Brimer les corps, contraindre les âmes: l'institution du refuge au XVIIIe siècle
Cours : Brimer les corps, contraindre les âmes: l'institution du refuge au XVIIIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clochefa • 17 Mars 2015 • Cours • 2 121 Mots (9 Pages) • 720 Vues
BRIMER LES CORPS, CONTRAINDRE LES ÂMES : L'INSTITUTION DU REFUGE AU XVIIIe siècle.
Nous sommes en présence de l'article 97 de la revue: GENRE & HISTOIRE (revue de l'association Mnémosyme)
Christophe Regina, auteur de cette article est né en 1980, ses disciplines sont l'Histoire moderne, l'Histoire du droit et l'Histoire du genre. En 2012, il obtient son doctorat d'Histoire moderne et en 2013, il est qualifié aux fonctions de Mâitre de conférences. Sa thèse s'intitule : Femmes, violence(s) et société, face au tribunal de la sénéchaussée de Marseille (1750-1789).
L'article de l'auteur n'est pas un résumé de l'un de ses travaux, cet article se specialise sur la question de l'âme dans la chrétienneté vis à vis du refuge.
Cette article se compose en trois temps, premierement est abordée l'esquisse historique du Refuge aixois, le deuxieme temps est consacré aux déteus du Refuge durant le XVIIIe siecle : une criminalité plurielle. Enfin le dernier temps pose la question suivante : Existe t'il une vie après le Refuge ?
Cette article nous définit l'importance de l'institution du Refuge au XVIIIe siècle, pour qui il existe et de manière plus général quels notions est présentent dans les moeurs vis à vis de la vie des Femmes. Qu'est ce qui est défini comme étant un crime pour les femmes au XVIIIe siècle ? L'âme doit être contrôler vers une bonne conduite.
L'auteur utlise une large bibliographie qui est composée d'une trentaine d'ouvrages, tel que celui de K.LAMBERT, D'encre et de sang, Itinéraires féminins de la déviance en Provence occidentale datant de 1750. Les recherches déja effectuées par ses prédecesseurs vont lui permettent d'enrichir sa thèse.
Sa thèse doit être agrumentée de plusieurs exemples, de sources fiables, d'époque afin d'appuyer ses propos. Très nombreuses dans sa thèse, elles lui donnent un caractère vivant en illustrant parfaitement les notions du refuge. Elles montrent également les idéologies de l'époque. Ce sont des archives tirées directement du Refuge d'Aix-en-Provence et des Bouches du Rhône.
L'article :
Les buts du Refuge :
Le refuge contraînt, brîme et corige, tout en incluant les thêmess êvangelique, son but majeur est de ramener dans le droit chemin celles qui se sont écartées des règles et de l'ordre. Il a le soin de l'âme et du corps de ses pensionnaires. Le Refuge controle les femmes, soumises à l'arbritaire d'un mari, d'un père ou d'un frère. Ici, est étudier le Refuge Aixois, appelé "Filles pénitences de Sainte Pélagie" ou bien du "Bon Pasteur".
La naissance du Refuge :
Les hopitaux géneraux qui sont au nombre de trois lutte contre la mendicité, le vagabondage et la pauvreté.
C'est en 1272 que des frères sous la règle de St Augustin ont la mission de recueillir des prostituées qui sont alors groupées en maisons religieuses. On va voir apparaître deplus en plus d'institution de ce genre.
Au XVIIe siècle, le problème des prostituées refait surface, ainsi une maison hospitalière voit le jour pour les filles qui souhaitent faire pénitence de leur vie passée et de revenir vers Dieu.
Le Refuge d'Aix est établi en 1640, sur l'initiative du Parlement. D'abord dans une maison de la rue de la Couronne puis ensuite réuni deux ans plus tard à l'hôpital de la Charité mais son alliance est vite jugée incompatible. Sa gestion est assurée par des recteurs.
En 1648, l'archevêque d'Aix donne à la congrégation une véritable règle monastique. Elles sont d'abord 114 filles dont des oprhelines, des filles qui ont prostitué leur honneur et qui par conséquence ne peuvent prendre que des pernicieuses résolutions.
La cohabitation des différentes femmes génère des tensions. En effet la presence des prostituées dont certaines ayant un comportement agressif envers les autres penssionnaires engendre de nombreux conflits. Les recteurs de l'hôpital de la Chartié n'acceptent pas que les penssionnaires issus de la pauvreté soient honteux de les côtoyer.
Par ce conflit, la chambre à ordonné que le Refuge ne recevrai que des filles ou femmes ordonnées par arrêt de la cour. L'hopital de la charité ouvert aux plus démunies et aux prostituées se retrouve contraint face aux comportements de ces dernieres de revoir leurs paroles : "L'hopital de la Charité est dévoué à la base aux pauvres, orphelins, pauvres vieux et invalides et non pour les filles débauchées, lequelles n'ont jamais profité de cette maison pou leur conversion et n'y donner que de très mauvais exemple".
Ainsi en 1668, le parlement autorise les recteurs du Refuge à disposer d'un local distinct. Installé dans une maison de la rue des Bernardines ou le Refuge reste une vingtaine d'année jusqu'en 1687.
Les cachots du Refuge étaient équipés de chaines pour pouvoir mettre au fer les récalcitrantes à l'autorité.
Les causes d'internement au Refuge :
La société catholique puni tout ce qui s'éloigne de la vertus chrétienne, c'est à dire le vice, il attire le mépris, et le mépris engendre la honte et les remords qui en sont une suite.
Les crimes : Vol, dissidence, prostitution, déviances.
La prostitué à l'image d'une "tentatrice", d'une"femme pernicieuse et inspirée par le démon". Condamnées marquées au fer sur l'épaule afin que la trace ne s'efface jamais, encas de récidive du condamnées, on peut alors augmenter sa peine et la porter jusqu'à celle de la mort. Declaration du 1724 : on double la marque V à l'égard des femmes qui sont tombées en récidive en fait de vol.
Parmis ces femmes il y a les Dissidentes, celles ayant fait l'objet d'adultères ou de concubinage. Elles sont donc internées, par exemple Magdeleine Pugette condamnée pour adultère à etre et a demuerer enfermée au "refuge de cette ville pendant le temps et terme de dix années et a payer dix livres d'amende envers le roi. Ainsi l'épouse doit être remi sur le droit chemin.
Il
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