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Les inégalités socio-économiques en France

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Par   •  7 Mai 2020  •  Compte rendu  •  610 Mots (3 Pages)  •  442 Vues

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LES INEGALITES SOCIO-ECONOMIQUES EN FRANCE

Après avoir présenté les documents, montrez l’inégale répartition de la dynamique de l’emploi à l’échelle nationale puis expliquez comment elle affecte chaque type d’espace à l’échelle locale.

Le premier document est une carte du CCGT, l’Observatoire des Territoires et date de 2015. Celle-ci présente le nombre d’emplois durant l’année 2015 et l’évolution annuelle, de 2010 à 2015 de l’emploi. Le deuxième document est un texte venant du site Alantico, en 2015. Il est extrait de l’essai de Christophe Guilluy, un géographe. Il traite de l’accroissement des inégalités socio-économiques en France et de leur nouvelle répartition géographique.

D’après la carte, l’endroit où il y a le plus d’emplois (nous parlons en 2015) est Paris avec 3,5 millions d’emplois. Loin derrière, on retrouve Lyon, en deuxième, puis Bordeaux, Toulouse ou encore Marseille. Les emplois se concentrent dans les plus grandes villes comme on peut le voir le nombre d’emplois dans la diagonale du vide, au nord-est, les emplois dans les zones plus rurales et moins urbaines se font plus rares, offrant moins de 400 mille emplois. Les emplois sont donc très mal répartis à travers tout le pays, car des zones se retrouvent comme « abandonnées » d’emplois. Peu de régions ont évolué, on remarque que seule les régions de Bordeaux, Toulouse, du sud-est, deLyon, de Rennes, de Nantes, de Corse, et même d’Outre-mer ont évolué de 2,4%, comme ces régions sont jeunes et attractives. La diagonale des faibles densités est particulièrement touchée par l’évolution négative de l’emploi, car les gens en partent des régions excentrées et « abandonnées », il y a de moins en moins d’emplois. Ces régions subissent un vieillissement de leur population.  Ce manque de d’évolution  marque la mauvaise répartition des emplois à travers la France, et il creuse de plus en plus les inégalités dans le pays.

Ces inégalités se font aussi ressentir par les populations qui sont comme « classées » par classe sociale : « habités par des catégories populaires, ouvriers, employés, paysans ou petits indépendants » ces personnes ont comme des lieux désignés pour eux, elles sont concentrent au même endroit, dans « de petites villes, de villes moyennes et de zones rurales ». Ces espaces  « sont situés à l’écart des zones d’emplois les plus actives » : les catégories modestes et populaires sont tenues à l’écart de la vie vraiment active et de tous les emplois. En effet ces zones plus attractives peuvent être plus chères et ces classes sociales n’ont pas l’argent pour y vivre de petites villes, de villes moyennes et de zones rurales. Mais cette différence de prix ne permet pas de mixité sociale et ce sont les mêmes populations qui vivent en ville. Aujourd’hui, 40% des français vivent dans une métropole,   « celles qui créent le plus de richesse et concentrent, du fait de la gentrification, l’essentiel des cadres », ayant un accès plus simple à tous les services et plus développé. C’est ici que se concentre l’activité économique. La plupart des emplois s’y concentrent alors que c’est une minorité qui y habite face aux 60% qui habitent dans des régions plus reculées, dit « France Périphérique »ou les offres d’emplois sont bien plus réduites.

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