Étude de cas : les îles de la Caraïbe et des Antilles, entre intégration régionale et ouverture mondiale

Étude de cas : les îles de la Caraïbe et des Antilles,

entre intégration régionale et ouverture mondiale

        Les îles de la Caraïbe et des Antilles sont un archipel situé entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Grâce au canal de Panama, elles lient également l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique. Cet ensemble d’îles lient alors l’océan pacifique à l’océan atlantique. Pourquoi ces archipels constituent une route commerciale importante légal mais aussi illégal et quelles sont ses impacts ? Dans un premier temps, nous montrerons que ces archipels sont constamment traversées par des flux aussi bien commerciaux que touristiques, puis, dans un second temps nous expliquerons en quoi l’intégration régionale y est compliquée. Enfin, nous expliquerons en quoi la domination d’autres États est source de tensions dans ce domaine.

        Les îles de la Caraïbe et des Antilles sont traversées par des flux commerciaux et illégaux très importants, elles lient les deux océans ayant les routes commerciales les plus importantes du monde. Ces archipels servent alors d’interface, elles constituent une zone unissant deux espaces géographiques par les différents échanges commerciaux et touristiques qui ont lieu. Le canal du Panama est entre autre ce qui fait de cette zone géographique une interface, il lie l’Orient, l’Amérique et l’occident.

Parmi les flux par lesquelles sont concernés les archipels, certains peuvent être expliqués. Les flux illégaux et touristiques peuvent être mit en lien avec la proximité avec les États-Unis, le prix pour s’offrir des vacances en Amérique du Sud est bien moins élevé que pour des vacances de l’autre côté de l’océan. De plus, le trafique de drogue américain est en grande partie alimenté par les pays d’Amérique du Sud. Enfin, les flux commerciaux sont eux très présents car facilité par la présence du canal de Panama, cela évite de devoir contourner le continent américain ce qui est un gain de temps et d’argent pour les géants du commerce maritime.

        Les îles de la Caraïbe et des Antilles sont très peu intégrées, c’est à dire que leurs échanges ne sont pas facilités avec les autres territoires. Malgré les sept organisations régionales (Organisation des États de la Caraïbe orientale, Communauté des Caraïbes, Accord de libre-échange d’Amérique centrale, Association des États de la Caraïbe, Alliance bolivarienne pour les Amériques, Association latino-américaine d’intégration et Communauté des États latino-américains et de la Caraïbe ) présentent, les échanges entre les archipels ne sont pas favorisés et cela car la diversité de ces organisations mène à plusieurs petits flux d’échange et non pas à une intégration régionale plus globale et qui serait bien plus importantes pour faire la jonction entre chaque zone.

        Les archipels d’Amérique centrale sont dominés par d’autres États, en effet, certains archipels sont associés avec les États-Unis et d’autres y sont historiquement opposés, et malgré la distance, certaines îles sont elles contrôlées par des États de l’union européenne, par le royaume unis ou bien sont dépendant financièrement à la Chine. Ces associations et oppositions sont alors la source de certaines tensions mais aussi du manque d’intégration des Caraïbes et d’autres archipels.

        Les archipels en question sont donc clés dans le commerce maritime traversant cet important canal du Panama, que ce soit des flux touristiques, commerciaux légaux ou non ces archipels constituent un carrefour de routes nécessaire à leur mondialisation. Cependant à cause de certaines oppositions en raison des États dominants ces archipels, certaines intégrations sont alors peu importantes ou inexistantes. Les oppositions doivent donc s’estomper avant que ces îles de la Caraïbe et des Antilles soit en la capacité d’échanger entres elles.

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