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La montagne au Japon

Dissertation : La montagne au Japon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Octobre 2021  •  Dissertation  •  1 691 Mots (7 Pages)  •  338 Vues

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Khôlle de Géographie : La montagne dans l’espace japonais

Introduction :

Le Shinto, une des principales religions et mythologie pratiquées au japon, voit chaque objet naturel : arbres, rochers, sources, grottes, lacs, montagnes comme une création des dieux et la demeure des esprits. Tous ces lieux et en particulier la montagne occupe donc une place symbolique centrale dans la culture japonaise.

En effet l’archipel japonais, bordé à l’Ouest par la mer du Japon et à l’Est par l’océan pacifique est doté d’une topographie bien particulière. Caractérisée par son insularité, le pays du soleil levant est un archipel volcanique et fortement montagneux, ayant pour conséquence une répartition de la population très inégale sur son territoire. Celle ci est principalement répartie le long du littoral Pacifique, dans la mégapole Japonaise. Une zone, principalement de plaines, s’étendant sur 1300km, qui rassemble 105 millions d’habitants. Donc une très grande partie de la population sur une petite portion du territoire.

Si on peut estimer les causes de cette répartition particulière de la population sur le territoire japonais, on peut sans aucun doute les attribuer à ses massifs et à ses pentes, à la fois contraintes, outils et objet d’adoration du peuple japonais.

On en déduit alors la problématique suivante :

Problématique : Comment l’espace japonais s’organise-t-il autour de la montagne ?

Dérouler le plan

I - La dimension symbolique de la montagne au Japon

II - La montagne facteur d’organisation de l’espace Japonais à l’échelle nationale

III - Échelle locale, étude de cas de la capitale nippone : Tokyo

Plan :

I - La dimension symbolique de la montagne au Japon

Document iconographique : La vague, Hokusai

Au Japon la montagne a une dimension symbolique et mystique particulière. En effet dans les différents univers religieux japonais, Shinto, Bouddhisme ou autres mythologies et sectes, celle ci occupe une place symbolique forte.

Tout d’abord en raison du couvert forestier. En effet il faut savoir qu’au japon la forêt recouvre près de 65% du territoire et la montagne elle même recouvre 62% du territoire. Indubitablement, une grande partie de le montagne est doté d’un fort couvert forestier. Or dans la religion shintô la forêt est la demeure particulièrement d’esprits malins, la culture japonaise couvre alors une peur de la fôret. Culturellement et traditionnellement la fôret et donc la montagne par extension ne sont pas modifiées par l’homme. Et donc logiquement l’homme se tient au pieds de celles ci (montagnes et forets). C’est en raison pour cela que les japonais se tiennent au pieds des montagne est par conséquents sont poussés sur les littoraux.

Ensuite la montagne en elle même couvre une grande dimension symbolique. Comme dans toute civilisation, la demeure des dieux se trouve aux cieux. Par soucis de s’en approcher on construit généralement des Églises, des totem, des cathédrales etc… Donc des points culminants. Dans certaines cultures ce sont donc les montagnes qui jouent ce rôle. Au japon c’est donc le cas, cela s’appelle « Sangaku Shinko » ou « croyance de la montagne » où la montagne même est déifiée. Au Japon une explication générale de cette déification intense des montagnes au Japon peut être trouvée dans les caractéristiques des montagnes . L'activité humaine a eu lieu pour la plupart dans les plaines, tandis que les montagnes ont été un "autre monde" mystérieux et rarement visité. De nombreux temples et sanctuaires sont alors érigés le long et au haut de ces massifs depuis l’antiquité. Certaines étaient vénérées par les agriculteurs qui considéraient la montagne comme responsable météorologique de la pluie, permettant l’hydratation des rizières. D’autres étaient considérées comme royaume des âmes mortes, donc on y pénétrait peu pour laisser ces âmes en paix.

On peut prendre l’exemple du mont Fuji, point culminant du Japon à 3776m. La mégalopole japonaise s’étend d’ailleurs jusqu’à son pieds. Le mont Fuji occupe une place particulière dans l'imaginaire japonais, autant pour la beauté singulière de ses pentes symétriques et de son cône enneigé que pour la très vieille activité religieuse qui s'y est développée dont on a parlé précédemment. Cette importance s'est illustrée dans les nombreuses œuvres d’art.

[Exemple des 36 vues du mont Fuji : Vague Hokusai.]

Le mont Fuji occupe cette place de choix dans la religion au Japon depuis les temps antiques. La première ascension du mont Fuji aurait été ainsi, selon la légende, effectuée par En no Gyôja en 663, moine qui serait aussi le fondateur de la secte shugendô. Un temple dédié à la déesse ardente y fut construit en 806, ce qui alimente la théorie selon laquelle le nom Fuji viendrait du mot aïnou « fuchi », qui signifie feu. Durant la période Heian (794-1185), la Cour donna un rang honorifique à la montagne afin de l'apaiser, qui fut par ailleurs vénérée comme Shingen Ôkami. En effet cette montagne est aussi et surtout un volcan, toujours aujourd’hui en activité bien que considéré comme non dangereux.

De même aujourd’hui, le mont Fuji comme nombre d’autres montagne japonaise sont des lieux de pèlerinage et aussi touristiques de par leur dimension symbolique

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