.

Les régions de bocage caractérisent l’Ouest, les zones montagneuses. Le paysage est caractérisé par la présence de haies autour des parcelles. L’habitat est dispersé, les routes et les chemins sont nombreux. A la faveur des opérations de remembrement, de nombreuses régions ont entrepris une débocagisation (les haies rendent difficile la mécanisation).

Les paysages méditerranéens étaient autrefois caractérisés par la trilogie ager (blé, vignes et oliviers) saltus (pâturages) sylva (forêt). Ces cultures en terrasses sont peu à peu abandonnées, alors que les plaines, autrefois délaissées, sont irriguées. C’est une agriculture de huerta avec des cultures maraîchères et de fleurs, sous serre, tandis que les pentes sont réservées aux vignobles.

D’autres paysages complètent ce panorama.

Les paysages montagnards sont caractérisés par la pente et l’étagement des cultures.

Des paysages témoignent de l’artificialisation de la production. Les cultures sont réalisées sous serre (bâtiment ou tunnel en plein champ) et les animaux élevés « hors sol » dans des bâtiments modernes.

A l’opposé dans des régions où l’agriculture régresse (centre de la France, zones de montagne) l’espace cultivé diminue, le milieu naturel reprend le dessus : les friches et les résineux se développent. On parle de désertification, de « fermeture » du paysage. La forêt française n’est plus naturelle mais transformée. Elle est exploitée, entretenue, aménagée, voire créée (les forêt des Landes au XIXe siècle). Elle apparaît comme un patrimoine, menacée par les incendies, les parasites, les intempéries, qu’il faut préserver.

B/ Les paysages agraires représentent les grands types de production.

Les espaces de polyculture. Ils occupent une grande partie de l’espace agricole français (Poitou, Aquitaine, Lorraine, etc.). Dans le Sud-Ouest polyculture généralisée et spécialisations locales (tomates de Marmande, prunes d'Agen, vignobles de Cahors, de Gaillac, Armagnac à Eauze, melon de Lectoure...). La modernisation agricole est visible dans le paysage : la logique de rentabilité réduit la part de la polyculture au bénéfice d’une plus grande spécialisation de l’espace. Les paysages agricoles se simplifient.

Les espaces de grandes cultures (blé, maïs, cultures industrielles, etc.). Ils sont parfaitement intégrés à l’économie de marché. L’exploitant a investi dans un matériel performant, il cultive des surfaces considérables et sa rentabilité est forte. Il utilise engrais et pesticides. On trouve ces grandes cultures dans le Bassin parisien, là où les terres agricoles sont parmi les meilleures de France.

Les espaces dédiés aux cultures spécialisées :

Des vignobles de qualité (Bordelais, Anjou, Bourgogne, Alsace, etc.) une forte rentabilité et des vignerons qui cultivent de petites surfaces. Localisation dans les vallées ou sur les coteaux bien exposés.

Des vignobles de masse (Languedoc) qui souffrent de la concurrence espagnole et italienne et qui ont été victimes des mesures de la PAC visant à limiter les productions.

Des cultures maraîchères et florales (le plus souvent dans des vallées abritées). Culture parfois sous serres ou sous forme de huertas

Les régions d’élevage intensif : en Bretagne avec de fortes spécialités (porcs et volailles). C'est souvent de l'élevage hors sol, on recherche la rentabilité. Ces mode d'élevage ont occasionné certains problèmes : lisiers de porc, pollution des nappes, algues vertes

Des régions d'élevage extensif : en montagne (qualité des sol...) ou sur les terres humides de l’ouest de la France. La productivité est beaucoup moins forte. L'agriculteur essaye de survivre. Parfois choix de la qualité (poulets de Loué, élevage de Charolaises...)

C/ Les facteurs des transformations.

Les politiques nationales. Pour hisser la France au 1er rang de puissance agricole européenne et 2ème puissance exportatrice mondiale, l’Etat français a subventionné l’agriculture pour accroître sa productivité. Les marchés sont organisés à partir des MIN

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