La Crise de 1929
Dissertations Gratuits : La Crise de 1929. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Mai 2013 • 3 126 Mots (13 Pages) • 1 297 Vues
Dans une époque contemporaine dans lequel nous sommes embourbés dans une crise dont on ne voit pas la fin certains tentent une comparaison avec la crise de 1929. Cette dernière qui débuta à Wall Street par un krach boursier toucha une grande partie du monde et fut considéré par beaucoup comme la plus grande crise du 20eme siècle. On peut dire que celle que l’on vit actuellement est pour l’instant la plus grande de notre siècle. Débuté par la crise des subprimes elle est devenue une crise mondiale aux multiples branches. On se demandera quels sont les caractéristiques de la crise de 1929 et tenter de la comparer avec la crise de 2008 pour voir si l’histoire se répète.. Pour atteindre cet objectif, je vais en premier lieu analyser la crise de 1929 à l’aide du texte avant de faire une comparaison avec la crise que nous vivons de nos jours
Si le texte commence par une mise en cause de la spéculation cela ne doit rien au hasard. Cela reste aujourd’hui l’explication principale du début de la crise. Commencé après-guerre et causé par une facilitation du crédit de la part de la FED la spéculation boursière était en constante augmentation. La bourse a notamment été propulsée par l’expansion des prêts sur marge, qui consistent à s’endetter pour acheter des actions (10% de la somme sont demande initialement). Le prêt sur marge (1926) était une aberration économique lorsque l’on sait qu’entre 21-29 la production industrielle augmente de seulement 50 % et que la hausse annuelle des cours pendant la même période est de 18 %, soit une hausse totale de plus de 300 %. Autant dire que c’était une porte ouverte pour un cercle vicieux de spéculation qui comme le dit le texte, atteint son apogée lors des trois ans précédant la crise. Il est reste dans la mémoire collective l’histoire de cette jeune fille écrivant à un journal financier pour lui demander de l’aider à investir en bourse et qui reçut des fonds de départ de la part de lecteurs touché. Plus qu’un fait économique c’était devenu un fait de société. Cette crise eut pour élément déclencheur le krach du 24 octobre 1929. Ce dernier fut prévisible car en avril 1929 les banques décident d’augmenter les taux d’intérêt du fait d’un manque de liquidité sur le marché réel (mais comme on le sait les signes avant-coureur le sont que parce que en possède la course entière). Le problème est que la bulle boursière est basée sur deux mécanismes. En premier lieu que le taux d’intérêt reste bas et puis que la bourse continue de croitre indéfiniment. De fait la hausse des taux d’intérêt réduit ou annihile le bénéfice du prêt spéculatif et donc baisse de facto la croissance de la bourse. L’illusion que cela pouvait durer ne tenu que 6 mois(avril-octobre). Entre temps c’est l’économie réelle qui en pâtit le plus : la production automobile de -33% et l’industrie nationale baissa de 7%.
Le jeudi 24 octobre sentant le vent tourner les investisseurs tentent de vendre leurs actions. Près de 19 millions d’actions sont mis en vente soit quatre fois la moyenne. 1/3 de ces actions ne trouve pas preneur et cela entraine une très grande panique. A la mi-journée le Dow Jones dévisse de 22%, la tension est vive et des échauffourées ont lieu entre policiers et actionnaires. Les banques et institutions décident d’agir et évite le pire(Le Dow Jones termine à -2.1%). Mais les jours suivant personne n’intervient et le krach se mue en dépression en quelques mois. Le Dow Jones perd 90% de sa valeur entre 29-32. Les conséquences sont destructrices. La déflation touche le dollar et réduit de 50% les prix de l’agriculture. La crise devient sociale lorsque les paysans désœuvrés abandonnent les champs et s’agglutine dans les villes. Ces dernières sont touche par la pauvreté des ouvriers dont les effectifs sont sérieusement touche (personnel de l’usine de Ford à Detroit divise par trois). Comme d’habitude ce sont les pauvres qui trinquent le plus et sur plus longue durée. La crise boursière se transforme dans la même période en crise bancaire pour différentes raisons. Les actifs des banques chutent lourdement sans possibilité de remboursement des prêts de clients endettes tout cela corsé par la morosité ambiante des crédits. Autant de facteurs qui entrainent logiquement la faillite de 4200 banques en deux ans. Tout cela combiné explique le taux record de chômage de ¼ de la population en 1932 a l’arrivée de Roosevelt. Ironique lorsque on repense à la phrase de Hoover en 1928 « Nous, en Amérique, sommes aujourd'hui plus près du triomphe final dans la lutte contre la pauvreté que n'importe quel autre peuple au cours de l'histoire » ou celle a quelque jours du krach « la prospérité est au coin de la rue ».
La crise devient mondiale a parti de 1931. En Europe, la crise s’exporte en premier lieu en Autriche et en Allemagne du fait de leur dépendance aux capitaux américains à l’étranger qui en période de crise sont rapatrié. La première banque autrichienne la Creditanstalt coule en 1931 entrainant dans son sillage la Danat Bank allemande. Le Royaume Uni en tant que mime fidèle des Etats Unis est aussi touché mais décide de dévaluer sa monnaie de 40% tout en mettant fin au système d’étalon sur l’or. La France n’est touche qui à partir de la dévaluation anglaise et des mauvaises décisions monétaires (refus de la dévaluation du franc). Les pays d’Amérique du Sud furent touché par ricochet étant des grands exportateurs de produit agricole et de matière première pour l’occident. Exemple frappant le café fut utilisé comme carburant pour les trains pour réduire les invendus. De leur cote les colonies par leur situation de fait ne pouvaient ne pas ressentir la crise. Les britanniques et les français crée des zones économiques exclusives. La Part des exportations de l’empire colonial dans le commerce extérieur français doublent entre 29-39. Un échange exacerbe encore plus inégal qu’auparavant. Le Japon ne fut touché que partiellement mais subit une crise financière et monétaire, du fait de la fuite des capitaux étrangers. Par la suite, le yen a perdu 57% de sa valeur de septembre 1929 à juillet 1932. Le seul « rescape » fut l’URSS et de son statut spécial.
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