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La Loire, dernier fleuve sauvage de France et d'Europe

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Par   •  15 Octobre 2018  •  Dissertation  •  2 394 Mots (10 Pages)  •  781 Vues

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LA LOIRE : DERNIER FLEUVE SAUVAGE DE FRANCE ET D’EUROPE.

        Avec ses 1013km de longueur, la Loire est à la fois l’un des 10 plus grands fleuves d’Europe et le plus grand fleuve français ; il prend sa source sur le versant sud du Mont Gerbier de Jonc (Sud du Massif Central) et se jette dans l’Océan Atlantique. Située dans l’Ouest des Pays de la Loire, la L. dispose d’un bassin de 117 000 km2 : environ 1/5ème du territoire FR + constitué par emboîtement de 3 sous bassins : - le sous bassin de la L. supérieure/ le sous bassin de la L. moyenne et le sous bassin de la L. intérieure. On dit souvent que la L. est le « seul grand fleuve sauvage » survivant en FR et en EU, en d’autres termes que ses crues sont impressionnantes et meurtrières n’ont jamais été canalisées mais aussi qu’il s’agit d’un fleuve libre au sein d’un espace construit qui résiste franchement aux aménagements. Son indomptabilité fait aussi écho à la richesse de ce « royaume » de la nature, par son exceptionnel richesse. En cela, on peut s’interroger sur le type d’artificialisation, càd l’ensemble des transformations dues à l’homme, plus ou moins volontaires et raisonnées, qui modifient en tout ou en partie la physionomie et les fonctionnements d’un milieu ou d’un paysage, dont a été victime la L. et qui malgré cela justifie son titre.

        Or, sa position privilégiée en a fait un fleuve stratégique qui a favorisé l’installation des premières civilisations antiques, et en particulier les romains ; elle a par conséquent très tôt connu des aménagements pour favoriser la navigation et protéger les pop° riverN de ses crues légendaires. La L. est donc depuis très longtemps sujet à la domestication, pour en faire un axe de navigation et de transport sûr, de l’Antiquité jusqu’au milieu du XIXème siècle en l’occurrence. On peut donc s’interroger sur la nature du fleuve de la Loire donc, puisque n’est-ce pas paradoxal de dire qu’il s’agit d’un fleuve sauvage si en parallèle il est l’objet de transformations continues et d’aménagements successifs depuis plus d’un millénaire ? On pourrait plutôt se demander si la Loire n’est pas plutôt un fleuve d’aspect sauvage. Il est important de se poser cette question à la fois à l’échelle de la France, mais aussi à celle de l’Europe, car la L. a su survivre aux lourds projets d’aménagement, contrairement à d’autres fleuves, comme le Rhône, la Seine ou le Rhin, la L. a l’aspect d’un fleuve sauvage et libre.

        Ainsi, le passage de l’aménagement au ménagement de la Loire n’est-il pas le miroir de l’évolution des activités humaines, mais aussi des difficultés à infléchir et à transformer spatialement le bassin mais aussi à le mettre durablement en valeur ?

  1. Un cours d’eau certes sauvage, mais aux utilisations variées.
  1. Souligner le caractère sauvage

Faune et flore très variées. Richesse qui est à l’origine de son appellation « sauvage » qui est à la fois cause et csq de la gestion particulière de la Loire puisque cela empêche cert1 types d’aménagements et 1 certN précaut° vàv de ceux-ci mais dans le même temps cela oblige à des aménagements spécifiques. Enjeux à plusieurs niveaux donc.

        Temple de la nature :

  • inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000 ; dimension mondiale et donc européenne.

  • Site d’importance communautaire du réseau EU Natura 2000, au titre de 2 directives « Oiseaux » et « Habitats » pour protéger sa biodiversité et ses écosystèmes  élargissement de cette appellation « sauvage » qui renforce sa présence au niveau européen.

  • Espèces animales et végétales « rares » (ex : le héron pourpré chez les oiseaux, le nacré de canneberge, un papillon rare des tourbières, ou encore l’utricularia australe, une plante carnivore des étangs) mais aussi protégées (ex : 83 espèces réglementairement protégées)

Le caractère sauvage de la Loire dépend aussi du danger qu’il représente et qui oblige à une adaptation, car il y a un risque, càd à la fois le danger potentiel, comme celle de catastrophe et la perception qu’en a la société, l’endommagement potentiel, comme celle de l’endommagement effectif. Plus particulièrement, un risque naturel donc la confrontation entre un aléa d’origine naturelle et des enjeux humains, économiques ou environnementaux.

        Risques :

  • inondations/bactériologiques (ex : 1856 la + importante jms connue / 1907 : majeure du XXème siècle). Les barrages & autres aménagements ont été 1 nécessiT pour protéger les villes et leurs habitants, pour empêcher que ce genre de crue exceptionnelle ne puisse se reproduire en régulant le cours du fleuve.

  1. Nuancer avec les aménagements

Cpdt, la Loire ne connaît pas 1 absence d’aménagements car comme évoqué précédemment, traces anciennes de constructions humaines mais aussi + récentes pour tenter une maîtrise du cours d’eau.

        Contrôle du débit d’eau :

  • dragages réguliers, en particulier au niveau chenal pour limiter l’accumulation de sédiments et assurer des profondeurs navigables là où le fleuve n’est pas assez puissant pour éviter la sédimentation naturelle.
  • DREAL Centre-Val de Loire : 710kms d’ouvrages sur la L. & ses affluents, protégeant des inondations les hommes et les espaces (ex : levées, digues, parallèles à la rive d’un cours d’eau, digue de bois et de terre pour protéger les terres de culture de l’érosion en ralentissant les courants)

Un contrôle qui vise des enjeux énergétiques :

        Utilisation du débit d’eau :

  • barrages hydroélectriques (Villerest : au débouché des gorges de la Loire & mis en service en 1984 ; Grangent ; un barrage voûté en béton + passage routier construit 1955-57) + intérêt énergétique et rôle régulateur.
  • Centrales nucléaires (Bellevile-sur-Loire : 1987 – 170 hectares & rive gauche ; Dampierre-en-Burly ; Saint-Laurent-des Eaux près de Beaugency)

Donc contrôle de la L. pour en gérer le flux et le mettre  au service des H → or il y a aussi 1 besoin de marquer complètement le paysage pour prouver dominat° humaine mais aussi dans une perspective utilitaire.

        Outrepasser le courant :

  • rôle des ponts pour permettre la circulation (pont de Meung-sur-Loire ou Pont sur la Loire à Beaugency)

  1. Pointer les utilisations malgré tout

L. n’est pas un fleuve de commerce important même s’il s’agit d’1 route fluviale sur lql navigue des bateaux pour faire Angers-Nantes. CaractR sauvage limite les utilisations éco/industrielles car risque qui menace ce sanctuaire naturel, mais elles ne sont qd même pas en reste.

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