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Les Moisons Du Futur

Dissertation : Les Moisons Du Futur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2021  •  Dissertation  •  670 Mots (3 Pages)  •  322 Vues

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AYARI                         LES MOISONS DU FUTUR                                202

Inès

       

 « Les moisons du futur » est un reportage où Marie-Monique Robin dresse le bilan agro-industriel, qui, après un demi-siècle, ne parvient toujours pas à nourrir le monde. Du Mexique au Japon, passant par le Malawi, le Kenya, le Sénégal, la France, l’Allemagne, l’Inde et les Etat-unis; cette enquête optimiste sur les solutions à la crise alimentaire qui touche la planète, repense l’organisation et la gestion de la chaîne alimentaire. Nous allons étudier un passage du reportage.

        Nous commencerons par voir leurs problèmes sur leur agriculture, les solutions qu’ils ont trouvés comme réponse à ceux-ci, puis nous finirons par voir les résultats obtenu

      Tout d’abord, nous rencontrons Zeyaur-Khan, un docteur indien qui a fait des études sur les insectes. Lorsqu’il est arrivé au Kenya, il a constaté trois grands problèmes, trois parasites, qui abîment le maïs, l’élément base de leur agriculture . Premièrement, l’herbe des sorcières, plante parasite qui se nourrie des racines du maïs, cause une perte annuelle allant de 7 à 13 milliards de dollars en Afrique. Ensuite, les pyrales du maïs, papillons nocturnes,larves qui deviennent chenilles, et creusent galleries au cœur des tiges ; pondent leurs œufs sur les feuilles de la plante, ils provoquent d’importants dégâts sur le maïs comme une baisse de qualité des épis, verse et développement de champignons, etc.. Elles provoquent d’important baisse de rendement, en Afrique, les pertes due à ce parasite sont de 10 milliards d’euros. Puis ensuite, la terre très fertile due au climat du pays.

      Afin de résoudre ces problèmes et lutter contre les parasite du maïs, le docteur Zeyaur-Khan créa une technique appelé « push-pull », après de nombreuses années de recherche. En français  « repulsé-attraction », cette technique sans engrais ni pesticides chimiques ni OGM, repose sur l’action de deux plantes :les desmodium et l’herbe à éléphant. Tout d’abord, les desmodium détruisent les racines de l’herbe des sorcières, apportent de l’azote au sol et recouvre le sol et le protège de l’érosion. Mais est également un repulsif pour la pirale du mais, lorsque celles-ci sentent l’odeur de cette plante, elles s’enfuient vers l’herbe à elephant. Ensuite, l’herbe à éléphant, est une plante planté autour du champ de mais, elle attire donc la pirale comme nous l’avons vu, puis quand les pirales pondent leurs œufs dessus , les larves meurent.

     La technique a permit à John et Perez OTIEP, des habitants du Kenya possédant une ferme de 2 hectares, ont adopté cette technique en 2008, de diversifier leur production agricole. Ils ont vu d’énormes modifications après 3 ans d’utilisation de cette technique.  En effet, ils nourrissent les vaches avec des desmodium et l’herbe à éléphant qui sont très riche en protéine. Celles-ci produisent  trois fois plus de lait. De plus, dans un demi-hectare, ils sont passés de 2 sac de maïs de 90kg à environ 22 ou 24 sacs. Une très grande progression !

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