Déclaration D'indulgence De Jacques II
Note de Recherches : Déclaration D'indulgence De Jacques II. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Mars 2014 • 2 150 Mots (9 Pages) • 2 812 Vues
Introduction :
La « déclaration d’indulgence » est un texte politique, plus précisément un discours. Il est extrait de « Gracieuses déclaration à tous ses sujets bien aimés en faveur de la liberté de conscience » .Ce dernier met un terme à la Loi sur l’uniformité de 1662 et des deux Lois sur la mise à l’épreuve de 1673 et 1678, c'est-à-dire le roi dote à ses sujets la liberté de conscience et de culte ainsi que l’autorisation d’admission pour les Catholiques aux emplois publics.
Ce texte a été rédigé par le roi d’Angleterre, Jacques II. Il succède à son frère, Charles II, en 1685. Il est assez impopulaire auprès de ses sujets car il a prit des mesures mal perçu par son peuple. En effet, il s’est montré intransigeant face à la rébellion du duc de Monmouth, il a crée une armée permanente composée de soldats catholiques, il a fait entrée des sujets de la même religion que lui au gouvernement, dans l’armée et les universités et il s’est rapproché avec la papauté, alors que la majorité de ses sujets est de confession anglicane. Le 4 avril 1687, il met en vigueur la « Déclaration d’indulgence ».
Le document est écrit en 1687. Jacques II, étant lui-même un catholique, met en place cette indulgence pour que prône une liberté de culte et de conscience mais aussi il supprime les interdictions vis-à-vis des Catholiques. Ces mesures ont été prises par ses prédécesseurs, contre cette religion.
Ce texte est destiné à ses sujets, il appel à l’indulgence religieuse.
Que comporte cette déclaration d’indulgence et en quoi consiste t-elle ?
Tout d’abord, le roi est du côté des catholiques .Ensuite, Jacques II abolira la répression envers les Catholiques, dans son pays. Et pour finir, cette Déclaration assurera un avenir meilleur pour
I.) Un roi du côté du catholicisme.
L’Angleterre est à dominante anglicane. Les croyants de profession catholiques ne pouvaient vivre dans ce pays. En effet, des mesures ont étés prises à leur encontre. Jacques II, par sa « Déclaration d’Indulgence » met en place des mesures en faveur de ces derniers.
A. Un désir de changement.
Tout d’abord, le roi anglais sait qu’il ne peut seulement espérer que tous ses sujets rejoignent la foi catholique. Il ne peut que « de tout cœur désirer, … que tous nos sujets appartiennent à l’Eglise catholique. » (l.1 à 2).Pour ainsi dire, il n’enverra pas de soldats dans le pays pour que ses sujets se convertissent au catholicisme, il ne les pénalisera pas par des impôts ni même il n’interdira pas l’accès aux certaines professions si le prétendant au poste ne serait pas de religion catholique. Il ne fera pas ce qu’ont fait ses prédécesseurs envers les catholiques. Il fait appel à la grâce divine pour appuyer le fait que tous, est doté d’une liberté de conscience et que celle-ci « ne doit être contrainte » (l. 5). Ainsi, personne ne devrait être forcé à choisir telle ou telle religion. Mais aussi, cette liberté ne devra pas être contraint par une répression violente ou non. Pour Jacques II, « personne ne doit subir de violence pour une simple question de religion » (l.5 à 7). Il fait part d’un souci de bien être pour ses sujets catholiques car il souhaite leur permettre de vivre pleinement leur foi sans crainte pour eux-mêmes ni d’être mal à l’aise car ils pratiqueraient une foi différente de l’anglican donc du protestantisme. Il déclare qu’il est « poussé par » le « souci et » l’ « amour princiers à l’égard de tous » les « sujets, désireux de leur permettre de vivre sans gêne ni inquiétude » (l.7 à 9). De part ces raisons évoqués, il juge convenable de « promulguer cette Déclaration d’Indulgence » (l. 11) et cela « en vertu de notre prérogative royale » (l. 10). De plus, il est certain que les Deux Chambres du Parlement auraient accepté cette proposition d’abolition des lois alors il n’a pas jugé bon de les réunir. En effet, « ne doutant pas de l’approbation empressé des deux Chambres de notre Parlement, lorsque nous jugerons le moment de les réunir. » (l. 11 à 13). Cette démarche marque l’absolutisme de sa politique. Mais aussi, il a installé des catholiques au Parlement et a ajourné la session du Parlement.
Par la volonté de donné une liberté religieuse, Jacques II met en place des mesures bénéfiques aux catholiques.
B. Des mesures en faveur des catholiques.
Il met en place une protection pour les membres de l’ecclésiastique catholique résidant dans son royaume et toute forme de répression sera durement puni. Le mot « sévèrement » appuie notre propos. Il déclare « fermement que nous protégerons nos archevêques, évêque et clercs, et tous nos autres clercs d’Angleterre.»(l.15 à 17). Ainsi, il émet la conviction que ces derniers seront protégés par tout acte de violence. Mais aussi, il leur donne la liberté de culte donc « le libre exercice de leur religion » (l. 17). Ainsi, ils peuvent pratiquer leur foi dans les espaces publics ou même dans leur église, sans craindre des représailles par la loi. Maintenant, ils n’auront plus à se cacher. De plus, le roi autorise aux catholiques de profiter pleinement de tous leurs biens, sans exception. Il leur donne « la jouissance paisible et complète » de leurs biens. (l. 18). Les Catholiques ne seront plus pénalisés à cause de leur religion choisie. Il abolit les lois à l’encontre de ces derniers.
Après la mise en place de ces mesures, il va faire en sorte de supprimer la répression.
II) Abolition de la répression.
Jacques II souhaite obtenir de ses sujets une tolérance envers les différentes religions et notamment celle du catholicisme.
A) Une suspension des lois.
Par la suite, il supprime les lois pénales relatives aux ecclésiastiques et il souligne que cela vient de « notre volonté royale et notre bon plaisir », c'est à dire la volonté du roi Jacques II. Par conséquent, il agit de lui-même, personne ne lui à forcer la main pour mettre en place ces lois. Il suspend « immédiatement l’exécution des lois pénales de toutes sortes en matière ecclésiastique. »(l.21). en d'autres termes, le roi demande l'abolition des lois discriminatoire concernant les catholiques comme « suspendre » la non assistance aux offices, à l'abstention du sacrement et a toutes règles
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