Initiation à la stratégie et aux questions de défense
Étude de cas : Initiation à la stratégie et aux questions de défense. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ratatat94 • 9 Décembre 2016 • Étude de cas • 3 745 Mots (15 Pages) • 744 Vues
Initiation à la stratégie et aux questions de défense
Initiation à la stratégie
Notion qui a beaucoup évoluée au cours des siècles, elle reste profondément liée à l’action militaire. Même dans le domaine du management, on parle aussi de stratégie. Ensemble d’action coordonnée, de manœuvres habiles dans le but d’arriver à un objectif donné. Il ne faut pas confondre la stratégie à la tactique. Stratégie : Paix. Tactique : Victoire. L’étude de la stratégie commence toujours par l’analyse de cas complexes. Il y a donc une nécessité de maîtrise d’outils transversaux. Il y a par exemple : la géographie, l’histoire, la sociologie, la topographie.
L’étude stratégique englobe un certain nombre de domaine, donc. La primauté du politique s’exerce toujours sur le militaire. 3 niveaux stratégiques de conception : Stratégie globale ➔ Stratégie générale militaire (conduite de OP militaire) ➔ Stratégie opérationnelle. Stratégie politique met en œuvre la stratégie globale. Le niveau stratégie militaire. Le niveau opératif (auquel les opérations sont soutenues en vu d’obtenir des résultat sur le théare). Le niveau tactique (conduite sur le terrain).
Les points clef qui feront la liberté d’action :
- le rayon d’action.
- Des pré-conditions.
On va reformuler la mission et faire « une rédaction d’intention initiale ». On va la proposer à l’autorité qui a décidé l’opération. Il y a toujours dans une étude un cadre espace-temps à définir. Avant : pas question d’une intervention Russe. Après : Les Russes interviennent. Il faut donc reformuler une la théorie.
Présupposition : nécessaire (porte sur un facteur essentiel). On doit évaluer les forces en présence pour savoir comment se projeter.
Si on estime que l’on a besoin de 3 divisions blindées dans le Sinaï, nous n’avons pas besoin d’en envoyer 4. C’est le principe d’économie des moyens.
Une fois confronté les modes d’action, on met le déroulement des opérations sur papier afin que les commandants tactiques en fassent de même à leur niveau. Plus l’on descend dans la hiérarchie moins l’on a de prérogatives.
Paragraphe 2 – La stratégie de la France.
Le livre blanc est le 4ème de la série. Le 1er a été rédigé en 1972. Le but alors est d’appuyer la politique de dissuasion nucléaire qui entre dans une phase opérationnelle. A la fin de la guerre froide, en 1994, un nouveau livre blanc est rédigé. Nicolas Sarkozy, nouveau président de la République considéra que les conditions du livre blanc de 1994 n’étaient plus d’actualité. Le model d’armée 2015 élaboré n’était plus faisables. Réécriture du livre blanc. On n’avait pas encore repris en compte le fait terroriste. Ce livre blanc est novateur. Les 2 premiers livres étaient sur la défense, le 3ème portera aussi sur la défense nationale. Ce livre blanc écrit sous la direction de Mr Malet (comme le second) devait être remis à jour tous les 4 ans.
Ce livre blanc aurait du être mis à jour en 2012. F.H décide d’en refaire 1. Il est publié fin Avril 2013. Dans al commission un diplomate à sa tête, des experts étrangers et des militaires français.
- Cohérence entre le format et l’équipement des armées
- Politique industrielle et de recherche
- Recrutement et formation des personnels
- Problèmes de renseignements
Lettre de mission : annonce la commission de rédaction. 2 étrangers (1 allemand/1 britannique). Monde industriel. Spécialistes militaires. Sécurité Informatique. Il faut prendre en compte les évolutions menaces : Risques naturels. Terrorisme. Systèmes informatiques.
2 objectifs du livre blanc :
Faire l’analyse stratégique/Définir la stratégie générale
Esquisser les moyens dont on a besoin pour faire face à ce genre de menace.
Nécessité : Contribuer au redressement des finances publiques.
Conserver une crédibilité.
On retrouve le plan général de toute étude stratégique. Dans le livre précédent, les analyses étaient plus fouillées. Dans le nouveau livre, on décrit d’abord les caractéristiques de la France.
La France maintient une présence globale au plan international. Elle a un des plus puissants réseaux diplomatiques au monde. Nombreux partenariats de défense. Elle fait partie des organisations multilatérales. ONU/OTAN/UE. La France est membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU. Elle partage un lien bicentenaire avec les Etats-Unis.
Union Européenne : Préserver notre indépendance et notre souveraineté.
Les capacités autonome d’appréciation des situations : renseignement (indispensable). Dissuasion nucléaire : garant de la souveraineté. Souveraineté : dépend de la cohésion nationale et de la vitalité de l’économie. Construire nous-même les armements dont on a besoin, les systèmes de détection. Capacité industrielle de défense.
La France considère de sécurité collective et armement sont liés. La commission étudie l’Etat du monde dans la rubrique « rupture et évolutions ». Elle met en évidence un certain nombre de rupture stratégique. Il y a eu une rupture : pendant la crise économique et financière de 2008.
Evolution stratégique des Etats-Unis. Retrait du Moyen-Orient. Le crise multiforme que traverse l’Europe : éco/institutionnelle
Opposition : menace de la force et les risques de la faiblesse. Les budgets de la défense augmentent partout, sauf en Europe. Elle n’a pas les moyens de ses ambitions. Les risques de la force : augmentation des budgets/prolifération nucléaire/missile de longue portée/cyber-attaques. Le risque de la faiblesse, d’un certain nombre d’Etat, provoque la prolifération d’Etat terroriste qui se développent à cause de la faiblesse des Etats (Afrique/ex-URSS/Pays Islamiques). La commission montre que les menaces et les risques sont amplifiés par la mondialisation.
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