L’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne

Sujet : l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne

L’insécurité alimentaire, situation dans laquelle la satisfaction des besoins alimentaires d’une population n’est pas assurée de manière régulière, est un enjeu majeur du XXIe siècle. Et plus particulièrement en Afrique subsaharienne où les pays qui la composent ont un niveau de développement très faible.

Comment assurer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne ?

Tout d’abord, on peut affirmer que l’Afrique subsaharienne est en situation d’insécurité alimentaire. En effet, les besoins alimentaires des populations d’Afrique subsaharienne ne sont pas assurées, plus d’un africain sur quatre, reste sous-alimentés (« 234millions ») et «plus de 40%» des enfants de moins de 5 ans (« 55millions ») souffrent de malnutrition, c’est-à-dire que l’apport alimentaire est suffisant mais déséquilibré. L’insécurité alimentaire se manifeste également par des émeutes liées à la hausse des prix alimentaires comme au Mali, au Sénégal ou encore au Cameroun. De plus, certains pays connaissent des disettes ou des famines comme «la Somalie en 2011».

D’autres parts, les causes de l’insécurité alimentaire sont multiples et cumulatives.

Tout d’abord économiques, l’Afrique Subsaharienne compte « 49 Etats dont 34 parmi les plus pauvres de la planète » et qui pour certain sont des zones de conflits. Les revenus modestes des populations rurales et la hausse des prix alimentaires contraignent donc les personnes vivant de l’agriculture vivrière à la famine en cas de mauvaises récoltes.

Ensuite, agricoles. Effectivement, l’agriculture est restée traditionnelle et non mécanisée. Les terres sont peu irriguées (seulement «3%» des terres) et l’utilisation d’engrais peu répandue (« seulement 13kg par hectare contre 190kg en Asie ») le rendement n’est donc pas suffisant pour nourrir toute la population (« des rendements deux fois inferieurs à la moyennes des autres pays en développement »).

De plus, la forte croissance démographique (de « 270M » de personnes en 1970 à « 900M » en 2014) accentue ce phénomène de pénurie alimentaire.

Enfin, un facteur climatique entre en jeu puisque cette région du monde est souvent victime de sécheresses et d’inondations qui détruisent les cultures.

Néanmoins, des solutions peuvent être envisagées pour sortir cette région de l’insécurité alimentaire.

Tout d’abord, il faut accroitre la productivité de l’agriculture. Cela en la mécanisant, en utilisant des engrais et pesticides, en irriguant les terres et en exploitant les terres arables non exploitées. Dans le but de mettre en place une agriculture intensive et productiviste qui permettrait l’intensification des rendements afin de répondre à la croissance des besoins alimentaires.

De plus, il faudrait que ces pays acquièrent une stabilité politique qui permettrait dans un premier temps de réduire les conflits et dans un second temps de mettre en place des politiques économiques (stabilité des prix) et démographiques (réduction de la natalité).

Enfin, pour garantir la sécurité alimentaire, l’aide

...