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Synthèse de Géographie sur les espaces productifs

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Par   •  29 Mai 2022  •  Synthèse  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  332 Vues

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Synthèse de Géographie

Depuis le milieu des années 1980, le commerce des marchandises a été multiplié par 8. Cette explosion rapide du commerce mondial résulte en majeure partie d’une conception nouvelle des espaces productifs.

Pourquoi et comment la recomposition des espaces productifs engendre-elle une intensification des flux matériels et immatériels dans le monde ?

Pour répondre à cette problématique, nous étudierons cette dernière sous trois aspects. On s’intéressera d’abord à la recomposition des espaces productifs, puis aux flux matériels et humains, et enfin à la montée en puissance des flux immatériels.

La mondialisation favorisant la mise en place de systèmes productifs en chaînes de valeur ajoutée, de nombreuses entreprises commercialisent leurs produits après une division internationale de la production. En effet, toutes les étapes qui lient la conception à la commercialisation se répartissent à travers le globe. L’exemple le plus parlant pour expliquer ce phénomène de chaîne de valeur ajoutée mondiale est la production des iPhones d’Apple. Ainsi, la conception de l’iPhone se fait au « Apple Ring », le siège social d’Apple à Cupertino, les composants sont ensuite fournis par de nombreux pays à travers le monde (Japon, Allemagne, Corée…), et l’assemblage se fait sur le site de Zhengzhou, en Chine. Les profits de ce genre de productions sont souvent très inégalement répartis, et pour poursuivre sur l’exemple d’Apple, les gagnants de cette chaîne sont bien évidemment Apple (marge importante) ainsi que les fournisseurs (Samsung gagnait en 2018 110 dollars par iPhone X vendu), à l’inverse des salariés chinois chargés de l’assemblage gagnant des salaires bien trop faibles.

Même si, au premier abord, cette nouvelle géographie de la production à l’air totalement dispersée, les fonctions décisionnelles (financement, innovation, conception…) restent très concentrées dans les pays les plus développés tels que la France, la Chine ou le Royaume-Uni, ce qui accentue la puissance de ses pays au fil du temps et limite le développement des pays pauvres. Les gagnants incontestables et terme de capacités d’investissement restent néanmoins les Etats-Unis (1/3 des dépenses mondiales sur la recherche et Walmart 1ere FTN en chiffre d’affaire).

Cependant, il est vrai que les fonctions de production sont énormément dispersées, et ce dans les pays en développement, tels que l’Ethiopie ou le Bangladesh. Même si la DIT essaye de faire les choses de façon paritaire, tous les pays producteurs se retrouvent en concurrence sous la pression des FTN qui n’hésitent pas à changer de pays en fonction du coût du salaire (centres d’appels francophones qui quittent le Maghreb pour Madagascar).

Maintenant que nous avons expliqué la recomposition des espaces productifs, nous allons nous intéresser aux flux matériels et humains générés par ces espaces. Tout d’abord, puisque comme nous l’avons expliqué, la chaîne de production est repartie à travers le monde, le processus de production engendre un nombre gigantesque de flux entre les acteurs de la chaîne. En effet, les 60 000 FTN et leurs 500 000 filiales coordonnent la production mondiale à l’aide de 80 millions de salariés, générant ainsi non moins de la moitié des échanges commerciaux mondiaux.

Ensuite, il y a les flux de marchandises vers les consommateurs, qui sont eux aussi massifs. Cependant, les FTN génèrent également 2/3 du commerce mondial, et les pays développés comme ceux que nous avons énoncé plus tôt dessinent donc les flux internationaux à leur guise, ce qui favorise certaines régions du globe. Par exemple, le port de Rotterdam se sert de sa position idéale, de la qualité de ses infrastructures et de quelques stratégies fiscales pour s’imposer en tant que 1er port européen. D’autres régions, en revanche, subissent ce maniement des flux. C’est le cas de nombreux pays d’Afrique qui reçoivent de nombreux investissements chinois dans le but principal de créer et développer des ports qui serviront au projet de nouvelle route de la soie chinoise. Cette pratique, qui semble au premier abord totalement juste et équitable, ne l’est en réalité pas vraiment, puisque les investissements fait sont tellement élevés que les africains ont souvent du mal à les rembourser, ce qui permet aux chinois, grâce à des clauses, de prendre possession des ports.

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