Shrinking cities
TD : Shrinking cities. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lonestar2511 • 23 Février 2017 • TD • 2 503 Mots (11 Pages) • 833 Vues
Géographie étude de document.
Intro :
Dans un contexte de globalisation, des villes ayant connu un essor industriel et/ou économique important par le passé ont tendance aujourd’hui à refléter un phénomène de décroissance des villes, aussi appelé déclin ou encore Shrinking Cities. C’est-à-dire que la population de ses villes ou aires urbaines diminue ainsi que les offres d’emploi et une perte de leur dynamisme.
Ce dossier documentaire composé de neufs documents traite de ce déclin, de cette décroissance urbaine. Sur ces neufs documents, trois documents sont des graphiques, les documents deux, trois et cinq. Le document deux est un diagramme en barre qui représente la répartition des 25-54 ans selon leurs catégories socio-professionnel en 1999, c’est un document émis par L’INSEE la même année. Le document 3 est un diagramme en forme d’histogramme qui présente le taux de migration entre 2001 et 2006 selon le niveau de diplôme dans les grandes aires urbaines, un document émis également par l’INSEE. Le document cinq est un graphique qui présente les composantes naturelles démographiques à Leipzig entre 1999 et 2004.
Toujours à Leipzig on a une photographie d’une friche industrielle abandonnée, c’est le document huit.
Il y également un document textuel, le document numéro quatre qui traite du déclin urbain et des Shrinking Cities.
Enfin nous avons trois documents cartographiques, les documents 1, 6, 7, et 9. Le premier représente la géographie de la décroissance des villes en France métropolitaine entre 1990 et 2011 émis par l’INSEE. Le document 6 est un planisphère qui représente les Shrinking Cities dans le monde de 1950 à 2000, des villes de plus de 100 000 habitants seulement. Le document 7 est quant à lui une carte axé sur l’Europe les différents types de décroissance des villes ainsi que les environnements régionaux. En fin le document 9 nous montre une carte de la ville de Détroit qui montre le nombre d’école fermés entre 2010 et 2012 et le pourcentage de maison vacante signe, de décroissance de la ville.
Les différentes échelles de l’ensemble des documents de ce dossier nous poussent à nous demander en quoi la ville rétrécissante est-elle un phénomène qui peut être considéré comme la traduction territoriale locale d’une dynamique globale ?
Nous procéderons donc à un plan par échelle. Nous analyserons donc dans un premier temps l’échelle globale, pour ensuite nous pencher sur le cas européen et donc passé de l’échelle globale à l’échelle européenne. Puis dans une dernière partie nous intéresserons au cas français pour étudier l’échelle nationale.
- Echelle globale
- Le déclin urbain dans le monde : description et tendances
Si l’on se penche sur le document numéro six, c’est-à-dire sur le planisphère présentant les Shrinking Cities dans le monde avec des villes de plus de 100 000 habitants, publié dans un rapport d’information de monsieur Jean-Pierre SUEUR. Une tendance apparait tout de suite à nos yeux, on remarque que ce phénomène de déclin urbain s’observe surtout dans les pays développés, les pays dit du Nord, notamment aux Etats Unis ainsi qu’au Japon mais surtout en Europe, ce que l’on appelait autrefois la Triade. Mais on peut également remarqué que les villes des pays dit du Sud sont également touchées notamment en Afrique et en Asie. La deuxième tendance que l’on peut observer dans ce document, est le fait que les villes les plus touchées, notamment dans les pays dit du Nord, se situent dans les anciens bassins industriels comme on le voit sur la carte dans le nord de la France, anciens bassin minier et sidérurgique, Au Royaume-Uni, ainsi que le nord de l’Italie et en Allemagne de l’Est. Aux Etats Unis les villes en décroissance sont surtout concentrées sur la côte Est dans ce que l’on appelle la Manufacturing belt, qui est la zone ou l’industrie est concentrée aux Etats-Unis.
De plus le document numéro quatre, un document textuel tiré des annales de géographie, nous confirme nos dires et affirme que ce sont les villes avec un lourd passé industriel qui sont particulièrement touchés : « Les villes dont le développement était fondé sur la mono-industrie ou sur la concentration d’activités d’un même secteur ont été particulièrement atteintes par ses évolutions ». Ce document nous donne également des renseignements sur l’une des causes les plus importantes de la décroissance des villes : la mondialisation. En effet d’après le texte la mondialisation ne profite pas à tous, certes il y a eu l’apparition de villes globales, le plus souvent des capitales ou des grandes régions métropolitaines qui bénéficient d’investissement privés en raison de leurs grandes attractivités liée aux institutions politiques, économiques et culturelles. Mais comme dit plus haut la mondialisation ne profite pas aux anciennes villes industrielles qui sont victimes de la concurrence étrangère qui est plus attractive : « les entreprises déplacent désormais des parties du processus de production d’un espace à un autre et en particulier en direction des pays à bas salaire.»
On peut donc dire que les principales villes victimes de ce déclin urbain sont d’anciens bassins industriels fleurissant c’est le cas de la ville américaine de Détroit par laquelle on peut voir les conséquences de ce déclin urbain.
- L’exemple de Détroit
Pour cette partie nous devons nous servir du document numéros neuf qui est une carte de détroit qui présente le nombre d’écoles qui ont fermées entre 2010 et 2012, ainsi que le pourcentage de parcelles de terrain avec des maisons inhabitées. C’est l’automobile qui était l’activité principale de la ville de Détroit au début du 20ème siècle mais elle a été victime de concurrence et est devenue la plus grande ville d’Amérique à ce déclaré en faillite en 2013. Ici le document nous montre qu’entre 2010 et 2012 une quarantaine d’écoles ont fermées, le centre villes n’étant pas épargnés. On peut également observer sur la carte qu’une grande partie de la ville a des parcelles avec contenant des maisons inoccupées, on remarque une prédominance du vert foncé sur la carte ce qui représente des parcelles entre 12,51% et 60% inoccupées ce qui est énorme surtout en centre-ville qui est généralement le milieu le plus peuplé d’une ville. En effet à Détroit ce sont 78 milles bâtiments qui sont à l’abandon. L’exemple de Détroit est donc ici très pertinent car il représente une ville qui avait une économie qui tourner autour d’une unique activité et l’arrivée de la concurrence plus attractive a mené la ville de Détroit à un déclin urbain fulgurant et même à la faillite en 2013.
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