Dossier Sur Christophe Colomb
Commentaire de texte : Dossier Sur Christophe Colomb. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimidydy • 17 Décembre 2014 • Commentaire de texte • 703 Mots (3 Pages) • 2 479 Vues
Christophe Colomb (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 à Gênes — mort le 20 mai 1506 à Valladolid, Espagne) est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique en découvrant une route aller-retour entre le continent américain et l'Europe.Il effectue en tout quatre voyages en tant que navigateur au service des Rois catholiques Espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui le nomment avant son premier départ amiral, vice-roi des Indes et gouverneur général des îles et terre ferme qu'il découvrirait.La découverte de l'espace caraïbe marque le début de la colonisation de l'Amérique par les Européens et fait de Colomb un acteur majeur des Grandes Découvertes des XVe siècle et XVIesiècle, considérées comme l'étape majeure entre le Moyen Âge et les temps modernes.Extraits du journal de Christophe Colomb:
Dimanche 21 octobre 1492
« Ensuite, je veux partir pour une autre île, très grande, qui doit être Cipango si j’en crois les indications que me donnent les Indiens que j’emmène avec moi, laquelle ils nomment Cuba et disent qu’on y rencontre beaucoup de gens de mer et de très grandes nefs, et de cette île j’irai à une autre qu’ils appellent Bosio et disent aussi très grande. (…) Mais encore je suis résolu d’aller à la terre ferme et à la cité de Guinsay[1] remettre les lettres de Vos Altesses au Grand Khan, lui demander réponse et revenir avec elle ».
[1] Quinsay, la ville royale chinoise dans Marco Polo.
Vendredi 4 janvier 1493 (1er voyage)
« Il conclut que Cipango (le Japon) est dans cette île et qu’on y trouve beaucoup d’or, d’épices, de gomme de lentisque et de rhubarbe ».
Le Serment sur Cuba (juin 1494) (2ème voyage)
« En ce chemin, il reconnut maintes fois et déclara que c’était là la terre ferme en raison de sa configuration et de par l’information qu’il en avait, enfin, de par le nom des habitants de ces provinces et spécialement de la province de Mango[1] (…) Aussi, afin qu’une fois le voyage terminé personne n’ait sujet de le contester par malice ou par médisance, de diminuer les choses qui méritent maints louanges, ledit seigneur amiral m’a requis, moi, notaire, de me rendre personnellement, avec de bons témoins, à bord de chacune desdites trois caravelles, et de requérir le maître et sa compagnie (…) de manifester s’ils avaient le moindre doute que cette terre ne fût la terre ferme du commencement des Indes, et la fin pour ceux qui voudraient en ces régions venir d’Espagne par terre. »
[1] Pour Marco Polo, Mangi est une des provinces de la Chine maritime.
Lettre sur le quatrième et dernier Voyage, dite « Lettre rarissime »
(7 juillet 1503)
« Moi qui vais plusieurs fois frôlé la mort, j’eus nouvelles là, des mines de Ciamba[1] que je cherchais. Deux Indiens me conduisirent à Caramburu où les gens sont nus et portent au cou un miroir d’or, mais qu’ils ne voulurent ni vendre ni troquer ».
[1]
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