Athènes, une démocratie directe et égalitaire mais qui connait des limites

Athènes, une démocratie directe et égalitaire mais qui connait des limites

        Tout d’abord, selon Périclès une démocratie est une « gouvernance du peuple, par le peule et pour le peuple » et  elle est dit directe si se sont les citoyens qui prennent directement les décisions sans représentant. En effet, Athènes est donc bien une démocratie directe, car, tout les citoyens peuvent se réunissent à l’Ecclésia, sur la colline de la Pnyx pour prendre la parole, débattre ou proposer une loi sans intermédiaire, ils ont bien une partie du pouvoir législatif.

        Par ailleurs, nous pouvons dire que cette démocratie directe est également égalitaire. Une égalité face à la loi est présente avec le tirage au sort pour élire les citoyens qui participeront au conseil des 500 à l’aide de la machines à désigner les bouleutes  (pouvoir isokrateia) par conséquent ce principe permet d’éviter les disputes car, pour eux, seul les dieux sont responsables du mauvais sort, ils ne peuvent donc pas protester car la religion polythéiste est très présentes a Athènes. Le même temps de paroles est présent avec la clepsydre (pourvoir iségoria) et les bulletins de vote permettent un pouvoir isonomie. Egalement, pour permettre à tous les citoyens d’allée à l’Ecclésia, une misthos (indemnité) était versé aux paysans et aux ruraux qui ne pouvait se permettre de perdre une journée de salaire. De plus chaque mandat du citoyen est court se qui permet que tout le monde puisse accéder au pouvoir, et cela évite qu’un homme s’empare de la citée. Pour finir, les guerres ont favorisé l’accès à la citoyenneté athénienne par exemple avec la guerre de Salamine en 480 avant Jésus-Christ, grâce a la ligue de Délos de -478 qui a permis de récompenser l’effort de guerre des « petits rameurs » en leur donnant leur citoyenneté.

        Nous avons vu que Athènes est une démocratie directe et égalitaire, mais, elle connait aussi des limites.

De nombreuses personnes sont exclus de la citoyenneté (40 000 citoyens sur 350 000 habitants) telles que les femmes, les esclaves et les métèques (étrangers Grecques) qui doivent payer un impôt pour être autoriser à vivre a Athènes, faire le service militaire mais qui ne doivent en aucun cas participer à la vie politique. Egalement, malgré le concept égalitaire du tirage au sort, cela est peut être synonyme de personnes incompétentes.

A l’intérieur des citoyens, il y a également des inégalités, avec des groupes divisés en 4 classes en fonction des revenus. Seul les plus riches peuvent accédés aux plus hautes magistratures car se sont les citoyens qui finances le fonctionnement de la citée, par exemple dans les services militaire, en bas de l’échelle il y a les rameurs (qui finances leurs rames), puis les hoplites, puis les cavaliers (qui achètent et nourrissent leurs chevaux) puis les plus riches qui peuvent payer l'équipement de leurs trières, ils sont appelés les triérarques. En réalité se sont les plus riches (généralement issus de grandes familles) qui dirigent la citée, ils ont été formé à l’art oratoire, ont une facilité d’élocution et sont des bons orateurs, ils peuvent convaincre plus facilement l’audience.

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