Hg espace caribéen

Exposé à de nombreux aléas, l’espace caribéen (mer des Caraïbes et golfe du Mexique) est l’une des régions les plus vulnérables de la planète. Cet espace, si divers du point de vue du développement, a parfois du mal à faire face aux risques.

La problématique est la suivante : Le bassin caraïbe : une vulnérabilité particulières aux risques ?

Afin de traiter cette dernière, nous allons nous demander l’importance et la multiplicité des risques dans l’espace caraïbe puis si les systèmes de prévention et de prévision varient fortement en fonction des Etats.

Le bassin Caraïbes fait face à de multiples risques qui se divisent en deux grandes parties, les risques naturels et les risques technologiques. Les risques naturels sont les plus meurtriers et les plus variés. On retrouve dans cette catégorie les séismes comme celui de Haïti en 2010 qui a causé environ 200 000 morts, les cyclones comme le cyclone Katrina en 2005 qui a causé environ 5000 morts et la destruction de la ville de la nouvelle Orléans ou encore le cyclone Irma à Saint-Martin en juillet 2017 qui a causé de très gros dégats (ce fut le plus puissant jamais observé dans les Caraïbes) ou encore les volcans (les principaux volcans actifs se trouvent majoritairement dans les Antilles : la Soufrière en Guadeloupe,  la Montagne Pelée en Martinique et en Amérique centrale  avec 6 volcans actifs). Parmi ces risques, les plus meurtriers sont les cyclones et les séismes. L’impact conséquent de ses éléments sur le bassin des caraïbes s’explique par l’intensité des phénomènes naturels pouvant s’amplifier avec le changement climatique, par la forte densité de population de ces régions et par une majorité de pays peu développés et pauvres qui de ce fait ont des infrastructures inadaptées à ces catastrophes : (des bidonvilles construits dans des zones inondables , des habitations facilement inondable construite en dehors des normes sismiques et une distribution d’informations insuffisante (prévention) ainsi qu’une prévision des événements quasiment inexistante, quand il y en a une elle est transmise par des pays développés. Les risques technologiques sont eux sous-représentés dans l’espace Caraïbe. On recense surtout des marées noires, comme celle de 2008 en république Dominicaine qui a relâché 700 00 tonnes de pétrole tout comme celle de Deep Water Horizon en 2010 qui à entraîné la mort de millions d’animaux marins et une paralysie totale du tourisme et de la pêche dans la région .

Les systèmes de prévention aux risques dans les pays développés sont fortement présent. Par exemple, sur l’île de Cuba, dans les départements français ou encore dans les possessions britanniques et hollandaises, la prévention contre les tsunamis par l’intermédiaire de pancartes est très présente et est permise car la population est assez éduqué pour les comprendre. Aux Etats -Unis, les populations peuvent aussi être averties par des canaux médiatique comme la radio ou la télé ou encore par des campagnes de sensibilisation. Cependant, elle l’est beaucoup moins dans les PED (=Pays en cours de développement) et PMA (= Pays les moins avancés) comme Haïti, une île très pauvre du bassin caraïbe. La prévention se base en partie sur l’éducation et  Haïti est confronté à un système financier en faillite et donc à un manque de budget dédié à l’éducation. En effet, une grande partie de la population est analphabète donc même si Haïti avait les moyens de financer la mise en place d’un système de prévention sur les catastrophes naturelles avec des pancartes ou des affiches, la population ne serait pas capable de les comprendre.        

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