Géographie du Québec Iles- de-la-madeleine

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION …………………………………………………………………..……3

PARTIE I : CADRE PHYSIQUE RÉGIONAL…………………………………………..4

1.1 CLIMAT………………………………………………………………………………4

1.2 CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE………………………………………….5

1.3 CARACTÉRISTIQUES HYDROGRAPHIQUES……………………………………6

1.4 BIODIVERSITÉ ET RESSOURCES NATURELLES……………………………….7

PARTIE II : CADRE HUMAIN…………………………………………………………..9

2.1 HISTOIRE RÉGIONALE…………………………………………………………….9

2.2 CARACTÉRISTIQUES POLITIQUES…………………………………………..…10

2.3 ASPECT ÉCONOMIQUE………………………………………………………..….11

2.4 CARACTÉRISTIQUES CULTURELLES………………………………………….12

CONCLUSION…………………………………………………………………………..14

MÉDIAGRAPHIE………………………………………………………………………15

INTRODUCTION:

Le Québec est situé au nord de l’équateur et à l’est du continent nord-américain. Ce territoire occupe une superficie de 1 667 441 et plus de la moitié de cette superficie est composée principalement de forêts. On compte une grande quantité de cours d’eaux et de lacs, dont le golfe du Saint-Laurent. Toutes ces caractéristiques font du Québec un milieu unique en raison de l’économie locale qui repose principalement sur les ressources naturelles. De plus, la plus grande réserve d’eau douce se retrouve dans cette province. Le Québec partage une frontière de 813 km avec certains états des États-Unis et trois provinces du Canada dont New York, Vermont, New Hampshire, le Maine, Terre-Neuve et Labrador, Nouveau-Brunswick, Ontario et Nunavut.

Le Québec se compose de 17 régions administratives possédant toutes des caractéristiques bien distinctes. D’ailleurs, les Îles-de-la-Madeleine se démarquent par son climat qui diffère du reste du Québec ainsi que par sa biodiversité hors du commun ou nichent quelques espèces rares. De plus, cette région administrative est la destination touristique du Québec par excellence. Donc, dans le cadre du cours, nous effectuerons un portrait synthèse de la région de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Dans ce texte, nous aborderons différents aspects qui permettront de découvrir la région des Îles-de-la-Madeleine. En effet, deux aspects principaux seront divisés en sous-sujets. Tout d’abord, nous aborderons le cadre physique qui comprend le climat, les caractéristiques du territoire, les caractéristiques hydrographiques, la biodiversité et les ressources naturelles. Ensuite, nous aborderons le cadre humain qui comportera l’histoire régionale, les caractéristiques politiques, l’aspect économique ainsi que les caractéristiques culturelles.

PARTIE 1 : CADRE PHYSIQUE RÉGIONAL

1.1 CLIMAT

Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est de type continental froid et humide. Ce climat est caractérisé par un été plutôt chaud et légèrement humide ainsi qu’un hiver long et froid, mais en général, dans la région, l’été est un peu plus frais que certaines régions du Québec, mais l’hiver un peu plus doux. L’amplitude thermique entre ces deux saisons peut atteindre 30 °C. Cette grande différence est due à l’influence du climat maritime qu’engendrent les grandes masses d’eau à proximité. Étant donné que la Gaspésie est collée sur le golfe du Saint-

Laurent et l’océan Atlantique, ces masses d’eau ont une plus grande influence sur cette région qu’à l’habitude, rendant leurs saisons plus douces. Les vents maritimes balayent en permanence la région administrative et encore plus les Îles-de-la-Madeleine qui sont complètement entourées d’eau, et ne possèdent aucun voisin terrestre. Les températures moyennes enregistrées durant l’été sont d’un maximum de 27 °C, ce qui veut dire que les Gaspésiens ne font pratiquement jamais face à de grosses canicules. En hiver, les températures moyennes sont de -16 °C, ce qui est très doux pour un hiver au Québec. Au final, la Gaspésie enregistre une moyenne de 3,4 °C. Le climat maritime fait aussi en sorte qu’il y a plus de pluie dans cette région. En général, les régions du Québec possédant un climat continental froid et humide enregistrent des moyennes de précipitations de 900 mm par année alors qu’en Gaspésie, elles peuvent atteindre des moyennes de 1100 mm à certains endroits. (Ulysse, 2018) De plus, il est aussi possible de constater qu’il y a la présence de hauts-reliefs à certains endroits sur le territoire de la région administrative. Ils peuvent atteindre jusqu’à environ 1200 m, comme le mont Jacques-Cartier. Il est d’ailleurs le deuxième plus haut sommet du Québec. Le premier étant le mont Iberville qui s’élève à 1652 m. Sur le mont Jacques-Cartier, le climat est bien différent de ce qu’il y a à l’habitude dans la région. En effet, à certains endroits à partir de 1000 m d’altitude, le sol est gelé à l’année et on observe des températures allant entre 5°C à 10°C en dessous des températures du reste de la région et parfois, même en plein été, la température va en dessous du point de congélation. Ces temps plus froids qu’à l’habitude s’expliquent par le fait qu’en altitude, l’air se refroidit et se condense rapidement et provoque, par le fait même, la création de nuages qui engendrent par la suite des précipitations. On enregistre en moyenne deux fois plus de pluie et trois fois plus de neige sur les sommets qu’en bas dans les vallées de la Gaspésie. Cependant, ces monts n’ont pas une grosse influence sur le climat à proximité comme les masses d’eau peuvent le faire. C’est seulement si l’on décide de monter dans la montagne qu’on en

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