Représentation Graphique
Cours : Représentation Graphique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manon Sirot • 28 Avril 2019 • Cours • 2 549 Mots (11 Pages) • 422 Vues
Chapitre 2 – La carte : mode d’emploi
INTRODUCTION
La carte constitut l’outil par excellence du géographe, tt ce qui est cartographiable est géographique : géographie de la population, géographie rurale.
Les cartes même lorsqu’elles sont relativement simples ont toujours une signification complexe et on peut dire que l’art de la carte repose justement sur la maîtrise de la grammaire des signes, c’est-à-dire à la fois la mise en cohérence des signes mais aussi la façon de les assembler : le discours cartographique.
1er niveau : construction des lettres
2ème niveau : construction de mots
3ème niveau : construction de phrases (grammaire)
Il est donc nécessaire pour bien comprendre la représentation graphique d’avoir une réelle initiation aux différentes logiques d’assemblages des signes utilisés en cartographie.
On va se demander comment les géographes utilisent la cartographie
- Les géographes sont d’abord des producteurs de cartes, ils produisent des cartes pour une raison fondamental, la carte n’est pas une simple illustration. Au-delà le fait de représenter est une façon géographiquement mais c’est aussi un moyen d’agir sur les territoires
- Les géographes sont aussi de grands consommateurs de carte, ce qui implique deux choses est qu’il faut savoir construire des cartes mais avant tout apprendre à les lire. Une carte n’est jamais un document neutre mais qui porte un discours, une certaine vision du monde
I – La fabrique des cartes
a) Les variables visuelles essentielles
Ces variables essentielles sont finalement peu nombreuses, on a d’abord les signes ponctuels puis des lignes et enfin des trames.
• Signes ponctuels : ces signes peuvent être généralement un point, un cercle auquel s’ajoute d’autres signes de types ponctuels comme les carrés, les triangles, des losanges ou encore des pictogrammes (A NE PAS UTILISER). A partir de ces signes relativement simples s’ouvre à nous une possibilité relativement importante de représentation, en agissant sur la taille et la couleur.
Les signes ponctuels servent à représenter des informations localisées précisément dans l’espace, comme l’implantation de villes, des types d’industries. Ne jamais utilisé des signes ponctuels pour des informations qui couvrent un vaste espace. Ces signes ponctuels peuvent être utiliser pour donner une information hiérarchisée, dans ce cas à on va utiliser 3 techniques soit des cercles proportionnels, soit varier le niveau de gris, soit on utilise un camaïeu. Pour représenter notamment les cercles ou les carrés, on dispose de plusieurs outils comme la main levée, le normographe.
b) Lignes
• Lignes : on utilise tout d’abord trois types de lignes : droites, courbes et discontinues qui peuvent être droites ou courbes.
On peut faire varier ces lignes en utilisant soit des différences de taille, soit en utilisant des variations de couleurs. Il existe aussi des variations possibles sur les lignes discontinues en les faisant varier en épaisseur mais on peut surtout construire la ligne de façon hiérarchisée.
Comment utiliser ces lignes, à quoi servent-elles ?
- Découpage spatial : permet d’identifier soit une circonscription administrative (communes, provinces) mais aussi des espaces particulier (parcs naturels régionaux)
Elles peuvent avoir d’autres significations si on les associe à d’autres représentations comme les lignes dites orientées (flèches). Cette ligne orientée on peut la combiner avec une ligne droite mais aussi courbe. En terme conceptuel, cela ne voudra pas dire la même chose. Avec ces lignes on peut représenter d’autres choses notamment des fronts et des contacts.
c) Trames
• Trames simples : elles sont constituées par un regroupement de points, de lignes qui seront assemblé de façon nombreuse dans un ordre donné : figurés simples, figurés signifiants
• Trames complexes : elles vont fonctionner sur un autre principe en rajoutant des éléments de variations qui vont être liés soit à la taille des figurés soit à leur densité = idée de hiérarchie
Ces différentes trames peuvent servir à deux choses selon le type de variable que l’on souhaite représenter :
- Variables qualitatives : dans ce cas on utilisera des trames simples qui n’introduisent pas de notion de hiérarchisation (ex : types de végétation, différentes langues parlées en Nouvelle-Calédonie)
- Variables quantitatives : elles peuvent être exprimées soit de façon relative (%), soit de façon absolue (chiffres réels) (ex : densité de population, PIB par pays, revenu moyen en Nouvelle-Calédonie)
Toutes les trames quel que soit leur nature ne peuvent être utilisées que pour représenter des aires géographiques, c’est-à-dire des espaces.
II – La variable couleur
Elle mérite un traitement à part dans la mesure qu’elle est complexe à utiliser et utiliser à tort et à travers.
• Code de couleurs
En effet la couleur n’est jamais neutre en terme ;s de message, elle envoie toujours un discours qui est codifié, exprimé autrement on peut dire que la couleur a une signification qui est socialement construite. Cela dépend des cultures des langues, des habitudes qui sont propre à chaque peuple (ex : la couleur blanche (virginité ou deuil) et la couleur noire). Dans ce cours on va se positionner dans le cadre de la culture occidentale qui donne une signification culturelle à un certain nombre de couleurs et il faut en tenir compte lorsque l’on réalise des cartes. Concrètement cela signifie que sur une carte lorsque l’on représente des choses en roue on va leur donner une importance visuelle plus grande que les autres. Tout ce qui est en vert évoque généralement out ce qui attrait à la nature et à l’environnement mais aussi la sérénité, le calme. Il faut éviter le bleu dans les signes ponctuels. IL EST DONC IMPORTANT DE RESPECTER LE CODE DES COULEURS.
• Teinte, intensité
La teinte c’est la composition chromatique d’une couleur. Cette composition chromatique est constituée de pigments (bleu, vert, jaune…), parmi
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