Nimes
Compte rendu : Nimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Guilbert • 1 Juin 2022 • Compte rendu • 1 063 Mots (5 Pages) • 301 Vues
Nîmes est implantée en Occitanie, une région du sud de la France. Cette ville doit sa renommée aux monuments romains, encore conservés, qu’elle renferme comme l'arène de Nîmes ou encore la Maison Carrée. En effet, cette architecture antique singulière lui alloue une véritable identité et personnalité, témoignant de sa valeur universelle exceptionnelle.
L’UNESCO, ou plus précisément l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, répertorie les sites patrimoniaux de l’humanité, en fonction de différents critères de sélection.
Selon la page d’accueil du site officiel de l’UNESCO : « pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection ». Il paraît donc légitime de chercher à savoir pourquoi Nîmes se voit-elle refuser l’accès à cette distinction.
Dans un premier temps, nous remarquerons que cette ambition date de plusieurs années. Dans un second temps, nous réfléchirons pourquoi la ville ne figure toujours pas sur cette liste. Dans un dernier temps, nous aborderons la réaction face à cette décision.
- Un projet de longue haleine
Cette ambition d’avoir à son actif des monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO a émergé dans les esprits depuis déjà plusieurs années. En effet, la ville du Gard a commencé à candidater en 2001.
Depuis 2006, différents thèmes ont été soumis. Pour une première, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, propose une candidature groupée à plusieurs communes de l’arc méditerranéen, sur le thème de la Narbonnaise, mais rien n’en ressort.
En 2009, l’idée est d’élargir le classement du Pont du Gard, labélisé en 1985, au titre de son lien étroit avec l’histoire et le développement de Nîmes (il y acheminait l’eau).
La municipalité s’engagera ensuite dans l’objectif de faire classer plusieurs de ses monuments, sur le thème de leur influence sur l’urbanisme de la ville au fil des siècles. Un dossier non retenu en 2018.
- Les raisons du refus
Cependant, malgré leurs efforts, Nîmes n’arrive pas à accéder à ce titre. Même dotée d’un patrimoine antique exceptionnel, Nîmes illustre ce qu’est la course au label Unesco : un parcours fait de hauts et de bas, entre confiance et désillusion. Dans la Cité des Antonins, l’inscription au patrimoine mondial se fait attendre, là où elle a déjà couronné Arles en 1981 (pour ses monuments romains et romans), le Pont du Gard en 1985 et le Palais des papes d’Avignon en 1995. Mais, pourquoi ?
Avant, d’aborder les différentes raisons de ces échecs, apprenons-en plus sur l’ICOMOS pour clarifier cette notion. L’ICOMOS est l’acronyme de Conseil international des monuments et des sites. C’est a seule organisation internationale non gouvernementale de ce type qui se consacre à promouvoir la théorie, la méthodologie et la technologie appliquées à la conservation, la protection et la mise en valeur des monuments et des sites. L’ICOMOS est l’organe consultatif officiel de l’UNESCO pour le patrimoine mondial. Ses membres sont régulièrement convoqués pour des missions d’expertise sur des sites du patrimoine mondial, ou pour évaluer des sites culturels candidats à la Liste du patrimoine mondial.
- Une distinction peu marquée
L’ICOMOS considérait notamment que "les structures construites pendant la période de l’Empire romain sont déjà très bien représentées et que Nîmes ne se distingue pas assez des autres villes aux origines romaines déjà inscrites." Cette décision, annoncée par la délégation nîmoise présente à Bahrein, où est actuellement réuni le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, signifie que Nîmes (Gard), qui accuse déjà des décennies de retard sur des sites voisins de même type, ne pourra représenter sa candidature que dans un an.
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