Relation Franco Algeriennes
Commentaires Composés : Relation Franco Algeriennes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Annette31 • 26 Janvier 2014 • 1 394 Mots (6 Pages) • 920 Vues
Les relations Franco-Algériennes de la décolonisation à 1994.
Il est important de souligner que le peuple Algérien ne peut pas être considéré comme unique.
Comme le montre la guerre civile de 1992,le pays est divisé en plusieurs camps.
On ne peut pas parler de « positionnement de l’Algérie » car la population s’est, au fil des évènements dont nous parlons, souvent vue opposée au gouvernement en place.
Nous parlerons alors de « relations diplomatiques » et d’ « une partie du peuple Algérien ».
Nous étudierons ici l’évolution de ces rapports menant aux attentats de 1994/1995.
Les relations diplomatiques Franco-Algériennes
La fin de la guerre annonce clairement une rupture entre les deux pays tant les violences des derniers mois furent douloureuses.
Les pied-noir quittent l’Algérie douloureusement, des milliers de harkis sont massacrés. Le bilan est lourd pour les deux pays qui veulent se pencher sur l’avenir.
L’Algérie veut se reconstruire librement et la France qui ne peut plus tirer gloire de son statut de puissance coloniale prend le parti de se rebâtir sur le projet européen.
Après cet épisode douloureux face à une puissance occidentale, l’Algérie se tourne vers le monde Arabe et rompt par là avec son héritage colonial.
Ce processus ne se fera pas sans difficultés :
En effet l’administration et l’école en Algérie se sont vus francophoniser par les années de colonisation, l’arabe littéraire n’est plus maitrisé par les algériens.
La population Algérienne se voit contrainte à rejeter cet héritage encré car une politique de rejet de l’occident est mise en place par le gouvernement.
Le pays est alors placé en symbole par les pays du Tiers-monde et en devient rapidement un des pays leader.
Malgré tout, depuis 1962 la France soutient financièrement le gouvernement Algérien en fermant les yeux sur la politique de corruption qu’il met en place ,ce pour différentes raisons :
-D’une part , la France a laissé sur le territoire Algérien nombre d’entreprises qu’elle souhaite garder en main.
-De plus, cette sanglante guerre d’indépendance s’est faite aux yeux du monde et la France est consciente que le nouveau gouvernement pourrait révéler des faits pourrait gravement nuire à son image internationale.
A partir de 1992 l’Algérie plonge dans une guerre civile ,la conception exclusivement arabo-musulmane du pays dérange la population entraine la colère des berbères ,le FLN n’est plus crédible, une grande partie des Algériens n’a plus confiance en l’armée, la crise économique suite à la baisse de la rente de pétrole gronde et entrainent chômage, crise du logement. On voit alors se multiplier les bidonvilles, le gouvernement Algérien a voulu aller trop vite et n’a pas su prendre ses précautions.
Cette guerre civile plonge à nouveau l’Algérie dans la violence opposant lesdits « islamistes » et le reste de la population civile.
En 1992, celles-ci avaient pâti de la position de François Mitterrand qui avait qualifié l'arrêt des élections législatives "d'acte pour le moins anormal", ce qui avait suscité en son temps un communiqué de protestation du ministère algérien des Affaires étrangères.
La ligne de conduite que s’était imposée la France de ne pas interférer dans les affaires intérieures algériennes a dicté la ligne officielle française du moins jusqu'à l'été 1993.
Ainsi, le démantèlement de l'appareil politique du FIS
(Front islamique du salut), les arrestations à grande échelle de ses militants comme des simples sympathisants, l'ouverture des camps de détention dans le sud.. autant d'actes du pouvoir algérien qui inciteront le gouvernement français à adopter tout au long de l'année 1992, une position claire et d’afficher une large préférence pour une issue démocratique à cette crise algérienne.
L'islamisme est ici considéré comme un frein à l’intérêt économique :
Cette interprétation jugée purement libérable est favorisée par la conviction que la contestation politique au nom de l'islam ne peut être que temporaire parce que répondant principalement à des frustrations d'ordre économique et social.
A partir d'octobre 1994, la répression des radicaux islamistes s'accentue encore :
Il est question d’éliminer clairement toute opposition islamiste ,les atteintes aux opposants sont très violentes jusqu’à l’utilisation du napalm dans certaines régions et des représailles sur les civils .
A la suite de la prise d’otage du vol d’Air France reliant Alger à Paris, Alain Juppé, premier ministre à l’époque déclare : "le seul parti que nous soutenons, c'est
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