Les Espaces Productifs Français Dans La Mondialisation

Les espaces productifs français dans la mondialisation

Les espaces productifs se réorganisent

• Les acteurs économiques français et étrangers (entreprises, FTN, collectivités locales, État) ont tendance à valoriser l'Île-de-France et les principales métropoles régionales. Ces espaces offrent en effet une accessibilité maximale depuis les réseaux de transport européens et mondiaux.

• Ainsi, le plus grand pôle tertiaire est Paris et son aire urbaine, avec les fonctions de décision politique et économique (La Défense, Bourse Euronext, '[er pôle de sièges sociaux de FTN en Europe). En dehors de Paris, seules les 4 ou 5 premières villes françaises (dont Marseille, Lyon, Lille) peuvent être considérées comme des métropoles en concentrant suffisamment de services de haut niveau (aéroport international, siège de FTN, centres de recherche).

• Dans l'industrie, les firmes présentes dans l'espace français sont connectées à des fournisseurs ou des clients européens voire mondiaux avec lesquels elles fonctionnent souvent en flux tendus. Cette réalité les conduit à s'implanter dans quelques interfaces industrielles de l'espace français, autour des principales métropoles du pays et de quelques littoraux qui ont fait l'objet d'une valorisation industrielle (ZIP).

• L'accessibilité est aussi déterminante dans la répartition des productions agricoles. Elles se localisent en fonction d'infrastructures (axes de communication, ports) qui permettent d'approvisionner les espaces de consommation (en France ou à l'étranger). Rouen est le [er port exportateur de céréales de l'UE.

Le choix français et européen d'une économie de la connaissance

• Dans la compétition économique acharnée au cœur de la mondialisation, la France et l'Europe souffrent de la concurrence des pays émergents mais aussi d'un retard technologique certain par rapport à l'Amérique du Nord et au Japon. La principale conséquence de ce double handicap a été une croissance faible, des gains de productivité limités et une dépendance dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. C'est pour combler ce handicap que l'Union européenne a défini la stratégie de Lisbonne en 2000. Il s'agissait de faire de l'Union européenne « l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici 2010 ». l'innovation est le moteur de ce changement dans un contexte de concertation entre les États. Si ce processus a pris du retard, la stratégie de Lisbonne est aujourd'hui au cœur de l'action des autorités publiques et commence à porter ses premiers fruits. Le pari de l'économie de la connaissance a été confirmé par la « stratégie Europe 2020 » adoptée par l'UE en 2010.

L'émergence de territoires de l'innovation

La recherche de l'innovation par tous les acteurs, publics ou privés se traduit par la multiplication de territoires de l'innovation. C'est le cas des pôles de compétitivité nationaux (71 en 2010) et régionaux où des entreprises viennent chercher des

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