France VS Allemagne
Étude de cas : France VS Allemagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ikram Hajjou • 4 Mai 2017 • Étude de cas • 592 Mots (3 Pages) • 759 Vues
France vs Allemagne
L'économie allemande creuse encore l'écart avec celle de la France. Selon l’UE, l’économie est déséquilibré en France tandis qu’il est excédentaire en Allemagne. La France manque cruellement de marges de manœuvre budgétaires.
La France n'est pas le pays le mieux placé dans la zone euro et UE. La dette publique dépasse 95 % du PIB, le déficit a du mal à passer sous la barre des 3 % du PIB. Tandis que les allemands ont moins de dépenses publiques, des salaires plus élevés, un excédent commercial plus isolent, des prélèvements obligatoires moins lourds et surtout moitié moins de chômage.
Dans un premier temps nous allons analyser la différence entre variables conjoncturelles et variables structurelles et puis observer les situations conjoncturelles de la France et de l’Allemagne.
La politique conjoncturelle a pour objectif de rechercher l’équilibre en matière de croissance, d’emploi, le prix et échanges commerciaux. Les instruments utilisés sont la politique budgétaire et monétaire. Cette politique est liés à la théorie de Kaldor, le carré magique qui a pour sommets les quatre objectifs de la politique économique d’un Etat : le taux de croissance, le solde de la balance commerciale, le taux d’inflation et le taux de chômage. En reliant les quatre points situés sur chacun des axes, on obtient un quadrilatère : plus la surface de celui-ci est grande, plus la santé économique du pays considéré est importante.
Tandis que la politique structurelle vise à améliorer le fonctionnement des marchés pour favoriser la croissance et la compétitivité des économies nationales. Dans l’Union européenne, la mise en œuvre de la politique structurelle relève des Etats membres tout en s’inscrivant dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Cette politique est reliée à l'effet ciseau. En effet, c’est l'évolution divergente des produits et des charges. Il tient son nom de la figure représentant la courbe des produits et des charges. Au début, les produits peuvent être supérieurs aux charges mais vont évoluer dans le sens contraire. Les produits vont baisser et les charges vont augmenter.
L’Allemagne se portent nettement mieux que nous. En effet, que ce soit au niveau de l’investissement en zone euro qui reste dynamique, en choix sociaux où les allemands préfèrent des travailleurs pauvres pour favoriser le retour à l’emploi y compris dans les emplois peu qualifiés. De plus, l’Allemagne a une industrie bien supérieure à nous. En effet, pendant que la France se désindustrialise en termes d’offre industrielle, perd des parts de marché mondial du fait d’un appareil exportateur faible en grosse PME, se positionne en moyenne gamme et est très sensible à la variation de son taux de change alors que l’Allemagne présente un tableau presque inverse. Cela s’exprime dans la balance du commerce extérieur présenté par Eurostat qui montre bien un effet ciseau entre les deux pays. 95,5 milliards d’euros en Allemagne et -5.8 en France en 2001 contre 186.7 milliards d’euro et -81.5 en France en 2012. Plus les années passent plus la différence est grande. En général, les allemands n’ont rien à envier aux français. La croissance, les dépense publique, les salaires, le taux de chômage, le déficit ou excédent public tout est meilleur en Allemagne qu’en France. En revanche, le taux d’inflation est de 0.1 point plus bas pour la France que pour l’Allemagne.
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